Organe

Membres

1985

1995

2008

2009

2013

Gouvernement

5

0 %

40 %

20 %

40 %

40 %

Parlement

25

0 %

8 %

24 %

24 %

20 %

Conseils municipaux

106

3 %

15 %

27 %

27 %

27 %

Source : Sites Web des municipalités et de la Chancellerie.

Les femmes sont également minoritaires dans les 66 commissions et conseils consultatifs. Elles président actuellement huit commissions. En 2011, 87 femmes (21,4 %) et 320 hommes (78,6 %) siégeaient aux commissions nationales. Entre 1998 et 2011, la proportion de femmes a augmenté de 4,4 %.

Les femmes dirigent 5 des 24 fondations et établissements de droit public.

En 2012, 103 hommes (75,7 %) et 33 femmes (24,3 %) siégeaient aux conseils d’administration des fondations, soit une représentation des femmes en hausse de 4,5 % par rapport à 1998.

Dans les tribunaux de droit public, la proportion de femmes a augmenté entre 1998 et 2012. En 1998, les membres de ces tribunaux étaient tous des hommes (12 au total). En 2012, les tribunaux réunissaient au total 21 membres, dont 18 hommes (86 %) et 3 femmes (14 %).

La proportion de femmes dans les tribunaux civils et pénaux a augmenté de 11,3 % entre 1998 et 2012. En 1998, 33 hommes (78,6 %) contre seulement 9 femmes (21,4 %) siégeaient dans les tribunaux civils et pénaux; en 2012, sur un total de 107 membres, 72 étaient des hommes (67,3 %) et 35 des femmes (32,7 %).

En 2012, quatre hommes (57 %) et trois femmes (43 %) exerçaient une charge de procureur pour les services du ministère public.

Au niveau municipal, 26 % en moyenne des membres des commissions étaient des femmes en 2006. Au cours du mandat actuel (2011-2015), la proportion de femmes est de 31 %.

Entre un tiers et la moitié des responsables occupant des fonctions internes dans les partis politiques sont des femmes. En 1982, des sections féminines ont été instaurées au sein des deux grands partis (« le Groupe d’experts sur les femmes au sein de l’Union patriotique » et « Les femmes au FBP »), dans le but de susciter chez les femmes davantage d’intérêt pour la vie politique ainsi que dans un souci pédagogique. Il s’agissait de sensibiliser le public, de représenter les intérêts des femmes dans la vie politique et, ce n’est pas le moins important, de préparer les femmes au sein de leurs partis respectifs à occuper des postes et des fonctions politiques. La proportion de femmes à la tête de la Liste libre fondée en 1985 est de 60 %, la plus forte des partis politiques.

Tableau 5Proportion des femmes occupant des fonctions dans les partis politiques (2013)

Fonction

Hommes

Femmes

Proportion de femmes

Cadres des trois partis

18

8

31 %

Cadres du parti VU

6

1

14 %

Cadres du parti FBP

10

4

29 %

Cadres du parti FL

2

3

60 %

Sources:www.fbp.li; www.vu-online.li; www.freieliste.li.

b)Proportion de femmes dans l’administration publique nationale

Dans l’administration publique nationale, la proportion de femmes aux postes de direction est de 14 %, 88 % des responsables femmes travaillant à temps plein et 12 % à temps partiel.

Le Liechtenstein maintient huit missions diplomatiques à l’étranger et a nommé huit ambassadeurs à cette fin. Trois sont des femmes (38 %).

c)Mesures tendant à promouvoir l’accès des femmes aux fonctions publiques

Comme mentionné ci-dessus, les femmes restent sous-représentées dans la vie politique et aux postes supérieurs de la fonction publique. Le Gouvernement du Liechtenstein en est conscient et a là encore mis en œuvre diverses mesures au cours des deux dernières années:

Étude « les non-candidatures aux élections municipales de 2011 »

Après les élections municipales de 2011, la Commission de l’égalité des sexes a fait établir une étude sur « les non-candidatures aux élections municipales de 2011 ». Il s’agissait précisément de savoir pourquoi les personnes interrogées avaient décidé de ne pas se porter candidat. L’étude a livré des indications sur les éléments que les partis pourraient prendre en considération à l’avenir lorsqu’ils recrutent des candidats. Les conclusions ont été présentées aux partis et les mesures possibles examinées.

Rapport sur les quotas par sexe

En octobre 2012, la Commission de l’égalité des sexes a rédigé un rapport sur l’introduction de quotas par sexe dans les listes de candidats aux élections municipales et nationales. Le Gouvernement du Lichtenstein a pris note du rapport de la Commission le 18 décembre 2012. En mai 2013, la Commission a débattu de la possibilité d’introduire des quotas sur les listes ainsi que de leurs avantages et désavantages avec le Ministre compétent du Gouvernement qui a été récemment nommé au printemps de la même année.

Élections législatives de 2013

En prévision des élections législatives et municipales, la Commission de l’égalité des sexes apporte son soutien aux femmes en proposant une plate-forme (www.frauenwahl.li) sur laquelle toute candidate peut se faire connaître. Des échanges sont également organisés avec les candidates. Lors de ces réunions, les candidates sont informées sur les possibilités offertes par la Commission et le Bureau de l’égalité des chances, telles qu’un cours de politique, un programme de mentorat, etc.

Étude postélectorale conduite par l’Institut du Liechtenstein sur les élections législatives de 2013

L’Institut du Liechtenstein a préparé une étude sur le thème « Les élections législatives de 2013 – accent mis sur les femmes » dont l’exécution lui avait été demandée par la Commission de l’égalité des sexes et le Bureau de l’égalité des chances. Le rapport met en lumière les résultats atteints par les femmes aux élections législatives organisées de 1986 à 2013, ainsi que l’incidence des mandats politiques sur les succès électoraux, et le soutien apporté aux femmes du point de vue des électeurs. Le rapport a exposé les possibles causes de la sous-représentation des femmes et proposé des stratégies permettant d’améliorer leurs chances de se faire élire. Il a été rendu public en octobre 2013.

Débat postélectoral avec les candidates aux élections législatives

En mars 2013, la Commission de l’égalité des sexes a rencontré les candidates aux élections législatives lors d’une réunion postélectorale, qui incluait un échange sans position partisane sur les expériences accumulées du point de vue des femmes et un premier examen des mesures requises. Les candidates jugent utiles et positives ces réunions non-partisanes accueillies par la Commission avant et après les élections.

Cours de politique

Un cours de politique est dispensé depuis maintenant 10 ans à l’intention des femmes dans le souci de parvenir à une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des organes politiques. Ce cours a pour objectif de permettre aux femmes de mettre leurs aptitudes au service des organes politiques et du public et de les encourager dans ce sens. Plus de 100 femmes du Liechtenstein ont déjà assisté à ce cours transnational.

Entretiens avec des parlementaires

Depuis mars 2007, le Bureau de l’égalité des chances organise chaque année deux séries d’entretiens avec des femmes parlementaires sur un sujet d’actualité; ces entretiens sont également accessibles au public. Au cours des deux dernières années, ces rencontres ont porté sur les thèmes suivants: « La diversité par les quotas » (novembre 2011), « Le droit successoral » (avril 2012), et « La loi relative aux noms » (janvier 2013). En octobre 2013, une manifestation a été organisée sur « la garde des enfants ».

d)Mesures pour sensibiliser les agents publics

Formation continue dispensée par l’administration publique nationale

Ces dernières années, la formation continue dispensée au sein de l’administration publique nationale a couvert plusieurs thèmes: les modèles de rôle au travail, la promotion de la femme et la conciliation du travail et des responsabilités familiales. Dans le cadre du programme de formation continue 2013/14, plusieurs cours ont été proposés, par exemple: « Les femmes perfectionnent leurs compétences en matière d’encadrement » et « Se consacrer à son travail et à sa famille » (Groupe cible: pères et mères). En février 2013, un cours sur la politique étrangère du Liechtenstein a également été offert, qui analysait la question des droits de la personne, notamment les droits de la femme, et attirait l’attention sur les conventions pertinentes relatives aux droits de l’homme et leur mise en œuvre au Liechtenstein. Dispensés à titre gracieux par l’administration publique nationale, ces cours sont ouverts à tous les fonctionnaires.