Nb = nombre; % = pourcentage des candidats élus/pourcentage des candidats présentés.
Tableau 2 : Candidats aux sénatoriales par sexe
Sexe |
Homme |
Femme |
Total |
|||||
Candidats |
Nb |
% |
Nb |
% |
Nb |
% |
||
Candidats présentés |
221 |
91,6 |
17 |
8,33 |
238 |
100 |
||
Candidats élus |
51 |
85 |
9 |
15,00 |
60 |
100 |
Tableau 3 : Candidats aux locales par sexe
Sexe |
Homme |
Femme |
Total |
|||||
Candidats |
Nb |
% |
Nb |
% |
Nb |
% |
||
Candidats présentés |
6 338 |
85,37 |
1 086 |
14,63 |
7 424 |
100 |
||
Candidats élus |
727 |
91,45 |
68 |
8,55 |
795 |
100 |
L’examen de ces données révèle que la représentativité des femmes à l’Assemblée nationale, au Sénat et aux conseils locaux, comparée aux résultats de 1992, est en nette progression. Le pourcentage des femmes à l’Assemblée est passé de 1,6 %en 1992 à 9,30 % En 2002. Celui des femmes au Sénat est passé de 3,33 % à 15 % et de 3,64 % à 8,55 % aux conseils locaux. Il convient également de relever que ces résultats ne sont que partiels du fait que dans certaines localités de la région du Pool, les élections ne se sont pas encore déroulées.
Au niveau du Gouvernement
L’équipe gouvernementale mise en place en octobre 1997 comptait 35 membres dont trois femmes. Depuis le remaniement ministériel survenu en 1998, on ne comptait plus que deux femmes sur les 25 membres du Gouvernement.
Le Gouvernement actuel compte cinq (5) femmes sur ses 35 membres. Elles occupent les départements suivants :
–Ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la promotion de la femme, chargé de la promotion de la femme;
–Ministère du commerce, de la consommation et des approvisionnements;
–Ministère des affaires sociales, de la solidarité, de l’action humanitaire, des mutilés de la guerre et de la famille;
–Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, chargée de l’alphabétisation;
–Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la promotion de la femme, chargé de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement.
Comparativement à la composition des équipes gouvernementales précédentes dans lesquelles le nombre de femmes n’a jamais été supérieur à quatre, il convient de relever qu’il y a une amélioration dans les nominations aux fonctions ministérielles tant du point de vue du nombre que de celui des postes occupés.
Conclusion
Le processus de mise en place des nouvelles instances, marquant la fin de la période de transition, poursuit son cours au Congo et le Département en charge de la promotion de la femme ne ménagera aucun effort afin d’informer le secrétariat de la Commission de la condition de la femme des éventuels changements.
Fait à Brazzaville, le 17 octobre 2002