a Nombre total d’affaires sur lesquelles le Comité a statué (constatations, décisions d’irrecevabilité et décisions de mettre fin à l’examen).
25.À la fin de la 131e session (26 mars 2021), quelque 335 communications étaient prêtes à être finalisées en vue d’une décision du Comité sur la recevabilité ou sur le fond. Cependant, à moins que la capacité du secrétariat en matière de traitement des communications ne soit considérablement renforcée, la capacité du Comité lui-même à résorber cet arriéré demeurera extrêmement limitée.
26.Au cours de la période considérée, le Comité, par l’intermédiaire de ses Rapporteurs spéciaux chargés des nouvelles communications et des mesures provisoires, a transmis, conformément à l’article 92 du règlement intérieur, 183 nouvelles communications aux États parties concernés, en leur demandant de lui faire parvenir des renseignements ou des observations sur la recevabilité et sur le fond.
2.Coopération des États parties dans le cadre de l’examen des communications
27.Dans plusieurs affaires examinées pendant la période considérée, le Comité a relevé que l’État partie concerné ne s’était pas montré coopératif car il n’avait soumis aucune observation sur la recevabilité ou sur le fond des allégations. Le Comité a déploré cette situation et rappelé qu’il découlait implicitement du Protocole facultatif que les États parties devaient communiquer au Comité toute information dont ils disposaient. En l’absence de réponse de leur part, le Comité accordait le poids voulu aux allégations de l’auteur dès lors qu’elles étaient suffisamment étayées.
3.Questions examinées par le Comité
28.Pour un aperçu des travaux que le Comité a accomplis en vertu du Protocole facultatif de sa deuxième session, en 1977, à sa 131e session, en mars 2021, on se reportera aux rapports annuels du Comité pour les années 1984 à 2020, qui contiennent des résumés des questions de procédure et de fond examinées et des résumés des décisions prises par le Comité. Le texte intégral des constatations adoptées par le Comité et des décisions d’irrecevabilité adoptées en vertu du Protocole facultatif peut être consulté dans la base de données relatives aux organes conventionnels.
29.Pendant la période considérée, le Comité a constaté après examen des communications qu’il y avait eu violation du Pacte dans les affaires suivantes :Volchek c. Bélarus (CCPR/C/129/D/2337/2014), Malei c. Bélarus (CCPR/C/129/D/2404/2014), Reviako c. Bélarus (CCPR/C/129/D/2455/2014), Timoshenko et consorts c. Bélarus (CCPR/C/129/D/2461/2014), Koreshko c. Bélarus (CCPR/C/129/D/2482/2014), Malashenak c. Bélarus (CCPR/C/129/D/2486/2014), Toregozhina c. Kazakhstan (CCPR/C/129/D/2503/2014), Sadykov c. Kazakhstan (CCPR/C/129/D/2456/2014), Sotnik c. Fédération de Russie (CCPR/C/129/D/2478/2014), Baytelova c. Kazakhstan (CCPR/C/129/D/2520/2015), Akhmedyarov c. Kazakhstan (CCPR/C/129/D/2535/2015), Pretelt de la Vega c. Colombie (CCPR/C/129/D/2930/2017), Velásquez Echeverri c. Colombie (CCPR/C/129/D/2931/2017), A. G. et consorts c. Angola (CCPR/C/129/D/3106/2018-3122/2018), Mukhlisov c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2457/2015), Kekzhan et consorts c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2661/2015), Huseynova c. Azerbaïdjan (CCPR/C/130/D/2845/2016), Mammadov et consorts c. Azerbaïdjan (CCPR/C/130/D/2928/2017), Goldade et consorts c. Bélarus (CCPR/C/130/D/2330/2014), Markhotko c. Bélarus (CCPR/C/130/D/2713/2015), Sambetbai c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2418/2014), Alekseev c Fédération de Russie (CCPR/C/130/D/2727/2016), Dafar c. Algérie (CCPR/C/130/D/2580/2015), Zhao c. Pays-Bas (CCPR/C/130/D/2918/2015), Berkaoui c. Algérie (CCPR/C/130/D/2639/2015), Rsiwi c. Algérie (CCPR/C/130/D/2843/2016),Abessolo c. Cameroun (CCPR/C/130/D/2587/2015), X. c. Islande (CCPR/C/130/D/2818/2016),Eliseev c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2500/2016), Ismagulova et Taukina c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2664/2015), A. S. et consorts c. Italie (CCPR/C/130/D/3042/2017), Dzhuraev c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2160/2012), F. N. N. et consorts c. République démocratique du Congo (CCPR/C/130/D/2396/2014), Uulu c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2400/2014), Yuldashev c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2405/2014), Chynybekov c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2429/2014), Boyarkin et Popchenko c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2432/2014), Bagale c. Népal (CCPR/C/130/D/2777/2016), Tholal et consorts c. Maldives (CCPR/C/130/D/3248/2018), Farah c. Djibouti (CCPR/C/130/D/3593/2019), Kurtinbaeva c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2540/2015), Tikhonov c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2551/2015), Alekseev c. Fédération de Russie (CCPR/C/130/D/2757/2016), Kekerko et Sekerko c. Bélarus (CCPR/C/130/D/2572/2015 et CCPR/C/130/D/2573/2015), Mirzakhadzhaev c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2526/2015), V. I. c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2451/2014), Kitumaini et consorts c. République démocratique du Congo (CCPR/C/130/D/2731/2016), Rezazade c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/2866/2016), Vanchev c. Bulgarie (CCPR/C/130/D/2820/2016), Usekeev c. Kirghizistan (CCPR/C/130/D/3000/2017), Malinovsky et consorts c. République tchèque (CCPR/C/130/D/2839/2016), Nurlanuly c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2546/2015),Kulumbetov c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2547/2015),Narymbaev c. Kazakhstan (CCPR/C/130/D/2521/2015),B. B. c. Suède (CCPR/C/131/D/3069/2017), Gurbanova et consorts c. Azerbaïdjan (CCPR/C/131/D/2952/2017), Ibragimov c. Kazakhstan (CCPR/C/131/D/2452/2014), Tsukanov c. Kazakhstan (CCPR/C/131/D/2676/2015), Correa Barros c. République bolivarienne du Venezuela (CCPR/C/131/D/2652/2015), Ivanov c. Fédération de Russie (CCPR/C/131/D/2635/2015), Ersaliev c. Ouzbékistan (CCPR/C/131/D/2574/2015), Chakupewa et consorts c. République démocratique du Congo (CCPR/C/131/D/2835/2016), Muhirhi c. République démocratique du Congo (CCPR/C/131/D/2772/2016), Madhewoo c. Maurice (CCPR/C/131/D/3163/2018), Toregozhina c. Kazakhstan (CCPR/C/131/D/2688/2015), Hidalgo Rea c. Mexique (CCPR/C/131/D/3259/2018), Aliyev et consorts c. Azerbaïdjan (CCPR/C/131/D/2805/2016), Borokiv c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2695/2015), Dobrotvor c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2622/2015), Rubtsov c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2679/2015), Burakov c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2692/2015), Andreev c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2863/2016), Katsora et Nepomnyashchikh c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2867/2016) et Belova et consorts c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2891/2016).
30.Le Comité a conclu à l’absence de violation du Pacte dans les affaires suivantes : Rosenberg et Jacquard c. France (CCPR/C/130/D/2584/2015), Lee et consorts c. République de Corée (CCPR/C/130/D/2776/2016 et CCPR/C/130/D/2809/2016), J. Y. c. France (CCPR/C/131/D/2944/2017), Fares c. Canada (CCPR/C/131/D/2838/2016), Topoza c. Kirghizistan (CCPR/C/131/D/2700/2015) et Bessis c. France (CCPR/C/131/D/2988/2017).
31.Le Comité a conclu à l’irrecevabilité des communications suivantes : M. R. c. Fédération de Russie (CCPR/C/129/D/2427/2014), D. S. c. Fédération de Russie (CCPR/C/129/D/2445/2014), W. E. O. c. Suède (CCPR/C/129/D/2741/2016), U. M. H. c. Suède (CCPR/C/129/D/2742/2016), J. D. P. et K. E. P. c. Suède (CCPR/C/129/D/2743/2016), B. A. E. W. et E. M. W. c. Suède (CCPR/C/129/D/2744/2016), K. S. et consorts c. Nouvelle Zélande (CCPR/C/129/D/2769/2016), M. R. S. c. Espagne (CCPR/C/129/D/2890/2016), L. M. A. et C . C. c. Canada (CCPR/C/129/D/2970/2017), J. c. Lituanie (CCPR/C/130/D/2674/2015), J. et A. c. Espagne (CCPR/C/130/D/3599/2019), P. F. et M. F. c. France (CCPR/C/130/D/2780/2016), F. A. c. Danemark (CCPR/C/130/D/2671/2015), S. M. c. Danemark (CCPR/C/130/D/2752/2016), F. M. c. Danemark (CCPR/C/130/D/2946/2017), M. I. c. Suède (CCPR/C/130/D/3246/2018), T. c. Fédération de Russie (CCPR/C/130/D/2517/2014), A. G. c. Pays-Bas (CCPR/C/130/D/3052/2017), R. c. Espagne (CCPR/C/130/D/3639/2019), B. B. et consorts c. Espagne (CCPR/C/130/D/3778/2020), P. c. Lituanie (CCPR/C/130/D/3786/2020), E. c. Espagne (CCPR/C/130/D/3810/2020), A. P. c. Espagne (CCPR/C/131/D/2558/2015), R. c. Ouzbékistan (CCPR/C/131/D/2479/2014), V. S. c. Fédération de Russie (CCPR/C/131/D/2433/2014), O. D. c. Fédération de Russie (CCPR/C/131/D/2578/2015), D. M. c. Serbie (CCPR/C/131/D/2869/2016), N. U. c. Bélarus (CCPR/C/131/D/2960/2017) et J. M. T. C . c. Équateur (CCPR/C/131/D/3141/2018).
4.Suivi des constatations
32.Pendant la période considérée, le Rapporteur spécial chargé du suivi des constatations a soumis deux rapports, à la 130e session.
33.À la date de la clôture de la 131e session, le Comité avait établi qu’il y avait eu violation du Pacte dans 1 289 des 1 737 constatations adoptées depuis 1977. Il a maintenu la pratique, introduite à sa 109e session (14 octobre-1er novembre 2013), consistant à faire figurer dans ses rapports sur le suivi des constatations une appréciation de la réponse de l’État partie ou des mesures prises par celui-ci, fondée sur les critères définis pour la procédure de suivi des observations finales. À sa 118e session (17 octobre-4 novembre 2014), le Comité a décidé de revoir ses critères d’évaluation. À sa 121e session (16 octobre-20 novembre 2017), le 9 novembre 2017, il a décidé de réviser également sa méthode et sa procédure de suivi de l’application de ses constatations. Il relève une fois encore et regrette que de nombreux États parties ne donnent pas suite aux constatations adoptées au titre du premier Protocole facultatif.
I.Observations générales au titre de l’article 40 (par. 4) du Pacte
34.À sa 129e session, le Comité a procédé à la deuxième lecture du projet d’observation générale no 37 (2020) sur le droit de réunion pacifique (art. 21 du Pacte). Il a adopté le texte final le 23 juillet 2020.
J.Ressources humaines et traduction des documents officiels
35.Conformément à l’article 36 du Pacte, le Secrétaire général est tenu de mettre à la disposition du Comité le personnel et les moyens matériels qui lui sont nécessaires pour s’acquitter efficacement de ses fonctions. Le Comité exprime une nouvelle fois sa préoccupation quant au manque de personnel et répète qu’il importe que des ressources humaines suffisantes lui soient affectées afin que le service de ses sessions puisse être assuré, lequel comprend l’élaboration de documents relatifs à l’application du Pacte et du premier Protocole facultatif. Il réaffirme que, si l’on n’étoffe pas considérablement les effectifs du Groupe des requêtes, de façon qu’il soit à même de préparer davantage de communications que par le passé et que ces communications puissent être examinées au cours des années à venir, la capacité du Comité à résorber son arriéré demeurera extrêmement limitée. Cette situation aura de graves répercussions sur les droits des victimes.
36.Le Comité regrette une fois de plus que la résolution 68/268 de l’Assemblée générale limite strictement le nombre de mots que peuvent compter des documents essentiels tels que les observations générales, le règlement intérieur et les constatations, et que certains documents ne soient pas traduits par manque de capacités, car l’absence de traduction de certains documents continue d’avoir une incidence négative sur ses travaux.
K.Publicité donnée aux travaux du Comité
37.À sa quatre-vingt-quatorzième session, le Comité a adopté un document présentant une approche stratégique des relations publiques avec les médias. Depuis, il a continué de développer sa stratégie en matière de relations avec les médias, notamment en organisant des conférences de presse à la fin de chaque session, en publiant des déclarations à la presse sur certaines communications individuelles ainsi que des messages sur Twitter.
38.À ses 129e, 130e et 131e sessions, le HCDH a diffusé sur le Web l’intégralité des séances du Comité consacrées à l’examen des rapports des États parties ainsi que d’autres séances publiques. Les enregistrements vidéo des séances peuvent être visionnés à l’adresse suivante : https://webtv.un.org.
L.Soumission du rapport annuel du Comité à l’Assemblée générale
39.Le 13 octobre 2020, à la 130e session, le Président a participé au dialogue avec l’Assemblée générale en ligne ; à cette occasion, il a présenté le rapport annuel du Comité.
M.Adoption du rapport
40.À sa 3778e séance, le 26 mars 2021, le Comité a examiné le projet de son soixante‑troisième rapport annuel, portant sur les travaux de ses 129e, 130e et 131e sessions, tenues en 2020 et 2021. Le rapport, tel qu’il avait été modifié au cours du débat, a été adopté à l’unanimité. Par sa décision 1985/105, en date du 8 février 1985, le Conseil économique et social a autorisé le Secrétaire général à transmettre le rapport annuel du Comité des droits de l’homme directement à l’Assemblée générale.
II.Méthodes de travail du Comité au titre de l’article 40 du Pacte et coopération avec les autres organismes des Nations Unies
41.Dans le présent chapitre sont récapitulées et expliquées les modifications que le Comité a apportées, au cours de l’année écoulée, à ses méthodes de travail au titre de l’article 40 du Pacte.
A.Faits nouveaux et décisions concernant les procédures
42.À sa 130e session, le Comité a décidé de reprendre à sa 131e session, en dépit de la pandémie de COVID-19, son dialogue constructif avec les États parties dans le cadre de la procédure de présentation des rapports ; il a élaboré une méthode pour l’examen des pays via une plateforme en ligne, en veillant à ne pas négliger le dialogue avec toutes les parties prenantes pour un pays donné (entités des Nations Unies, institutions nationales des droits de l’homme et organisations non gouvernementales, notamment). Deux États parties ont fait l’objet d’un examen en ligne à la 131e session, à titre strictement expérimental et exceptionnel, en raison de la situation liée à la pandémie de COVID-19. Le Comité exprime fermement sa volonté de revenir à la tenue de sessions en présentiel dès que possible.
B.Liens avec les autres organes
43.Le 26 octobre 2020, à sa 130e session, le Comité a organisé un colloque en ligne avec des juges de la Cour interaméricaine des droits de l’homme. Un juge de la Cour et un membre du Comité ont présenté des exposés sur les sujets suivants : l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les travaux en cours, que ce soit sur le fond ou en matière de procédure ; le droit de réunion pacifique ; les mécanismes de suivi des constatations et des arrêts. S’agissant des mesures d’urgence prises en réponse à la pandémie par un nombre croissant d’États, les représentants des deux institutions se sont accordés sur le fait qu’il serait nécessaire, probablement pendant longtemps, d’interpréter de manière plus large les obligations positives des États et d’adopter une approche plus stricte afin d’éviter que ceux-ci ne dérogent aux obligations relatives à l’ensemble des droits de l’homme. En outre, les deux institutions devraient davantage porter attention aux droits des groupes vulnérables, parce que la pandémie de COVID-19 les touche de manière disproportionnée en raison des formes de discrimination et de marginalisation croisées. Les représentants des deux institutions ont souligné le lien entre le droit de réunion pacifique et les droits fondamentaux liés à la participation à la vie de sociétés démocratiques et plurielles, ainsi que le rôle précieux de la solidarité et de la coopération internationales, qui permettent d’aboutir à des conclusions constructives, en particulier grâce aux mécanismes de suivi. Le Président de la Cour et le Président du Comité ont insisté pour que des échanges et dialogues réguliers se poursuivent entre les deux institutions, avec le soutien de leurs secrétariats respectifs. La Cour a publié un communiqué de presse sur le colloque. Dans le but de renforcer les relations avec les autres organes conventionnels et les mécanismes régionaux des droits de l’homme, le Comité a désigné les coordonnateurs suivants : Marcia V. J. Kran pour le Comité contre la torture et le Sous-comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; Carlos Gómez Martínez pour le Comité des droits économiques, sociaux et culturels ; Kobauyah Tchamdja Kpatcha pour le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ; Mahjoub El Haiba pour le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale ; Wafaa Ashraf Moharram Bassim pour le Comité des droits de l’enfant ; Gentian Zyberi pour le Comité des travailleurs migrants ; Imeru Tamerat Yigezu pour le système africain des droits de l’homme ; Carlos Gómez Martínez pour la Cour européenne des droits de l’homme ; Hernán Quezada Cabrera pour le système interaméricain des droits de l’homme.
III.Soumission des rapports par les États parties en application de l’article 40 du Pacte
A.Rapports soumis au Secrétaire général entre le 17 juillet 2020 et le 26 mars 2021
44.Entre le 17 juillet 2020 et le 26 mars 2021, neuf rapports ont été soumis au Secrétaire général par les États parties suivants : Burundi (troisième rapport périodique), Colombie (huitième rapport périodique), Chypre (cinquième rapport périodique), État de Palestine (rapport initial), États-Unis d’Amérique (cinquième rapport périodique), Koweït (quatrième rapport périodique), Ouganda (deuxième rapport périodique), République de Corée (cinquième rapport périodique) et Somalie (rapport initial).
B.Rapports en retard et non-exécution par les États parties de leurs obligations au regard de l’article 40
45.Le Comité tient à rappeler que les États parties au Pacte doivent soumettre les rapports visés à l’article 40 du Pacte en temps voulu pour qu’il puisse s’acquitter des fonctions qui lui sont confiées en vertu de cet article. Malheureusement, de sérieux retards ont été enregistrés depuis la création du Comité. Le Comité note avec préoccupation que la non‑soumission de rapports l’empêche de s’acquitter des fonctions de surveillance qui lui sont dévolues en vertu de l’article 40 du Pacte. Il rappelle que les États retardataires manquent aux obligations que leur impose cette disposition.
46.Pendant la période considérée, le Comité a continué d’examiner, en l’absence de rapport, la situation des États parties dont le rapport est très en retard.
C.Périodicité des rapports des États parties examinés au cours de la période considérée
47.On trouvera dans le tableau ci-après les dates auxquelles les rapports des États parties ont été examinés pendant la période considérée et les échéances des prochains rapports de ces États.
État partie |
Date de l’examen |
Échéance du prochain rapport |
Finlande |
Mars 2021 |
2028 |
Kenya |
Mars 2021 |
2028 |
Annexe
Membres du Comité des droits de l’homme, 2020-2021
Nom |
Pays de nationalité a |
Mandat prenant fin le 31 décembre |
129e et 130e sessions |
||
Tania María Abdo Rocholl |
Paraguay |
2020 b |
Yadh Ben Achour |
Tunisie |
2022 c |
Arif Bulkan |
Guyana |
2022 c |
Ahmed Amin Fathalla |
Égypte |
2020 b |
Furuya Shuichi |
Japon |
2022 c |
Christof Heyns |
Afrique du Sud |
2020 b |
Bamariam Koita |
Mauritanie |
2020 b |
Marcia V. J. Kran |
Canada |
2020 b |
David H. Moore |
États-Unis d’Amérique |
2020 e |
Duncan Laki Muhumuza |
Ouganda |
2022 c |
Photini Pazartzis |
Grèce |
2022 c |
Hernán Quezada Cabrera |
Chili |
2022 c |
Vasilka Sancin |
Slovénie |
2022 c |
José Manuel Santos Pais |
Portugal |
2020 b |
Yuval Shany |
Israël |
2020 b |
Hélène Tigroudja |
France |
2022 c |
Andreas Zimmermann |
Allemagne |
2020 d |
Gentian Zyberi |
Albanie |
2022 c |
131e session |
||
Tania María Abdo Rocholl |
Paraguay |
2024 f |
Wafaa Ashraf Moharram Bassim |
Égypte |
2024 f |
Yadh Ben Achour |
Tunisie |
2022 c |
Arif Bulkan |
Guyana |
2022 c |
Mahjoub el-Haiba |
Maroc |
2024 f |
Furuya Shuichi |
Japon |
2022 c |
Carlos Gómez Martínez |
Espagne |
2024 f |
Marcia V. J. Kran |
Canada |
2024 f |
Duncan Laki Muhumuza |
Ouganda |
2022 c |
Photini Pazartzis |
Grèce |
2022 c |
Hernán Quezada Cabrera |
Chili |
2022 c |
Vasilka Sancin |
Slovénie |
2022 c |
José Manuel Santos Pais |
Portugal |
2024 f |
Changrok Soh |
République de Corée |
2024 f |
Kobauyah Tchamdja Kpatcha |
Togo |
2024 f |
Hélène Tigroudja |
France |
2022 c |
Imeru Tamerat Yigezu |
Éthiopie |
2024 f |
Gentian Zyberi |
Albanie |
2022 c |
Note : La liste des membres actuels et des anciens membres du Comité des droits de l’homme peut être consultée à l’adresse suivante : www.ohchr.org/EN/HRBodies/CCPR/Pages/Membership.aspx .
a Conformément à l’article 28 (par. 3) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les membres du Comité sont élus et siègent à titre individuel.
b Membre élu à la trente-cinquième réunion des États parties, tenue à New York le 23 juin 2016.
c Membre élu à la trente-sixième réunion des États parties, tenue à New York le 14 juin 2018.
d Membre élu à la trente-septième réunion des États parties pour remplacer Anja Seibert- Fohr . Son mandat a pris fin le 31 décembre 2020.
e Membre élu à la trente-huitième réunion des États parties, tenue à New York le 17 septembre 2020, pour remplacer Ilze Brands Kehris . Son mandat a pris fin le 31 décembre 2020. Il a siégé uniquement à la 130 e session du Comité.
f Membre élu à la trente-huitième réunion des États parties.