UNITED NATIONS

CRC

Convention relative aux droits de l’enfant

Distr.GENERALE

CRC/C/MLI/Q/2/Add.110 janvier 2007

Original: FRANCAIS

COMITÉ DES DROITS DE L’ENFANT

Quarante-quatrième session

15 janvier-2 février 2007

RÉPONSES ÉCRITES DU GOUVERNEMENT DU MALI À LA LISTE DES POINTS À TRAITER À L’OCCASION DE L’EXAMEN DU SECOND RAPPORT DU MALI (CRC/C/MLI/2)

[Reçues le 10 janvier 2007]

_________________

* Conformément aux informations communiquées aux États parties concernant le traitement de leurs rapports, les services d’édition n’ont pas revu le présent document avant sa traduction par le Secrétariat.

GE.07-40032

PREMIERE PARTIE

Dans cette section, la partie Etat doit soumettre par écrit des informations complémentaires et actualisées, si possible, avant le 24 novembre 2006.

A. Données et statistiques disponibles

Veuillez fournir des données statistiques détaillées (par sexe, tranches d’âge, zones urbaines et rurales) courant les années 2003, 2004 et 2005 sur le nombre et le pourcentage d’enfants de moins de 18 ans vivant au Mali.

Tableau n°1 : Répartition de la population du Mali en 2005 selon l'âge, le sexe et le milieu de résidence

Age

MALI-URBAIN

MALI-RURAL

Mali - Ensemble

Homme

%

Femme

%

Total

%

Homme

%

Femme

%

Total

%

Homme

%

Femme

%

Total

%

00-04

304 206

16,4

295 468

16,0

599 675

16,2

876 318

22,2

843 655

20,7

1 719 974

21,4

1 180 524

20,3

1 139 123

19,2

2 319 647

19,8

05-09

267 270

14,4

268 626

14,5

535 896

14,5

667 679

16,9

641 429

15,7

1 309 108

16,3

934 949

16,1

910 055

15,4

1 845 004

15,7

10-14

281 916

15,2

282 358

15,3

564 274

15,2

533 716

13,5

492 258

12,1

1 025 974

12,8

815 632

14,0

774 616

13,1

1 590 248

13,6

15-15

38 916

2,1

43 839

2,4

82 755

2,2

112 241

2,8

103 589

2,5

215 830

5,8

156 080

2,7

147 428

2,5

303 508

8,2

16-16

34 987

1,9

39 915

2,2

74 902

2,0

82 098

2,1

84 620

2,1

166 718

4,5

122 013

2,1

124 535

2,1

246 548

6,7

17-17

31 485

1,7

35 838

1,9

67 323

1,8

69 193

1,8

74 671

1,8

143 864

3,9

105 031

1,8

110 509

1,9

215 540

5,8

00-17

958 780

51,7

966 044

52,2

1 924 825

51,9

2 341 245

59,2

2 240 222

55,0

4 581 468

64,7

3 314 229

57,1

3 206 266

54,1

6 520 495

69,7

18-18

40 519

2,2

46 931

2,5

87 450

2,4

90 497

2,3

108 987

2,7

199 484

5,4

137 428

2,4

155 918

2,6

293 346

7,9

19-19

26 051

1,4

26 009

1,4

52 060

1,4

47 503

1,2

51 934

1,3

99 437

2,7

73 512

1,3

77 943

1,3

151 455

4,1

15-19

217 384

11,7

227 205

12,3

444 589

12,0

351 100

8,9

310 262

7,6

661 362

8,2

568 484

9,8

537 467

9,1

1 105 951

9,4

20-24

171 514

9,2

144 078

7,8

315 592

8,5

245 962

6,2

272 192

6,7

518 154

6,5

417 476

7,2

416 270

7,0

833 746

7,1

25-29

128 448

6,9

131 658

7,1

260 106

7,0

198 059

5,0

263 077

6,5

461 136

5,7

326 507

5,6

394 735

6,7

721 242

6,1

30-34

100 733

5,4

114 697

6,2

215 431

5,8

166 112

4,2

236 302

5,8

402 414

5,0

266 845

4,6

350 999

5,9

617 844

5,3

35-39

91 314

4,9

95 129

5,1

186 442

5,0

150 995

3,8

202 816

5,0

353 811

4,4

242 309

4,2

297 945

5,0

540 254

4,6

40-44

75 637

4,1

74 579

4,0

150 216

4,1

140 324

3,6

175 326

4,3

315 650

3,9

215 961

3,7

249 905

4,2

465 866

4,0

45-49

57 658

3,1

54 984

3,0

112 642

3,0

131 312

3,3

148 485

3,6

279 796

3,5

188 970

3,3

203 469

3,4

392 439

3,3

50-54

45 704

2,5

47 806

2,6

93 509

2,5

117 447

3,0

118 584

2,9

236 031

2,9

163 151

2,8

166 390

2,8

329 541

2,8

55-59

34 493

1,9

32 243

1,7

66 736

1,8

103 575

2,6

103 820

2,5

207 395

2,6

138 068

2,4

136 063

2,3

274 131

2,3

60-64

26 592

1,4

27 479

1,5

54 071

1,5

85 747

2,2

81 503

2,0

167 249

2,1

112 339

1,9

108 982

1,8

221 321

1,9

65-69

20 462

1,1

19 576

1,1

40 038

1,1

74 829

1,9

73 654

1,8

148 483

1,9

95 291

1,6

93 230

1,6

188 521

1,6

70-74

17 221

0,9

17 395

0,9

34 616

0,9

50 979

1,3

50 048

1,2

101 027

1,3

68 200

1,2

67 443

1,1

135 643

1,2

75-79

9 403

0,5

11 090

0,6

20 492

0,6

30 102

0,8

30 755

0,8

60 857

0,8

39 505

0,7

41 845

0,7

81 350

0,7

80+

6 269

0,3

6 721

0,4

12 989

0,4

27 685

0,7

28 995

0,7

56 680

0,7

33 954

0,6

35 716

0,6

69 670

0,6

Total

1 856 224

100,0

1 851 091

100,0

3 707 315

100,0

3 951 943

100,0

4 073 160

100,0

8 025 103

100,0

5 808 167

100,0

5 924 251

100,0

11 732 418

100,0

Source : Prospective 1999 – 2024

2. A la lumière de l’article 4 de la convention, veuillez fournir des données détaillées sur les allocations budgétaires et les tendances (en chiffres et pourcentages absolus du budget national) pour les années 2004, 2005 et 2006 concernant la mise en œuvre de la Convention, en évaluant aussi les priorités pour les dépenses budgétaires pour ce qui suit :

éducation (différents types d’enseignement, i.e., pré-primaire, primaire, secondaire et formation professionnelle) ;

Tableau n°2 : Année 2004 : Montant en millions de FCFA

Degrés

Allocations budgétaires

Préscolaire

585

Primaire

43 222

Secondaire

13 275

Formation Professionnelle

7 999

Tableau n°3 : Année 2005 : Montant en millions de FCFA

Degrés

Allocations budgétaires

Préscolaire

420

Primaire

50 116

Secondaire

11 030

Formation Professionnelle

9 948

CPS/ Ministère de l’Education Nationale

soins de santé (différents types de services de santé, i. e. soins de santé primaire, programmes de vaccination, soins de santé pour les adolescents, VIH/SIDA et autres services de soins de santé pour les enfants, y compris l’assurance sociale) ;

Evolution du budget soins de santé primaires

Les dépenses se rapportent ici à la construction, à l’équipement et à la mise à disposition de personnel recruté sur fonds PPTE aux centres de santé communautaire.

Le budget a évolué comme suit (en FCFA)

2003 : 550 573 868

2004 : 1 817 286 054

2005 : 1 653 845 094

Evolution du budget VIH/SIDA

Il faut préciser qu’avec la mise en place du Comité Exécutif du Haut Conseil de Lutte contre le SIDA, la DAF du Ministère de la Santé depuis 2006 ne gère plus les fonds du destinés à la lutte contre le VIH/SIDA qui sont directement mis à la disposition dudit Comité.

Les dépenses avant 2006 se rapportaient à la subvention de l’Etat pour l’achat des antiretroviraux et le fonctionnement de la Cellule Nationale de Lutte contre le SIDA.

Le budget a évolué comme suit (en FCFA)

2003 : 1 322 122 970

2004 : 1 219 107 000

2005 : 1 877 448 000

Evolution du budget de la vaccination

Les fonds mis au niveau du Centre National d’Immunisation sont destinés au fonctionnement de ce dernier, pour l’achat des chaînes de froid et de leurs pièces de rechange, ainsi que l’achat de vaccins.

Le budget a évolué comme suit :

2003 :1 033 912 662

2004 : 1 199 470 000

2005 : 1 223 204 000

2006 : 1269 515 000

Source : DAF/ Ministère de la Santé

Remarque : Le constat général fait sur les points qui suivent, à savoir (c, d, e, f, g, et h) est qu’il n’existe pas de données détaillées sur les allocations budgétaires et les tendances (en chiffres et pourcentages absolus du budget national par rapport aux différents types de renseignements demandés. C’est pourquoi il n’y a aucune donnée sur certains points, tandis que pour d’autres, les données fournies ne sont que parcellaires, c’est – à dire qu’elles ne concernent q’une structure, un programme ou une période donnés.

programmes et services pour les enfants handicapés ;

¨ 2004 : 256 079 000 Fcfa dont 175 285 Fcfa pour l’Etat (soit 68, 44%)

¨2005 : 793 605 Fcfa dont 294 042 Fcfa sur budget d’Etat (soit 37, 05%)

NB : Ces données concernent uniquement la Direction Nationale du développement Social (DNDS) couvrent l’ensemble des postes budgétaires (Salaires équipements, fonctionnement, activités….). Par ailleurs la DNDS a exécuté en 2005 ses missions régaliennes pour un coût total s’élevant à137.404.201 dont 66,35% sur budget d’Etat.

Sources : Présentation de la DNDS Comité Technique 2005 et Rapport de Synthèse Journées d’Evaluation DNDS 2006)

programmes d’appui aux familles ; (Rien à renseigner)

appui aux enfants vivant en dessous du seuil de pauvreté ; (Rien à renseigner)

protection des enfants qui ont besoin de soins de santé alternatifs y compris l’appui aux institutions de soins ; (Rien à renseigner)

programmes et activités de prévention et de protection contre les mauvais traitements d’enfants, exploitation sexuelle des enfants et travail des enfants ;

programmes et services pour enfants abandonnés, y compris les enfants de la rue et particulièrement les enfants mendiants ;

programmes pour le recouvrement et la réintégration des enfants délinquants juvéniles.

Pour l’ensemble des points suivants ( f, g et h ) ci – dessus indiqués , le Gouvernement dans le cadre du Programme de Coopération Mali – UNICEF 2003 – 2007, fournit des locaux, le personnel et les fonds afférents aux dépenses locales de fonctionnement nécessaires pour l’exécution du Programme. Il finance également l’acquisition des matériels et équipements nécessaires à l’exception de ceux fournis par l’UNICEF. Il fournit des exonérations, des taxes et des impôts sur toutes les fournitures, équipements, carburants et lubrifiants fournis par l’UNICEF. Il prend en charge les dépenses en carburant, pièces détachées et maintenance des véhicules fournis par l’UNICEF.

Contribution de l’UNICEF

Le budget ci-dessous est en milliers de dollars US. La ligne budgétaire d’appui au programme sert à couvrir les coûts concernant la gestion, le fonctionnement, le suivi et évaluation du programme y compris les salaires du staff.

Tableau n°4 :

PROJET

2003

2004

2005

2006

2007

TOTAL

Projet 1

RR

85

85

85

85

85

425

OR

250

250

250

250

250

1 250

TOT

335

335

335

335

335

1 675

Projet 2

RR

150

150

150

150

150

750

OR

250

250

250

250

250

1 250

TOT

400

400

400

400

400

2 000

Appui au Programme

RR

180

180

180

180

180

900

OR

0

0

0

0

0

0

TOT

180

180

180

180

180

900

Total

RR

415

415

415

415

415

2 075

OR

500

500

500

500

500

2 500

TOT

915

915

915

915

915

4 575

Tableau n°5 : Exécution du budget du programme : 

EN 2004:

2005

2006

TOTAL

1, 124,750

943 112 USD.

597,716 USD

2, 665,578

Source : Programme de coopération Mali – UNICEF (2003 – 2007).

3. Indiquer également le montant estimatif des dépenses du secteur privé en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation

En remarque générale, la part contributive du secteur privé dans le PIB est de 2,5% (2003), 4,6% (2004), 4,1% (2005).

Le montant estimatif des dépenses du secteur privé dans le domaine de l’éducation :

Evolution du nombre d’élèves de l’enseignement public titulaires du DEF orientés vers des établissements d’enseignement secondaire général de statut privé.

Tableau n°6 :

Année d'obtention du DEF

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Nombre d'élèves allant dans le privé

3 986

2 056

5 086

4 002

5 167

6 124

Source : Direction Nationale de l’Enseignement Secondaire et Général

Evolution des effectifs des établissements publics et privés du secondaire général, 1998-99 à 2004-05

Tableau n°7 :

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Public

36 333

39 351

43 594

43 200

43 971

43 516

43 776

Privé

10 312

13 236

21 144

23 579

23 462

25 409

26 735

Total

46 645

52 587

64 738

66 779

67 433

68 925

70 511

Part des établissements publics et privés au secondaire général

Tableau n°8 :

2002/03

2003/04

2004/05

Public

65 %

63 %

62 %

Privé

35 %

37 %

38 %

Total

100 %

100 %

100 %

Source : CPS/ Ministère de l’Education Nationale.

Le montant estimatif des dépenses du secteur privé dans le domaine de la santé :

2003 : 89,2 milliards soit 60%

2004 : 91 milliards soit 55%

Source : Comptes nationaux de la santé du Mali 1999 – 2004, rapport provisoire

4. En ce qui concerne les enfants privés de milieu familial et séparés de leurs parents, fournir pour les années 2003,2004 et 2005 des données ventilées (par sexe, groupe d’âges, zones urbaines et rurales):

séparés de leurs parents :

Pendant la crise en Côte d’Ivoire, dès le début en septembre 2002, 44 000 maliens ont été rapatriés de la Côte d’Ivoire, 370 réfugiés ont demandé asile au Mali et 6100 personnes d’autres nationalités ont traversé le Mali pour regagner leurs pays. En octobre 2004, le nombre de réfugiés n’a pas augmenté significativement. Dans la situation actuelle, peu d’enfants n’étaient pas accompagnés, mais il n’existe pas de système d’enregistrement dans lequel on ferait la distinction entre les enfants accompagnés, les enfants non accompagnés et les enfants pas accompagnés de leurs parents. On ne connaît pas encore le nombre des enfants retournés de la Côte d’Ivoire depuis la crise.

placés dans des institutions ;

Tableau n°9 :

Années

Sexe

2003

2004

2005

Garçons

97

51

70

Filles

85

66

33

Total

182

117

103

adoptés sur place ou à travers des adoptions inter pays ;

Tableau n°10 :

Années

Sexe

2003

2004

2005

Garçons

89

36

42

Filles

73

51

51

Total

162

85

93

placés à travers kafalah (Aucune donnée)

5. Fournir pour les années 2003,2004 et 2005 des données ventilées par sexe, groupe d’âges, zones urbaines et sur les enfants handicapés de – 18 ans:

vivant au sein de leur famille ;

vivant en institutions ;

fréquentant des écoles ordinaires ;

fréquentant des écoles spéciales ;

non scolarisés

Bilan de quelques réalisations de la DNDS et ses services déconcentrés par rapport aux enfants handicapés

Tableau n°11 :

2003

2004

2005

Nombre d’enfants handicapés scolarisés

644

1782

811

Nombre d’enfants handicapés rééduqués

503

316

133

Nombre de salles de classes adaptées aux personnes handicapées aménagées

12

17

10

Nombre de parents d’enfants handicapés informés sensibilisés

469

697

44

Sources : Présentation de la DNDS Comité Technique 2005 et Rapport de Synthèse Journées d’Evaluation DNDS 2006

6. Fournir des données ventilées par sexe, groupe d’âges, zones urbaines et rurales pour les années 2003, 2004 et 2005 sur :

les taux de mortalité infantile et juvénile ;

Taux de mortalité infantile : 113,4 %0 (EDSMIII 1996-2000)

Taux de mortalité néonatale : 57,1%0 (EDSMIII 1996-2006)

les taux de vaccination ;

VACCINATION: DTCP3

E volution du taux d’enfants <12 mois complètement vaccinés au DTCP3 par région de 2002 à 2005

Tableau n°12 :

Régions

Niveau en fin 2002

Niveau en fin 2003

Niveau en fin 2004

Niveau atteint en 2005

Kayes

47

59

79

96

Koulikoro

63

72

83

94

Sikasso

91

91

116

92

Ségou

60

86

99

98

Mopti

71

80

79

88

Tombouctou

38

42

38

70

Gao

70

48

50

76

Kidal

56

18

38

63

Bamako

101

109

107

83

Total Mali

74

79

90%

91%

Source : rapport d’activités et bilan 2005 du Ministère de la Santé

Au titre de 2005, la moyenne nationale du taux de couverture en DTCP3 (91%) dépasse les 80% initialement fixé par le Programme Elargi de Vaccination (PEV). Ce taux empêcherait la survenue d’épidémies sur le plan épidémiologique. Toutefois, l’objectif fixé de 2005 à 2009 dans le cadre du PRODESS II (2005-2009) est le maintien du taux obtenu en 2004 à 90%.

C) les taux de malnutrition (taux de malnutrition)

La malnutrition chronique selon l’EDSM III 1996-2000 concerne 39% des garçons contre 37% de filles.

Selon le milieu de résidence, il est de43% en milieu rural contre 24% en milieu urbain.

dans le domaine de la santé des adolescents, le taux de grossesse précoce, d’infections sexuellement transmissibles (IST), l’usage de la drogue, l’abus de l’alcool et du tabac, le suicide, les problèmes de santé mentale et les accidents.

(taux de grossesse précoce)

Selon L’EDSM III 1996-2000, 8% des adolescentes de 15 ans ont eu un enfant.

(taux d’infections sexuellement transmissibles)

Toujours selon L’EDSM III, le taux d’IST chez les femmes est 7%. Il est de12% en milieu urbain contre 4,7% en milieu rural.

Chez les hommes, il est de 3,3%. En milieu urbain il est de 3,1% contre 3,4 en milieu rural.

7. En ce qui concerne la maltraitance des enfants, fournir des données ventilées par âge, sexe et type de maltraitance signalé pour les années 2003, 2004 et 2005 sur:

le nombre de cas signalés de maltraitance d’enfants;

le nombre et la proportion d’informations qui ont conduit à une décision judiciaire ou à d’autres types de suivi;

le nombre et la proportion d’enfants victimes qui ont reçu des conseils et une assistance à des fins de réadaptation.

Le phénomène de maltraitance est réel, ses manifestations sont visibles (enfants mendiants, enfants victimes de traite, enfants de la rue, etc.), mais la plupart des cas sont traités en famille et ne sont pas portés devant les autorités.

8. Fournir des données statistiques ventilées par sexe, groupe d’âges, zones urbaines et rurales sur le nombre des enfants :

(a) infectés par le VIH/SIDA (Aucune donnée)

(b) malades du VIH/SIDA

Tableau n°13 :

Age

Années

0 à 11 Mois

1 –4 ans

5-14 ans

Total

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

2003

7

9

18

17

38

46

63

72

2004

36

12

77

34

143

125

256

171

2005

6

10

15

13

14

24

35

47

Source : DNSI, Annuaire statistique 2005

à la tête d’un ménage du fait du VIH/SIDA ;

(d) orphelins du fait du VIH/SIDA vivant dans les familles élargies ou institutions

9. En ce qui concerne le droit à l’éducation, fournir pour les années 2003,2004 et 2005 des données statistiques ventilées par sexe, groupe d’âges, zones urbaines et rurales:

les taux d’alphabétisation des moins et plus de 18 ans Les taux d’alphabétisation sont de :

en 2002, 29,6% pour les plus de 12 ans ( DNSI, analyse scolaire et alphabétisation juillet 2002 )

en 2003, 24% pour l’ensemble de la population dont 32,7% pour les hommes et 15,9% pour les femmes

Source : Rapport sur le Développement humain 2005 du Ministère du Plan

les taux de scolarisation et de réussite en pourcentage des groupes d’âges concernés aux niveaux préscolaire, scolaire et secondaire dans le domaine de la formation professionnelle et de l’éducation informelle ;

Tableau n°14 : Taux Brut de scolarisation

Année Scolaire

Garçons

Filles

Total

2004/05

85,0%

63,5%

74,0%

Tableau n°15 : Taux brut de scolarisation au 1er cycle en 2003-2004 (Population 7-12 ans)

Région

Garçons

Filles

Total

Kayes

81,3%

49,6%

65,0%

Koulikoro

92,0%

61,4%

76,5%

Sikasso

73,3%

51,1%

62,0%

Ségou

76,7%

52,6%

64,4%

Mopti

54,6%

45,8%

50,1%

Tombouctou

66,9%

53,5%

60,1%

Gao

88,1%

68,4%

78,1%

Kidal

42,0%

28,2%

35,4%

Bamako

128,0%

126,1%

127,0%

Mali

81,3%

59,9%

70,5%

Tableau n°16 : Taux brut de scolarisation au 2 ème cycle 2003-2004 (Population 13-15 ans)

Région

Garçons

Filles

Total

Kayes

30,4%

11,8%

20,9%

Koulikoro

50,6%

25,0%

37,6%

Sikasso

40,3%

20,3%

30,2%

Ségou

35,2%

18,9%

26,9%

Mopti

23,3%

11,8%

17,4%

Tombouct.

23,4%

11,3%

17,2%

Gao

35,6%

18,2%

26,7%

Kidal

26,3%

12,9%

19,9%

Bamako

95,6%

82,7%

89,2%

Mali

43,7%

25,4%

34,4%

Tableau n°17 : Taux brut de scolarisation au 1er Cycle en 2004-2005 (Population 7-12 ans)

Région

Garçons

Filles

Total

Kayes

91,7%

56,2%

73,5%

Koulikoro

96,0%

64,9%

80,3%

Sikasso

75,3%

53,2%

64,1%

Ségou

80,8%

55,8%

68,1%

Mopti

55,1%

41,1%

51,5%

Tombouctou

69,7%

57,3%

63,4%

Gao

91,7%

73,7%

82,5%

Kidal

42,2%

34,0%

41,9%

Bamako

127,4%

127,2%

127,3%

Mali

85,0%

63,4%

74,0%

Tableau n°18 : Taux brut de scolarisation au 2 ème cycle en 2004-2005 (Population 13-15 ans)

Région

Garçons

Filles

Total

Kayes

35,4%

14,0%

24,4%

Koulikoro

56,3%

28,3%

42,1%

Sikasso

43,4%

22,7%

32,9%

Ségou

41,4%

22,7%

31,9%

Mopti

25,8%

14,0%

19,8%

Tombouct.

25,2%

12,9%

18,9%

Gao

38,6%

18,1%

28,2%

Kidal

26,7%

13,2%

20,3%

Bamako

96,1%

87,4%

91,8%

Mali

47,7%

28,5%

38,0%

Tableau n°19 : Couverture scolaire (TBS en %) par niveau d’enseignement

Années

Préscolaire

Fondamental

1er Cycle

Fondamental

2ème Cycle

Enseignement secondaire général

Technique & professionnel

Enseignement

Supérieur

Groupe d'âge de la population de référence pour le TBS

Nombre d’Elèves pour 100 000 Habitants

Nombre Etudiants pour 100 000 Habitants

(3-6 ans)

(7-12 ans)

(13-15 ans)

(16-18 ans)

2003/04

2,0

69,0

35,0

10,0 (17,1)*

348

286

* TBS obtenu en cumulant l’enseignement général, le technique et professionnel et l’enseignement normal, le tout rapporté à la population des 16-18 ans.

Taux de réussite à l’examen de fin de cycle (%)

Tableau n°20 :

Fondamental 1

Fondamental 2

Moyenne

Moyenne

 58

55

le nombre et la proportion d’abandons et de redoublements ;

c) Nombre et proportion d’abandons et de redoublements

Tableau n°21 : Redoublement 1er cycle :

Années

Nombre

Pourcentage

Total %

G

F

G

F

2003-2004

148273

116525

18,7

19,3

19,0

2004-2005

156433

123422

18,4

18,9

18,6

Tableau n°22: Redoublement 2è cycle

Années

Nombre

Pourcentage

Total %

G

F

G

F

2003-2004

148273

116525

23,1

25,5

24,0

2004-2005

45320

30539

23,1

25,3

23,9

Tableau n°23 : Abandon 1er cycle

Années

Pourcentage

G

F

2003-2004

2,6%

8,7%

2004-2005

2,6%

8,7%

Tableau n°24 : Description du 1 er cycle du Fondamental, évolution entre 1996-97 et 2004-05

1996-97

1997-98

1998-99

1999-00

2000-01

2001-02

2002-03

2003-04

2004-05

F1

Effectifs

183 572

198 662

213 548

203 452

231 574

247 198

269 647

290 347

304 585

Redoublants

20 811

23 841

28 216

22 420

24 678

28 952

34 236

36 111

38 645

Nouv Entrants

162 761

174 821

185 331

181 032

206 896

218 246

235 411

254 236

265 940

F2

Effectifs

153 605

180 714

198 761

191 780

204 378

230 121

241 058

256 393

274 503

Redoublants

17 573

19 755

25 509

22 330

25 443

29 551

32 506

31 206

33 348

Nouv Entrants

136 031

160 959

173 252

169 450

178 935

200 570

208 552

225 187

241 155

F3

Effectifs

141 098

154 099

182 133

192 535

201 812

209 708

235 194

255 280

270 295

Redoublants

21 549

24 227

29 040

31 823

37 670

40 577

45 927

47 676

48 929

Nouv Entrants

119 549

129 873

153 093

160 712

164 142

169 131

189 267

207 604

221 366

F4

Effectifs

122 860

136 773

152 090

166 710

188 077

201 781

199 901

228 095

250 026

Redoublants

19 135

24 586

31 017

31 448

39 476

46 024

47 377

48 904

51 846

Nouv Entrants

103 725

112 187

121 073

135 262

148 601

155 757

152 524

179 191

198 180

F5

Effectifs

100 402

117 806

131 707

142 356

162 595

181 200

191 638

199 548

225 344

Redoublants

15 867

24 991

33 053

34 225

42 850

49 005

52 493

56 552

57 426

Nouv Entrants

84 535

92 815

98 654

108 131

119 745

132 195

139 145

142 996

167 918

F6

Effectifs

83 658

99 730

110 596

118 756

137 858

144 781

157 234

167 128

181 150

Redoublants

23 412

29 446

34 893

34 718

41 640

42 460

43 350

44 349

49 850

Nouv Entrants

60 246

70 284

75 703

84 038

96 218

102 321

113 884

122 779

131 300

Total Primaire

785 195

887 784

988 835

1 015 589

1 126 294

1 214 789

1 294 672

1 396 791

1 505 903

Pop 7ans

309 840

319 228

328 901

338 866

349 134

359 713

370 612

381 842

393 411

Taux Brut d'Accès

52,5 %

54,8 %

56,3 %

53,4 %

59,3 %

60,7 %

63,5 %

66,6 %

67,6 %

Pop 12 ans

239 740

247 004

254 489

262 200

270 144

278 330

286 763

295 452

304 404

Taux d'Achèvement

25,1 %

28,5 %

29,7 %

32,1 %

35,6 %

36,8 %

39,7 %

41,6 %

43,1 %

Pop 7-12 ans

1 641 556

1 691 295

1 742 542

1 795 341

1 849 739

1 905 786

1 963 532

2 023 027

2 084 325

Taux Brut de Scolarisation

47,8%

52,5 %

56,7 %

56,6 %

60,9 %

63,7 %

65,9 %

69,0 %

72,2 %

Rétention zig zag

65,9 %

63,0 %

57,0 %

69,7 %

66,1 %

62,6 %

74,6 %

76,6 %

Rétention longitudinale

65,1 %

66,2 %

72,5 %

% de redoublants.

15,1 %

16,5 %

18,4 %

17,4 %

18,8 %

19,5 %

19,8 %

19,0 %

18,6 %

Tableau n°25 : Description du 2 nd cycle du Fondamental, évolution entre 1996-97 et 2004-05

1996-97

1997-98

1998-99

1999-00

2000-01

2001-02

2002-03

2003-04

2004-05

F7

Effectifs

39 862

49 752

59 493

69 722

77 066

86 694

98 816

120 139

128 980

Redoublants

4 314

5 707

7 498

10 637

15 918

18 366

20 346

26 301

33 253

Nouv. Entrants

35 548

44 045

51 995

59 085

61148

68 328

78 470

93 838

95 727

F8

Effectifs

32 829

37 115

43 879

53 490

59 516

64 856

70 466

80 808

97 798

Redoublants

5 748

5 285

5 758

7 331

10 709

13 036

12 676

15 123

16 186

Nouv. Entrants

27 081

31 830

38 121

46 159

48 807

51 820

57 790

65 685

81 612

F9

Effectifs

35 425

38 072

38 482

43 869

55 845

62 070

68 016

78 877

90 231

Redoublants

10 499

11 817

8 883

8 074

15 106

18 806

20 406

25 680

26 420

Nouv. Entrants

24 926

26 256

29 599

35 795

40 739

43 264

47 610

53 197

63 811

Taux de transition

108 115

124 940

141 853

167 081

192 427

213 620

237 298

279 824

317 009

Taux de transition Primaire/Collège

73,1 %

74,0 %

78,0 %

72,8 %

71,0

76,7 %

82,4 %

78,0 %

Pop 13 ans

227 752

234 653

241 762

249 088

256 635

264 411

272 423

280 677

289 182

Taux Brut d'Accès

15,6 %

18,8 %

21,5 %

23,7 %

23,8 %

25,8 %

28,8 %

33,4 %

33,1 %

Pop 15 ans

205 543

211 771

218 188

224 799

231 610

238 628

245 858

253 308

260 983

Taux d'Achèvement

12,1 %

12,4 %

13,6 %

15,9 %

17,6 %

18,1 %

19,4 %

21,0 %

24,5 %

Pop 13-15 ans

649 657

669 342

689 623

710 519

732 047

754 228

777 081

800 627

824 886

Taux Brut de Scolarisation

16,6 %

18,7 %

20,6 %

23,5 %

26,3 %

28,3 %

30,5 %

35,0 %

38,4 %

Rétention zig zag

87 %

80 %

83 %

73 %

75 %

78 %

77 %

84 %

Rétention longitudinale

83 %

81 %

78 %

73 %

78 %

78 %

81 %

% de redoublants.

19,0 %

18,3 %

15,6 %

15,6 %

21,7 %

23,5 %

22,5 %

24,0 %

23,9 %

Tableau n°26 : Description Enseignement secondaire général entre 2002/03 et 2004/05.

2002-03

2003-04

2004-05

F10

Effectifs

26 605

26 400

27 106

Redoublants

6 602

6 108

6 437

Nouv Entrants

20 003

20 292

20 669

F11

Effectifs

17 884

18 597

20 052

Redoublants

4 478

3 227

4 286

Nouv Entrants

13 406

15 369

15 765

F12

Effectifs

22 944

23 928

23 353

Redoublants

11 977

10 659

11 603

Nouv Entrants

10 968

13 269

11749

Total Lycée

67 433

68 925

70 510

Tx transition collège

46,2 %

42,6 %

38,8 %

Pop 16 ans

233 564

240 641

247 932

Taux Brut d'Accès

8,6 %

8,4 %

8,3 %

Pop 18 ans

210 789

217 176

223 756

Taux d'Achèvement

5,2 %

6,1 %

5,3 %

Pop 16-18 ans

666 237

686 424

707 222

Taux Brut de Scolarisation

10,1 %

10,0 %

9,9 %

Rétention zig zag

76,6 %

59,9 %

Rétention longitudinale

% de redoublants.

34,2 %

29,0 %

31,4 %

Tableau n°27 : Proportion (%) de redoublants par classe dans l’enseignement général, 1996-2004

1996-97

1997-98

1998-99

1999-00

2000-01

2001-02

2002-03

2003-04

2004-05

Fondamental 1

15,1

16,5

18,4

17,4

18,8

19,5

19,8

19,0

18,6

1 ère année

11,3

12,0

13,2

11,0

10,7

11,7

12,7

12,4

12,7

2 ème année

11,4

10,9

12,8

11,6

12,4

12,8

13,5

12,2

12,2

3 ème année

15,3

15,7

15,9

16,5

18,7

19,3

19,5

18,7

18,1

4 ème année

15,6

18,0

20,4

18,9

21,0

22,8

23,7

21,4

20,7

5 ème année

15,8

21,2

25,1

24,0

26,4

27,0

27,4

28,3

25,5

6 ème année

28,0

29,5

31,5

29,2

30,2

29,3

27,6

26,5

27,5

Fondamental 2

19,0

18,3

15,6

15,6

21,7

23,5

22,5

24,0

24,0

7 ème année

10,8

11,5

12,6

15,3

20,7

21,2

20,6

21,9

25,8

8 ème année

17,5

14,2

13,1

13,7

18,0

20,1

18,0

18,7

16,6

9 ème année

29,6

31,0

23,1

18,4

27,0

30,3

30,0

32,6

29,3

Secondaire Gal

34,2

29,0

2 nde

24,8

23,1

1ère

25,0

17,4

Terminale

52,2

44,5

ratio maître/ élèves et nombre d’enfants par classe ;

d) Nombre d’élèves par enseignant et par classe

Tableau n°28 : Ratio élève/maitre

Année

1 er cycle

2è cycle

2003-2004

57

41

2004-2005

54

38

nombre d’enfants fréquentant les écoles coraniques.

Nombre d’enfants fréquentant une école coranique : Non disponible par la CPS/MEN

Tableau n°29 :

Année

1 er cycle

2è cycle

2003-2004

140.194

12.911

2004-2005

166.015

16.729

Source : CPS/ Ministère de l’Education

10. Veuillez fournir des données statistiques détaillées (y compris les données par sexe, âge et types d’infractions) couvrant les années 2003, 2004 et 2005, en particulier sur le nombre de :

personnes de moins de 18ans qui aurait commis un crime, selon la police ;

Tableau n°30 : Enfants en conflit avec la loi dans les structures d’interpellation et de détention selon le sexe :

Années

Effectifs

Pourcentages

Garçons

Filles

Total

% garçons

% filles

Total

2003

232

73

305

76,07

23,93

100,00

2004

286

106

392

72,96

27,04

100,00

2005

483

222

705

68,51

31,49

100,00

Total

1001

401

1402

71,40

28,60

100,00

Source : CNDIFE, rapport enquête sur l’enfant en situation difficile, y compris en conflit avec la loi ( 2005 )

le nombre de personnes de moins de 18 ans qui ont été inculpés d’une infraction et, parmi elles, le nombre de personnes condamnées et le type de peine ou sanction qui a été prononcé, y compris la durée des peines privatives de liberté ;

Tableau n°31 : Nombre d’enfants en détention ou ayant été détenus

Nombre d'enfants en détention ou ayant été détenus

Années

Garçons

Filles

Garçons+Filles

% garçons

% filles

2003

86

37

123

69,92

30,08

2004

168

33

201

83,58

16,44

2005

216

114

330

65,45

34,55

Total

470

184

654

71,87

28,13

Pourcentage d’enfants en détention ou ayant été détenus par rapport aux enfants en conflit avec la loi  sur les 3 ans : 654/1402*100 = 46,65 %

Pourcentage de Garçons en détention ou ayant été détenus = 470/654*100 = 71,87 %

Pourcentage de Filles en détention ou ayant été détenus = 184/654*100 = 28,13 %

Source : CNDIFE, rapport enquête sur l’enfant en situation difficile, y compris en conflit avec la loi ( 2005 )

Le nombre de centres de détention pour personnes de moins de 18 ans en conflit avec la loi et leur capacité d’accueil ;

Le Centre de détention et de réinsertion de Bollé avec une capacité d’accueil de 64 est le seul spécialisé pour mineurs. Au niveau de trois capitales régionales sur huit il existe des quartiers pour mineurs dans les centres de détention pour adultes dont la capacité va de trois à cinq.

Le nombre de personnes de moins de 18 ans détenues dans ces centres et de personnes de moins de 18 ans détenues dans des établissements pour adultes ;

Tableau n°32 :

Désignation

Nombre de femmes

Nombre d’hommes

Total

Observations

détenus

116 femmes

19 filles mineures

4232 hommes

120 garçons mineurs

4487

Source : DNAPES octobre 2006.

Le nombre de personnes de moins de 18 ans en détention avant jugement et la durée moyenne de leur détention ;

La durée légale de détention préventive pour le délit est de trois mois et d’un an pour les crimes. Cependant, ces dispositions ne sont pas toujours observées dans la pratique. Par exemple une enquête réalisée en 2006 dans le centre de Bollé donne le résultat ci – après :

Tableau n°33 : RAPPORT DU CENTRE DE DETENTION ET DE REEDUCATION DE BOLLE MINEUR

Infraction

NOMBRE

Durée de prévention

Vol

16

1 mois à 16 mois

Pédophilie

2

1 à 20 mois

Assassinat

1

13 mois

Complicité de Viol

1

8 mois

Disposition de bien d’autrui

1

Coup Blessure Volontaire

1

10 mois

Coup mortel

1

19 mois

Vol et tentative

1

6 mois

Outrage et violence

1

1 mois

Viol et complicité

2

Vol qualifié

2

Cons de stupéfiant menace de mort

1

Vol qualifié et assassinat

1

19 mois

Exercice illicite de jeu de hasard dommage de bien

1

1 mois

Vol et trouble à l’ordre public

1

9 mois

TOTAL

33

EXTRAIT DU RAPPORT DE L’ANNEE 2005

Le nombre de cas signalés de sévices et de mauvais traitements infligés à des personnes de moins de 18 ans au moment de leur arrestation ou pendant leur détention ; (Rien à renseigner)

Le nombre de personnes de moins de 18 ans jugées et condamnées en tant qu’adultes.

(Rien à renseigner)

11. En ce qui concerne les mesures spéciales de protection, fournir pour les années 2003, 2004 et 2005 des statistiques ventilées par sexe, âge et zones urbaines et rurales sur:

le nombre d’enfants  victimes d’exploitation sexuelle (prostitution, pornographie et traite) et le nombre d’enfants ayant eu accès à des services de réadaptation et à d’autres formes d’assistance ;

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, dans sa lettre n° 1017/MSIPC – SG du 21 juin 2005 adressée à la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a fait constater l’accroissement des infractions d’attentats aux mœurs dans le District de Bamako. Il a été dénombré du 1er /01 au 31/03/ 2005 :

03 enfants de moins de 13 ans victimes de pédophilie ;

06 enfants de moins de 13 ans victimes de pédophilie ;

05 filles de moins de 15 ans victimes de viol ;

02 filles de moins de 15 ans victimes de viol en bande ;

10 filles de moins de 15 ans victimes d’attentat à la pudeur.

le nombre d’enfants toxicomanes et ceux d’entre eux qui ont reçu un traitement et une assistance à des fins de réadaptation et de réinsertion ; (Rien à renseigner)

Le nombre d’enfants qui travaillent et en indiquant le type d’activités ;

Tableau n°34 : Enfants âgés de 5 à 17 ans selon le sexe, le type d’activité et le milieu de résidence

Sexe

Activité

Urbain

% No.

Rural

% No.

Total

% No.

Garçons

Travail uniquement a

29,8

211347

49,3

791733

43,3

1003080

Etudes uniquement b

33,5

237915

11,5

185238

18,3

423153

Travail et Etudes c

26,5

188205

24,9

399327

25,4

587532

Total Travail*

56,3

399553

74,2

1191060

68,7

1590613

Total Etudes**

60,0

426121

36,4

584564

43,6

1010685

Inoccupés

10,2

72401

14,3

229440

13,0

301841

Filles

Travail uniquement a

35,9

256435

48,3

676523

44,1

932958

Etudes uniquement b

21,9

156328

9,7

136392

13,8

292720

Travail et Etudesc

32,7

233868

19,3

270604

23,8

504472

Total Travail*

68,6

490302

67,6

947128

68,0

1437430

Total Etudes**

54,6

390196

29,1

406997

37,7

797193

Inoccupés

9,6

68315

22,6

316761

18,2

385076

Total

Travail uniquement a

32,8

467782

48,8

1468256

43,7

1936038

Etudes uniquement b

27,7

394244

10,7

321630

16,2

715874

Travail et Etudes c

29,6

422073

22,3

669931

24,6

1092004

Total Travail*

62,5

889855

71,1

2138188

68,3

3028043

Total Etudes**

57,3

816317

33,0

991561

40,8

1807878

Inoccupés

9,9

140716

18,2

546202

15,5

686918

* “Total travail” se réfère aux enfants qui travaillent uniquement et à ceux qui travaillent et qui vont à l’école, c’est-à-dire a+c.

** “Total Etudes” se réfère aux enfants qui vont à l’école uniquement et à ceux qui travaillent et qui vont à l’école, c’est-à-dire b+c.

Source : ENTE – Mali 2005

Tableau 34 : Statut d’activité des enfants selon le sexe et le groupe d’âge

Statut d’activité

5-9 ans

10-14 ans

15-17 ans

Garçons

Filles

Total

Garçons

Filles

Total

Garçons

Filles

Total

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

N 0 .

%

Travail uniquement

418965

39,5

389337

39,3

808302

39,4

339842

41,2

336531

42,7

676373

41,9

244274

56,9

207089

61,4

451363

58,9

Etudes uniquement

198327

18,7

149372

15,1

347699

16,9

155998

18,9

122478

15,6

278476

17,3

68828

16,0

20871

6,2

89699

11,7

Travail et Etudes

200203

18,9

175610

17,7

375813

18,3

287391

34,8

248395

31,5

535786

33,2

99939

23,3

80467

23,9

180406

23,5

Inoccupés

243194

22,9

276499

27,9

519693

25,3

42157

5,1

79940

10,2

122097

7,6

16491

3,8

28637

8,5

45128

5,9

Total Travail

619167

58,4

564947

57,0

1184114

57,7

627233

76,0

584926

74,3

1212159

75,2

344213

80,1

287557

85,3

631770

82,4

Total Etudes

398530

37,6

324981

32,8

723511

35,3

443389

53,7

370873

47,1

814262

50,5

168766

39,3

101338

30,1

270104

35,2

ENTE – Mali 2005

Tableau 35: Nombre et pourcentage d'enfants âgés de 5 à 17 ans effectuant un travail dangereux

selon le sexe, l'âge et le secteur d'activité

Total- Travail

Travail dangereux

dommageable

Nombre

%

Garçons

5-9

619167

382639

61,8

10-14

574807

399088

69,4

15-17

115025

83204

72,3

Total

1308999

864931

66,1

Filles

5-9

564947

348504

61,7

10-14

493568

332320

67,3

15-17

83215

62026

74,5

Total

1141730

742850

65,1

Ensemble

5-9

1184114

731143

61,7

10-14

1068376

731408

68,5

15-17

198239

145229

73,3

Total

2450729

1607780

65,6

Tableau n°36:

Secteur d'activité

Agriculture, chasse, sylviculture

1435311

1002599

69,9

Pêche, pisciculture, aquaculture

9826

6376

64,9

Activités extractives

547

547

100,0

Activités de fabrication

46140

34769

75,4

Construction

11271

11271

100,0

Commerce, réparation de véhicules automobiles et d'articles

29704

22014

74,1

Transports, activités des auxiliaires de transport en Commun

6603

6270

95,0

Immobilier, location et service aux entreprises

2084

469

22,5

Education

22566

3133

13,9

Activité de santé et d'action sociale

789

350

44,4

Activité à caractère collectif ou personnel

1945

1394

71,7

Activité des ménages en tant qu'employeurs de personnel dom

845955

502801

59,4

Source : Enquête Nationale sur le Travail des Enfants au Mali (ENTE 2005)

Le nombre d’enfants vivant et/ou travaillant dans la rue et d’enfants mendiants

Tableau 37 : Nombre et pourcentage d'enfants âgés de 5 à 17 ans effectuant un travail dommageable

selon le lieu de travail, le sexe, l'âge et le milieu de résidence

Localisation du travail

Au domicile

familial

Au domicile de l'employeur

Bureau officiel

Industrie/

Usine

Plantation/

Champ/Jardin

Construction/

Site de carrière

Boutique/Marché

/Kiosque

Différentes places

(emploi mobile)

Dans la rue

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Garçons

5-9

158898

26,6

1145

0,2

9203

1,5

328

0,1

381915

64

1018

0,2

3385

0,6

38002

6,4

2717

0,5

10-14

61137

10,8

2748

0,5

10917

1,9

0

0

439384

77,9

328

0,1

5632

1

39394

7

4243

0,8

15-17

7867

6,8

884

0,8

1221

1,1

0

0

86143

74,9

0

0

4112

3,6

11334

9,9

3464

3

Total

227902

17,9

4777

0,4

21341

1,7

328

0

907442

71,1

1346

0,1

13129

1

88730

7

10424

0,8

Filles

5-9

317558

57,5

1435

0,3

7566

1,4

213022

38,6

0

0

1077

0,2

9090

1,6

2232

0,4

10-14

218043

45,1

8599

1,8

7210

1,5

236017

48,8

333

0,1

4054

0,8

7240

1,5

1958

0,4

15-17

29920

36

13908

16,7

0

0

33495

40,3

547

0,7

1781

2,1

2577

3,1

988

1,2

Total

565521

50,6

23942

2,1

14776

1,3

482534

43,1

880

0,1

6912

0,6

18907

1,7

5178

0,5

Ensemble

5-9

476456

41,5

2580

0,2

16769

1,5

328

0

594937

51,8

1018

0,1

4463

0,4

47092

4,1

4950

0,4

10-14

279180

26,7

11347

1,1

18127

1,7

0

0

675402

64,5

661

0,1

9685

0,9

46634

4,5

6201

0,6

15-17

37787

19,1

14792

7,5

1221

0,6

0

0

119638

60,3

547

0,3

5893

3

13911

7

4452

2,2

Total

793423

33,1

28719

1,2

36117

1,5

328

0

1389977

58,1

2226

0,1

20041

0,8

107637

4,5

15603

0,7

Milieu

Zone urbaine

298674

48

23962

3,8

13470

2,2

328

0,1

245646

39,4

748

0,1

10449

1,7

19065

3,1

10515

1,7

Zone rurale

494749

27,9

4757

0,3

22647

1,3

0

0

1144331

64,6

1477

0,1

9591

0,5

88572

5

5087

0,3

Total

793423

33,1

28719

1,2

36117

1,5

328

0

1389977

58,1

2225

0,1

20040

0,8

107637

4,5

15602

0,7

Source : Enquête Nationale sur le Travail des Enfants au Mali (ENTE 2005)

Tableau n°38 : Répartition des enfants mendiants par raison de mendicité Age et sexe

Type de handicap

Tranches d’âge

< 7 ans

7- 12ans

13- 15 ans

16- 18 ans

Total

Handicap

G

35

140

93

104

F

31

242

153

112

T

66

242

153

112

Indigence

G

31

295

451

389

F

9

261

55

419

T

40

556

500

792

Orphelin

G

187

422

287

207

F

94

345

194

226

T

281

787

478

428

Maladie sociale

G

156

65

155

215

F

59

106

155

84

T

215

171

310

299

Talibé

G

889

3415

2071

692

F

20

108

101

81

T

909

3523

2135

773

Autres

G

4627

4322

1550

514

F

41

106

82

446

T

4668

4428

1632

961

Total

G

F

T

Source : résultat de l’enquête statistique 2005 (Système d’Information Sociale )

B- mesures d’application générales :

Le comité souhaiterait bien recevoir des informations sur les activités destinées à donner suite aux recommandations figurant dans ses précédentes observations finales relatives au rapport initial du Mali (CRC/C/3/Add. 53) qui n’ont pas encore été pleinement appliquées, en particulier celles concernant : les mesures prises pour assurer l’exercice effectif des droits fondamentaux et la protection contre toute forme de discrimination de certains groupes d’enfants vulnérables, notamment les enfants handicapés et les enfants mendiants ; l’enregistrement des naissances, les châtiments corporels et les mauvais traitements ; le délaissement et les sévices ; les mutilations génitales féminines et les mariages précoces et forcés ; l’exploitation économique et la réforme du système de justice pour mineurs.

Des insuffisances persistent dans l’application de ces recommandations malgré les efforts fournis çà et là. C’est ainsi que :

Pour les enfants handicapés de nombreuses réalisations sont faites dans le sens de leur réhabilitation.

Tableau n°39 :

Réalisation 2003

Réalisation 2004

Réalisation 2005

Nbre d’enfants handicapés scolarisés

644

1782

811

Nbre d’enfants handicapés rééduqués

503

316

133

Nbre de salles de classes adaptées aux personnes handicapées aménagées

12

17

10

Nbre de parents d’enfants handicapés informés sensibilisés

469

697

44 comités régionaux et locaux RBC ( Réadaptation à Base Communautaire) mis en place

Source : résultat de l’enquête statistique 2005 (Système d’Information Sociale)

Pour les enfants mendiants des initiatives de formation en vue de leur réinsertion dans le tissu social ont été menées (en 2005 la Direction Nationale du Développement Social a placé 100 enfants auprès de maîtres artisans et 98 ont réussi).

Pour l’enregistrement des naissances : le Gouvernement du mali a adopté la Loi N°06-024 du 28 juin 2006 régissant l’état civil au Mali, qui accorde la gratuité des déclarations de naissance. En 2006, plus de 10.000 enfants ont bénéficié de jugements supplétifs.

Pour les autres formes de violences faites aux enfants (les châtiments corporels et les mauvais traitements ; le délaissement et les sévices ; les mutilations génitales féminines et les mariages précoces et forcés ; l’exploitation économique) les actions se poursuivent et se renforcent. C’est ainsi que des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer ont été effectuées dans toutes les régions du Mali et le District de Bamako lors de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain dont le thème portait sur la violence faite aux enfants

Indiquer si la convention a été directement invoquée devant les tribunaux internes et si oui, donner des exemples.

A ce jour, les acteurs de la justice (magistrats et avocats) évoquent rarement la Convention devant les tribunaux. Cependant, ils font référence au Code de Protection de l’Enfant qui prend en charge l’essentiel des mesures prises dans la Convention.

Fournir des renseignements sur le mandat, le degré d’indépendance et les activités de la commission nationale consultative des droits de l’Homme et du Médiateur et indiquer si cette dernière institution a été créée en vertu d’un texte de loi. Fournir en particulier des renseignements sur les activités de la commission relative à l’application de la convention et, si cela relève du mandat de la commission, sur le nombre de plaintes individuelles ayant traits à des violations présumées des droits des enfants qui ont été reçues et sur les mesures prises à la suite de ces plaintes.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme a été créée par le décret n°06-117/P-RM du 16 mars 2006. L’article 1er de ce décret fait de la Commission un organe consultatif et de prévention, placé sous la tutelle du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. L’article 2 du même décret stipule que « la Commission Nationale des droits de l’Homme a pour mission de contribuer à la promotion, à la protection des droits de l’Homme et de prévenir la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Elle est chargée notamment de :

formuler à titre consultatif, des recommandations à l’attention du gouvernement ou toute autorité compétente sur toutes questions relatives aux droits humains ;

attirer l’attention des pouvoirs publics sur toutes décisions ou actions susceptibles de porter atteinte aux droits de l’Homme ;

recommander au Gouvernement toutes décisions ou actions susceptibles de promouvoir ou de protéger les droits humains ;

encourager l’harmonisation de la législation nationale avec les instruments internationaux relatifs aux droits humains ;

sensibiliser l’opinion publique et l’administration par l’information, l’éducation, la communication et tous autres moyens adéquats sur les questions de droits de l’Homme ;

contribuer en cas de besoin à l’élaboration des rapports que le Gouvernement doit présenter aux organisations internationales en application de ses obligations conventionnelles dans le domaine des droits humains ;

élaborer à l’attention du Gouvernement un rapport annuel sur l’état des droits humains ;

entreprendre des actions d’information et de sensibilisation pour prévenir la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ;

effectuer régulièrement des visites dans les lieux de détention et informer le Gouvernement sur la situation carcérale des détenus.

L’article 12 du décret précise par ailleurs que «  la Commission fonctionne de manière autonome. Elle se saisit de toutes questions relevant de sa compétence et peut demander aux ministres concernés de fournir des informations sur une question qui ressort particulièrement de leur compétence.

Organe nouvellement créé (16 mars 2006), le bureau de la Commission a été installé en novembre 2006. il prévoit, entre autres, dans son programme d’activités 2007 la réalisation d’une étude sur l’état d’application de la CEDEF et du Protocole de Maputo, une étude sur l’état d’application de la CDE, la vulgarisation du Code de Protection de l’Enfant, etc.

Quant au Médiateur de la République, il a été créé par la loi n° 97-022 du 14 mars 1997.

L’article 1er de cette loi est très clair sur l’indépendance et le mandat du Médiateur de la République. « Il est institué un Médiateur de la République, autorité indépendante qui reçoit, dans les conditions fixées par la présente loi, les réclamations concernant le fonctionnement des Administrations de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et de tout organisme investi d’une mission de service public dans leurs relations avec les administrés.

Dans l’exercice de ses attributions, le Médiateur de la République ne reçoit d’instruction d’aucune autre autorité ».

L’article 2 précise aussi qu’il est nommé pour sept ans et qu’il ne peut être mis fin à ses fonctions avant l’expiration de ce délai qu’en cas d’empêchement ou de faute grave constaté par la Cour Suprême … »

Fournir de plus amples renseignements sur la coordination entre les différents organismes publics chargés d’appliquer la convention.

Il existe un organe consultatif dénommé comité interministériel qui regroupe un représentant par département ministériel présidé par le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Il est chargé de:

étudier et donner son avis sur tous les dossiers qui lui sont soumis par le Ministre chargé de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille ;

suivre et procéder à l’évaluation de la mise en œuvre par les départements des recommandations et mesures en faveur de la femme, de l’enfant et de la famille ;

suivre et évaluer les actions et initiatives des associations et ONG en faveur de la femme, de l’enfant et de la famille.

La nature transversale des interventions du Ministre chargé de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et l’insuffisance de vulgarisation des réalisations fondamentales en matière de promotion de la femme et de l’enfant rendent invisibles beaucoup d’actions menées dans la mise en œuvre des différents plans et programmes.

Le manque d’indicateurs d’efficacité et l’insuffisance des mécanismes internes de suivi et d’évaluation des Programmes, sont autant de raisons qui n’ont souvent pas permis de faire une appréciation objective dans le domaine de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.

La collaboration entre le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et les autres partenaires notamment les départements ministériels et les organisations de la société civile, demeure insuffisante. Cela tient au fait que la dimension qualitative des résultats sectoriels n’est pas toujours recherchée dans les évaluations menées au niveau des autres départements.

Fournir des renseignements sur le contenu et l’application du Plan d’Action National et indiquer s’il couvre tous les domaines visés par la convention et tient compte de l’objet et du but du document  intitulé « un monde digne des enfants » adoptés par l’Assemblée générale des nations unies à sa session extraordinaire sur les enfants de 2002.

Il n’existe toujours pas un Plan d’action national pour la survie, le développement, la protection et la participation de l’enfant. Toutefois, un Plan d’action national pour la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille et des programmes sectoriels qui répondent aux domaines visés par la convention.

Fournir des renseignements sur les procédures de collecte des données et les organes qui y prennent une part active.

Il existe une Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique chargée de centraliser les données collectées (par enquête, recensement,) par elle même ou par d’autres structures de planification, de statistique, d’information et de documentation.

Fournir des renseignements à jour sur les efforts visant à diffuser la convention, le rapport de l’Etat partie et les précédentes observations finales du comité (CRC/C/15/Add.113).

Pour diffuser la Convention, le Gouvernement ont œuvré pour l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de formation, d’information et de sensibilisation. C’est ainsi deux noyaux de formateurs sur la CDE et la Justice pour Mineurs comprenant de 40 agents chacun issus des services publics (social, justice, sécurité, ONG) ont mis en place. Des manuels de formation ont été élaborés. Ceci a permis de mener des activités de vulgarisation jusqu’au niveau des communautés locales. En 2004, 77 membres des organisations de communicateurs modernes et traditionnels ont été formés.

A cela il faut ajouter la confection d’affiches, de panneaux et la production et présentation d’œuvres artistiques et culturelles sur les droits de l’enfant en général et la Convention en particulier.

Quant au rapport de l’Etat partie et les précédentes observations finales du comité, ils ont fait l’objet de restitution et de large diffusion. En outre, ils constituent des fiches pédagogiques pour les guides de formateurs.

Fournir des renseignements à jour sur les efforts visant à former et sensibiliser à la convention et aux droits de l’homme en général les enfants, les parents, les enseignants, les travailleurs sociaux et d’autres catégories professionnelles travaillant avec et en faveur des enfants. ( VOIR 7 )

Fournir des renseignements à jour sur la coopération entre l’Etat partie et la communauté internationale, y compris les organisations non gouvernementales, dans le cadre des efforts visant à mettre en œuvre la convention.

La coopération pour la protection des enfants a toujours été un des axes prioritaires dans les interventions du Gouvernement du Mali. C’est pourquoi le Mali a adhéré aux différents traités additionnels ou facultatifs à la Convention. Il a aussi signé des accords de coopération bi et multilatéraux. Le Mali participe régulièrement aux rencontres internationales et en organise. Il veille au suivi de la mise en œuvre des décisions prises lors de ces rencontres.

Dans le cadre de la collaboration avec les ONG, il est mis en place un organe dénommé « Commission paritaire Gouvernement – Associations – Organisations Non Gouvernementales pour la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. » Cette commission est chargée de:

coordonner les stratégies et actions des associations et ONG en matière de promotion de la femme, de l’enfant et de la famille ;

formuler des recommandations et donner son avis sur la politique du Gouvernement permettant la prise en compte des femmes, des enfants dans les projets et programmes nationaux de développement.

Indiquer quelles sont les questions touchant les enfants que l’Etat partie considère comme des priorités auxquelles il faut s’atteler d’urgence dans le cadre de l’application de la convention.

Malgré les efforts fournis des questions touchant les enfants demeurent auxquelles il s’attaquer :

a) Au plan environnement juridique :

Il y a des contraintes majeures concernant l’environnement juridique en faveur des enfants qui sont :

des vides juridiques importants subsistent sur certains abus ;

les populations et les professionnels sont sous informés sur les droits des enfants, les lois en leur faveur et les recours possibles tant juridiques que sociaux ;

les dispositifs d’intervention de la justice pour mineurs restent faibles, notamment par un nombre insuffisant de juges pour enfants, réduisant de ce fait l’accès à la justice pour ceux-ci ;

les capacités des structures de prises en charge et d’assistances aux enfants restent faibles.

b) Par rapport aux types de droits :

La situation actuelle doit amener l’Etat partie à renforcer ses actions dans les domaines ci – après qui constituent des priorités :

La scolarisation des filles ;

La prise en charge des enfants handicapés ;

La pratique de l’excision ;

La mendicité des enfants ;

La traite des enfants ;

La malnutrition des enfants ;

La justice pour mineurs.

c) Au plan stratégique :

Dans le cadre de la collecte des données des prises de position efficaces en faveur des enfants les plus vulnérables sont aussi freinées par le manque d’information, quantitatives et qualitatives, les concernant. Des efforts sont faits pour améliorer l’information mais de façon encore très limitée, des études sont menées sur certains groupes d’enfants mais sans diffusion nationale des résultats, le Ministère du développement social et le Ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille font les premiers pas pour développer un système d’information mais ne sont pas coordonnés et l’information sur les enfants vulnérables n’est pas encore systématiquement collectée ni centralisée, et donc reste pour la plus grande partie méconnue. Au manque d’efficacité des systèmes d’information de l’Etat pour relever les cas des enfants victimes de VAEN s’ajoute le fait que les populations ne signalent pas les cas d’abus aux autorités compétentes et que les données issues des systèmes d’information statistiques performants, comme la santé et l’éducation, ne sont pas mises à disposition de façon large et régulière.

En ce qui concerne les mécanismes de prise en charge, le déterminant majeur à ce niveau est le faible niveau d’éducation, d’information et de connaissance des besoins de l’enfant par ceux qui assurent sa prise en charge.Cela est souvent lié d’une part à un manque d’opportunités permettant aux familles de disposer des informations nécessaires à une prise en charge intégrée au niveau familial des besoins de l’enfant et d’autre part à l’insuffisance de l’offre et de l’utilisation des services de protection des enfants.A cela, il faut ajouter l’inexistence de mécanismes d’appréciation de l’impact des efforts de réadaptation physique, psychologique et de réinsertion sociale menées par les structures de prise en charge des enfants victimes de VAEN.

Dans le cadre de la coordination des actions : la synergie de l’intervention des différents partenaires est réelle mais son efficacité rencontre des freins fonctionnels (procédures, concertation, ...) et l’articulation des actions autour des Objectifs de Développement du Millénaire pour faire des droits humains un moteur pour la protection des enfants/femmes les plus vulnérables, n’en est qu’à ses débuts.

DEUXIEME PARTIE

Faire parvenir au Comité des exemplaires du texte de la convention relative aux droits de l’enfant dans toutes les langues officielles de l’Etat partie et dans d’autres langues ou dialectes, si elle est traduite. Transmettre si possible ces textes sous forme électronique.

TROISIEME PARTIE

Sous cette rubrique, l’Etat partie est invité, selon qu’il conviendra, à mettre à jour brièvement (trois pages maximum) les renseignements contenus dans le rapport en ce qui concerne :

les nouveaux textes de loi;

les nouvelles institutions ;

les politiques mises en œuvre récemment ;

les programmes et projets entrepris récemment et leur portée.

Les nouveaux projets ou textes de loi :

Le projet de Code des Personnes et de la Famille ;

Loi n° 06- 024 du 28 juin 2006 régissant l’état civil au Mali,

Loi n° 06-028 du 29 juin 2006 fixant les règles relatives à la prévention, à la prise en charge et au contrôle du VIH/SIDA ;

Décret n°05-350 /P-RM du 04 août 2005 relative à la prise en charge gratuite de la césarienne ;

Décret n°05-147 /P-RM du 31 mars 2005 relative à la gratuité des Antirétroviraux.

Décret n° 06-118/P-RM du 16 mars 2006 fixant les détails des attributions du Délégué à la Protection de l’Enfance ;

Décret n° 06-282/P-RM du 11 juillet 2006 portant création, composition et fonctionnement du Conseil National de la Famille ;

Décret n°06-006/P-RM du 11 janvier 2006 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Centre d’Accueil et de Placement Familial ;

Arrêté n° 06- 1940/MPFEF-SG du 08 septembre 2006 portant création du Comité National de Suivi des Programmes de lutte contre la Traite des Enfants au Mali.

Les nouvelles institutions : il faut noter la création de nouvelles institutions privées d’accueil et de placement pour enfants de 0 à 05 ans :

Association pour la Survie de l’Enfant au Mali (ASE Mali) ;

Association pour la Survie de la Mère et de l’Enfant (Assurem Rue Mali) ; Falatow Jigiya so, Gospel Ministries ; Jekaabara, Mond’Action et l’Association Zankèye Ladabo Henna…

De nouveaux Centres d’Ecoute Communautaires: Kati , Association pour la promotion juridico-économique de la Femme et de l’Enfant (PROMODEF), l’Association Zankèye Faaba , l’Association pour la Jeunesse et le Développement du Mali (AJDM), l’Association Faso Nietaa Wale,etc.

Les politiques nouvellement mises en œuvre  :

Politique nationale de prise en charge des Orphelins et vulnérables du SIDA ;

Les programmes et projets nouvellement mis en œuvre et leur portée :

Programme National d’Education Civique ;

Projet de Création et de renforcement de Comités Locaux de Vigilance (CLV) contre la traite des enfants dans les cercles de Kangaba, Nara et Dioïla, région de Koulikoro. Le PA4 ;

Projet de mise en place d’un système de monitoring pour les enfants vulnérables dans les écoles du cercle de Kolondiéba;

PA5 : Appui à l’Education formelle et non formelle des enfants à risque victimes de traite dans les cercles de San et de Koutiala (ONG Gardem) par le BIT/ LUTRENA en collaboration avec l’Etat et les ONG ;

Programme d’Investissement Sectoriel d’Education (PISE II).

QUATRIEME PARTIE

Ce qui suit est une liste préliminaire de questions d’importance (sans compter les questions déjà couvertes dans la première partie) que le comité peut couvrir lors du dialogue avec l’Etat. Elles ne nécessitent pas de réponses écrites. Cette liste n’est pas exhaustive dans la mesure où d’autres questions pourraient être soulevées au cours du dialogue.

La non-discrimination en général et en particulier la discrimination envers les filles, les enfants handicapés, les enfants de la rue, les enfants mendiants, les enfants nés hors mariage,les enfants en conflit avec la loi et les enfants vivant en milieu rural.

La stratégie du Mali en matière de réduction de la pauvreté.

La sécurité sociale et le niveau de vie, en particulier les niveaux élevés de pauvreté.

Le respect des points de vue de l’enfant surtout à l’intérieur du cadre familial, de l’école, des institutions de soins, de la communauté et dans les procédures administratives et judiciaires.

Les dispositions juridiques règlementant l’adoption au niveau national et au niveau inter-Etats et la réunification de même que les informations sur la kafalah.

Le châtiment corporel dans la famille, les écoles et d’autres institutions.

Les mauvais traitements d’enfants, la négligence et la violence domestique.

Les pratiques traditionnelles nocives, en particulier la mutilation génitale féminine et les mariages précoces et forcés.

Le VIH/SIDA- mesures préventives et assistance aux orphelins du SIDA.

La qualité de l’instruction, en particulier les niveaux d’alphabétisation et le nombre d’enseignants qualifiés.

Les enfants de la rue et les enfants mendiants.

L’exploitation économique, y compris le travail des enfants.

L’exploitation sexuelle et la prostitution.

L’administration de la justice chez les enfants, y compris les alternatives en matière de privation de liberté.

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