Période

Indicateurs  : Nombre de survivant(e)s vivant avec/dans

2014

2015

2016

Nombre de Cas rapportés

21 964

26 737

22 075

Nombre des Cas incidents

11 610

19 456

13 967

Sexe des survivantes

Nombre d ’ hommes

364

681

506

Nombre de femmes

18 526

21 375

21 010

Volets d ’ intervention

Prise en Charge médicale

8 038

14 492

12 026

Accompagnement Psychosocial

10 907

11 361

9 145

Assistance Juridique/Judiciaire

3 833

3 239

1 767

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

430

1 683

1 363

Sud Kivu

Nombre de Cas rapportés

4 755

4 821

2 665

Nombre des Cas incidents

883

2 628

1 702

Prise en Charge médicale

1 722

3 851

1 210

Accompagnement Psychosocial

3 483

2 943

1 797

Assistance Juridique/Judiciaire

370

360

53

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

28

14

79

Province Orientale

Nombre de Cas rapportés

3 126

3 575

3 586

Nombre des Cas incidents

721

1 869

1 506

Prise en Charge médicale

1 484

2 483

2 363

Accompagnement Psychosocial

868

1 171

1 542

Assistance Juridique/Judiciaire

85

325

112

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

74

282

47

Nord Kivu

Nombre de Cas rapportés

3 620

6 691

5 850

Nombre des Cas incidents

2 100

4 498

3 405

Prise en Charge médicale

1 126

4 779

5 223

Accompagnement Psychosocial

1 984

4 186

3 149

Assistance Juridique/Judiciaire

1 029

400

636

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

162

658

229

Maniema

Nombre de Cas rapportés

2 585

Nombre des Cas incidents

2 564

Prise en Charge médicale

313

Accompagnement Psychosocial

324

Assistance Juridique/Judiciaire

4

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

695

Kinshasa

Nombre de Cas rapportés

1 112

853

1 433

Nombre des Cas incidents

517

491

444

Prise en Charge médicale

869

563

1 002

Accompagnement Psychosocial

547

544

814

Assistance Juridique/Judiciaire

72

121

77

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

1

5

8

Katanga

Nombre de Cas rapportés

2 795

2 059

1 714

Nombre des Cas incidents

2 406

1 726

922

Prise en Charge médicale

473

1 087

616

Accompagnement Psychosocial

914

591

442

Assistance Juridique/Judiciaire

612

67

694

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

46

72

63

Kasaï Oriental

Nombre de Cas rapportés

26

Nombre des Cas incidents

26

Prise en Charge médicale

13

Accompagnement Psychosocial

10

Assistance Juridique/Judiciaire

3

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

0

Kasaï Occidental

Nombre de Cas rapportés

188

Nombre des Cas incidents

188

Prise en Charge médicale

125

Accompagnement Psychosocial

93

Assistance Juridique/Judiciaire

99

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

0

Equateur

Nombre de Cas rapportés

3 679

16

Nombre des Cas incidents

3 362

10

Prise en Charge médicale

1 748

10

Accompagnement Psychosocial

1 729

6

Assistance Juridique/Judiciaire

1 390

0

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

87

0

Bas-Congo

Nombre de Cas rapportés

1 014

4 110

3 878

Nombre des Cas incidents

1 011

4 109

3 063

Prise en Charge médicale

108

1 182

1 158

Accompagnement Psychosocial

84

923

828

Assistance Juridique/Judiciaire

64

964

86

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

4

92

242

Bandundu

Nombre de Cas rapportés

490

450

150

Nombre des Cas incidents

279

264

147

Prise en Charge médicale

125

55

3

Accompagnement Psychosocial

378

420

146

Assistance Juridique/Judiciaire

89

41

3

Réinsertion Socio-Economique/Scolaire

27

0

0

Sexe des survivantes 

Nombre de Cas rapportés

21 964

26 737

21 563

Nombre d ’ hommes

364

681

506

Nombre de femmes

18 526

21 375

21 010

Age des survivant(e)s

Nombre de Cas rapportés

21 964

26 737

21 563

Age Moyen

16

21

19

Age Maximum

92

90

86

Age Minimum

0

0

0

Age de Moins de 12

1 622

1 698

1 686

Entre 12 et 17 ans

6 056

11 116

9 585

Entre 18 et 25 ans

4 347

6 687

4 612

Entre 26 et 39 ans

2 917

3 482

3 463

Entre 40 et 59 ans

1 610

2 121

1 402

60 ans et plus

478

662

423

Age inconnu

1 057

167

208

Etat matrimonial des survivant(e)s

Nombre de Cas rapportés

21 964

26 737

21 563

Célibataires

10 266

11 942

9 870

Mariée ou en Union

5 387

5 164

3 288

Divorcée

1 724

1 792

1 407

Veufs/Veuves

1 140

1 812

994

Statut des survivant(e)s

Nombre de Cas rapportés

21 964

26 737

21 563

Résident(e)s

9 024

14 022

12 967

Déplacées internes

4 241

2 661

1 746

Refugiées/Demandeurs d ’ asile

498

391

220

Autres statut

348

420

399

Situation d ’ accompagnement

Survivant(e)s accompagné(e)s

1 783

5 766

6 265

Survivant(e)s non-accompagné(e)s

917

2 013

1 277

Survivant(e)s seul(e)s

1 037

500

226

Nombre de survivant(e)s vivant avec/dans 

Survivant(e)s avec parents

1 738

3 765

3 411

Survivant(e)s avec membre de famille

652

2 131

2 084

Survivant(e)s avec copin(e)s

61

209

117

Survivant(e)s avec ami(e)s

18

172

37

Survivant(e)s avec famille d ’ accompagnement

67

305

69

Type de contrainte au moment de l ’ incident

Contrainte d ’ une arme

2 213

1 643

2 024

Menaces Physiques

3 411

5 054

5 065

Alcool/Drogue à la survivante

213

425

363

Alcool/Drogue pris par l ’ auteur

267

857

632

Contrainte Financière

387

1 866

1 539

Contrainte Familiale

321

511

481

Autre Type de contrainte

691

1 075

1 675

Occupation principale des survivant(e)s 

Nombre de Cas rapportés

21 964

26 737

21 563

Métier de l ’ agriculture

2 726

4 229

3 151

Artisanat

138

799

279

Fonction Publique

60

208

736

Sans Emploi

1 774

3 091

1 985

Commerce

644

1 473

505

Emploi salarie

143

199

158

Etudiant/Elève

2 977

6 360

6 782

Autre emploi

247

1 260

1 274

Moment de perpétration de l ’ incident

Entre 6 et 12 heures

2 180

3 622

3 188

Entre 13 et 18 heures

3 540

4 715

4 915

Entre 19 et 5 heures

2 969

5 340

4 515

Moment inconnu

1 913

2 943

1 680

Localisation de l ’ incident

Brousse

2 321

2 946

444

Chemin de l ’ école

248

1 490

34

Au champ

1 771

2 442

373

Lieu Etude

21

536

18

Cours d ’ eau/Rivière

227

1 078

53

Lieu de travail

103

793

67

Chez la survivante

1 577

2 223

1 467

Chez l ’ auteur

1 883

2 614

1 214

Sur la route

839

1 726

393

Autres endroits

1 192

2 330

388

Sexe des survivantes

Auteurs Hommes

14 933

18 559

14 933

Auteurs Femmes

234

57

234

Nombre de présumés auteurs impliqués

1 seul Auteur

4 762

9 690

7 845

2 à 3 Auteurs

1 832

2 077

2 428

4 à 5 Auteurs

239

1 175

494

Plus de 6 Auteurs

108

119

93

Age des auteurs présumés

Age de Moins de 12

179

179

126

Entre 12 et 17 ans

2 591

2 591

963

Entre 18 et 25 ans

2 984

2 984

3 487

Entre 26 et 39 ans

3 337

3 337

3 614

Entre 40 et 59 ans

1 228

1 228

1 120

60 ans et plus

94

94

96

Age inconnu

143

143

2 762

Profils des présumés auteurs

Civils

14 676

16 492

15 253

Policiers

262

1 093

441

Militaires

1 558

1 079

831

Milices/Groupes Armés

3 936

2 681

1 912

Relation auteur présumé et survivant(e)

Partenaires Intimes

422

1 378

1 366

Membres de la famille

575

1 847

1 544

Autorités hiérarchiques

28

515

168

Camarades de classe

340

1 657

607

Enseignants/professeurs

161

534

352

Responsables d ’ une structure

57

348

218

Inconnus

7 195

7 003

3 703

Voisins

990

1 345

2 135

Membres connus de la communauté

1 560

2 499

2 392

Autres Relations

705

2 783

2 010

Volets d ’ intervention des structures d ’ offre des services aux survivant(e)s

Prise en charge Médicale

8 038

14 492

12 026

Prise en charge Psychosociale

10 907

11 362

9 145

Accompagnement Juridique et judiciaire

3 833

3 239

1 767

Réinsertion Socio-Economique

430

1 683

1 363

Informations sur le viol

2014

2015

2016

Volets d ’ intervention des structures d ’ offre des services aux survivant(e)s

Nombre de cas Rapportés dans la prise en charge médicale

8 038

14 492

12 026

Nombre de cas incidents dans la prise en charge médicale

10 907

11 362

9 145

Nombre des viols confirmé

3 833

3 239

1 767

Nombre de cas reçus dans les 72 heures

430

1 683

1 363

Parmi ceux reçus dans les 72 heures, nombre de ceux qui ont reçu les PEP-KITs

kits pep complets

1

46

kits pep incomplets

0

5

vaccins contre l ’ hépatite B

1

0

autre type de traitement

0

113

Nombre de survivant(e)s qui n ’ ont pas reçu de kit pep pour raison

d ’ indisponibilité de PEP KIT

0

0

de refus de la survivant(e)

0

0

de refus du prestataire

0

0

de refus de la famille

0

0

Nombre présentant des lésions sévères

1

46

autre raison

0

0

Nombre de survivant(e)s qui ont bénéficié de (d ’ )

accueil

2

0

interrogatoire et récit des faits

0

161

examens médicaux

0

162

traitement des IST

1

155

prévention de la grossesse

0

0

Prévention du VIH

0

0

prévention des IST

0

0

traitement des blessures

0

6

prophylaxie tétanos

1

53

réparation des fistules

1

1

autres traitements

0

0

Prise en charges psychosociales 

2014

2015

2016

Nombre de survivant(e)s pour lesquels(le)s les réactions émotionnelles manifesté(e)s sont

La tristesse

863

152

La colère

179

18

La honte

244

79

La peur

218

48

Le refus de parler

54

3

D ’ autres réactions

16

76

Nombre de survivant(e) pour lesquel(le)s les activités ont été

Arrêtées totalement

589

109

N ’ ont pas été arrêtées

169

149

Arrêtées partiellement

357

85

Nombre de survivant(e)s pour lesquel(le)s le type d ’ accompagnement psychosocial est

La médiation familiale

152

La participation dans les groupes de soutien

718

La médiation sociale

295

Autre type de soutien

84

L ’ écoute active

858

Nombre de survivant(e)s pris(e)s en charge par

Des assistants psychosociaux

5

152

Des infirmiers

2

718

Des mamans ONGs locales

119

295

Des médecins

18

84

Des autorités religieuses/des pasteurs

3

858

Autre type de personnel

37

152

Nombre de survivant(e)s qui ont reçu un rendez-vous de suivi

Le service a été déjà reçu

2

Autre raison

2

Le service est non applicable

2

Présent

161

Le service a été refusé par les survivant(e)s

2

Nombre des survivant(e)s qui ont abandonné le traitement

18

le service a été déjà reçu

2

le service est non applicable

2

le service a été refusé par les survivant(e)s

2

le service est non disponible

2

autre raison

2

Source: Base des données du Ministère du genre, enfant et Famille 2016.

Paragraphe 10 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Décrire les stratégies à long terme prévues par l’État partie pour combattre la violence familiale à l’égard des femmes et l’impunité dont jouissent les auteurs de ces actes ; indiquer, par exemple, s’il envisage d’adopter des lois spécifiques pénalisant explicitement la violence familiale et érigeant le viol conjugal en infraction pénale à part entière pour garantir l’efficacité des efforts de réparation ; fournir des statistiques sur le nombre de plaintes déposées et de poursuites engagées pour violence familiale sur la base des dispositions législatives du Code pénal et de la loi sur la répression de la violence sexuelle (Loi no 06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Code pénal) ; indiquer toute mesure prise par l’État partie pour faire en sorte que les femmes victimes de violence familiale bénéficient des soins nécessaires, comme la création de refuges et la fourniture de services d’appui socio-psychologique et de réadaptation ; détailler les actions entreprises, conformément à la Convention, pour éduquer et informer le public, notamment les chefs traditionnels, les enseignants, les juges, les forces de défense et de maintien de l’ordre, les personnalités politiques et, en particulier, les garçons et les hommes, au sujet de la portée sociale et des conséquences de la violence familiale, afin d’en faire une violation inacceptable des droits de l’homme.

Les violences familiales demeurent à ce jour le chiffre noir des violences à l’égard des femmes, dans la mesure où elles ne sont quasiment pas portées devant les instances judiciaires. Le viol conjugal encore moins car le concept même n’est pas usité, la norme socialement admise étant que l’homme dispose du corps de sa femme chaque fois qu’il en a besoin.

Dans ce contexte, la sensibilisation contre les violences familiales est la stratégie à promouvoir pour conduire au changement d’attitude, avant d’envisager toute mesure législative.

Violence à l’égard des femmes dans les situations de conflit

Paragraphe 11 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Indiquer les budgets alloués aux plans d’action contre les violences sexuelles commises par les forces armées et la police nationale, ainsi que les mécanismes de suivi de leur mise en œuvre ; fournir des informations sur les systèmes mis en place pour suivre les progrès accomplis dans la lutte contre l’impunité pour les actes de violence sexuelle perpétrés par des membres des forces armées et de la police nationale ; préciser le nombre de jugements rendus par des tribunaux octroyant des réparations ou des indemnisations n’ayant pas encore été versées aux femmes et aux filles victimes de crimes commis par des agents étatiques et non étatiques, et indiquer les mesures prévues par le Gouvernement pour payer les éventuels jugements en suspens et supprimer les obstacles qui empêchent les femmes et les filles de jouir de leur droit à réparation.

Il n’y a pas de budget spécifique prévu pour les victimes des violences sexuelles émanant des membres des forces armées et de la Police, mais les fonds prévus concernent toutes les condamnations de l’Etat congolais, pour tout préjudice causé par ses préposés.

Les points focaux genres au sein du Ministère de la Défense sont également chargés de poursuivre le progrès dans la lutte contre les violences sexuelles. Au niveau de la Police Nationale Congolaise, c’est le département de protection de l’enfant et de prévention des violences sexuelles (PPVS) qui en est chargé, conformément au Décret No13/017 du 06 juin 2013 déterminant l’organisation et fonctionnement du Commissariat Général de la PNC. En effet, l’article 14 alinéa 2 point 3 de ce décret dispose que ce Département a pour mission de proposer et assurer le suivi des mesures relatives à la lutte contre les violences sexuelles et la protection de l’enfant.

Il convient de noter également qu’une déclaration d’engagement solennel des Forces armées de la République Démocratique du Congo à lutter contre les violences sexuelles a été signée devant la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en charge de la lutte contre les violences sexuelles en zone de conflits.

La quasi-totalité des jugements rendus ont prononcés des condamnations aux dommages intérêts en faveur des victimes qui n’ont pas encore été payé. à l’exemple de ceux recensés sous le paragraphe 116 du huitième rapport périodique.

Statistiques des activités des juridictions civiles et militaires sur les viols de 2014-2015 en RDC

Affaires enrôlées

Affaires en cours

Nombre de condamnés

Nombre d ’ acquittés

Provinces

Juridictions

2014

2015

Total

2014

2015

Total

2014

2015

Total

2014

2015

Total

Maniema

Civiles

133

78

211

97

70

167

17

4

21

18

5

23

Militaires

13

10

23

2

3

5

6

7

13

3

0

3

Total

146

88

234

99

73

172

23

11

34

21

5

26

Sud Kivu

Civiles

86

118

204

56

112

168

20

4

24

16

2

18

Militaires

31

15

46

20

6

26

5

7

12

6

0

6

Total

117

133

250

76

118

194

25

11

36

22

2

24

Nord Kivu

Civiles

239

177

416

30

72

102

209

105

314

0

0

0

Militaires

90

28

118

3

12

15

68

22

90

9

4

13

Total

329

205

534

33

84

117

277

127

404

9

4

13

Katanga

Civiles

312

205

517

119

41

160

191

62

253

93

11

104

Militaires

27

4

31

21

4

25

6

0

6

0

0

0

Total

339

209

548

140

45

185

197

62

259

93

11

104

Kasaï Occ

Civiles

103

76

179

47

69

116

23

4

27

33

3

36

Militaires

3

8

11

0

3

3

2

2

4

1

3

4

Total

106

84

190

47

72

119

25

6

31

34

6

40

Kasaï Or

Civiles

136

136

275

36

69

105

80

44

124

23

23

46

Militaires

9

8

17

1

4

5

7

1

8

0

1

1

Total

148

144

292

37

73

110

87

45

132

23

24

47

Bas-Congo

Civiles

419

338

757

112

160

272

256

144

400

51

33

84

Militaires

31

17

48

2

4

6

23

9

32

3

3

6

Total

450

355

805

114

164

278

279

153

432

54

36

90

Bandundu

Civiles

119

102

221

57

77

134

73

40

113

20

17

37

Militaires

6

7

13

1

1

2

2

3

5

3

3

6

Total

125

109

234

58

78

136

75

43

118

23

20

43

Kinshasa

Civiles

932

747

1 679

279

435

714

425

201

626

224

102

326

Militaires

56

57

113

20

48

68

18

3

21

18

7

25

Total

988

804

1 792

299

483

782

443

204

647

242

109

351

Prov. Orient  : Bunia

Civiles

207

177

384

64

112

176

76

46

122

63

16

79

Militaires

18

22

40

0

1

1

13

14

27

5

7

12

Total

225

199

424

64

113

177

89

60

149

68

23

91

Equateur

Civiles

76

65

141

19

10

29

14

5

19

7

10

17

Militaires

12

19

31

32

8

11

5

6

11

4

9

13

Total

88

84

172

22

18

40

19

11

30

11

19

30

Total General

3 061

2 414

5 475

989

1 321

2 310

1 539

733

2 272

600

259

859

Source: Cabinet de la Représentante personnel du Chef de l’Etat en matière des violences sexuelles et recrutement d’enfants.

Paragraphe 12 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Fournir des informations à jour sur les mesures prises en faveur de la protection des victimes et des témoins de violence sexuelle, en particulier les mesures législatives visant à garantir la protection formelle des défenseuses des droits de la personne et à permettre aux femmes et aux filles de témoigner auprès des autorités nationales en toute sécurité dans le cadre d’affaires pénales ; décrire les garanties de protection éventuelles ; détailler les mesures prévues pour faire en sorte que les victimes de violence sexuelle vivant en dehors des grandes villes bénéficient de services d’assistance rapides et sûrs, notamment pour ce qui concerne les soins médicaux et les moyens de subsistance ; expliquer comment l’État partie veillera à ce que la prévention de la violence sexuelle soit une priorité dans la prochaine stratégie nationale sur la violence fondée sur le genre et dans la version révisée des plans d’action nationaux pour l’application de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité.

Comme il a été dit au paragraphe 65 du 8e rapport, Il n’y a pas encore d’évolution significative dans la thématique de la protection des victimes et des témoins des violences sexuelles.

S’agissant en particulier des Défenseurs des droits de l’homme, la proposition de loi relative à leur protection est encore au Parlement.

Paragraphe 13 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Fournir des informations sur les efforts déployés pour maîtriser la circulation des armes légères et de petit calibre, réglementer leur commerce et faire progresser le cadre normatif y relatif, conformément à la résolution 71/48 de l’Assemblée générale sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects ; présenter le calendrier prévu pour la ratification de la Loi portant prévention, contrôle et réduction des armes légères et de petit calibre et de leurs munitions, adoptée par le Sénat le 3 décembre 2013, de la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage, signée en 2010, et du Traité sur le commerce des armes ; expliquer de quelle manière les organisations de femmes sont invitées à prendre part à la prise de décisions et aux efforts de planification et de mise en œuvre relatifs aux mesures de contrôle des armes légères et de petit calibre.

En novembre 2018, l’Assemblée Nationale a adopté la loi autorisant la ratification de la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et des petits calibres dite Convention de Kinshasa.

En mars 2018, la RDC a adopté le Plan d’Action National sur les armes légères et de petit calibre 2017-2021.

En 2015 et 2016, le Gouvernement en collaboration avec la MONUSCO ont procédé aux désarmements des groupes armés.

En janvier 2019, le processus de récupération des armes légères s’est poursuivi à l’exemple de désarmement des miliciens Kamwena Nsampu au Kasaï et des éléments de FRP (forces de résistance populaire de l’Ituri).

Traite et exploitation de la prostitution

Paragraphe 14 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Indiquer l’état d’avancement du projet de loi relatif à la lutte contre la traite des êtres humains et fournir des informations sur l’ampleur de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution des femmes et des filles en présentant les tendances et caractéristiques de ces phénomènes, ainsi que des données sur le nombre d’enquêtes menées, de poursuites engagées, de condamnations prononcées et de peines infligées aux auteurs ; décrire les services de protection disponibles et les réparations accordées aux victimes et fournir des informations sur les services sociaux et les programmes mis en place pour aider les femmes qui souhaitent abandonner la prostitution, ainsi que sur les mesures prises pour réduire la demande de prostitution.

S’agissant du projet de loi relatif à la lutte contre la traite des êtres humains, le Gouvernement envisage de déposer à nouveau ledit projet pour son adoption au Parlement, étant donné qu’une nouvelle législature vient d’être entamée à la suite des élections du 30 décembre 2018.

Participation à la vie publique et politique

Paragraphe 15 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Indiquer si l’État partie compte modifier la loi sur l’organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, en particulier son article 13 3), afin de rendre obligatoire la parité des sexes sur les listes électorales des partis politiques, et expliquer, le cas échéant, comment cette obligation sera mise en œuvre ; Indiquer comment l’État partie s’acquitte des obligations que lui impose l’article 4 de la Convention, qui dispose que les mesures temporaires spéciales visant à accélérer l’instauration d’une égalité de fait entre les femmes et les hommes ne sont pas considérées comme une discrimination, à la lumière de la décision de la Cour constitutionnelle du 24 janvier 2014 concluant que les quotas pour la représentation des femmes dans les domaines politique et administratif sont inconstitutionnels ; fournir des informations sur l’application de l’article 3 5) de la Loi no 08/005 du 10 juin 2008 sur le financement des partis politiques, qui établit les conditions de l’accès au financement public pour les partis qui veillent à la parité lors de l’établissement de leurs listes électorales.

La modification de la loi électorale n’est pas actuellement à l’ordre du jour.

La RDC s’acquitte de l’obligation imposée par l’article 4 de la Convention en exigeant la parité, telle que prévue par la Constitution.

Paragraphe 16 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Répondre aux accusations de détention arbitraire et de torture, notamment de torture sexuelle, de femmes par des agents étatiques, y compris, mais sans s’y limiter, de femmes prises pour cible en raison de leur participation ou de la participation d’autres personnes à des activités de militantisme politique ou de défense des droits de l’homme, et indiquer si ces accusations font actuellement l’objet d’enquêtes ; donner des informations sur les détentions prolongées et inexpliquées et détailler toute procédure ou directive relative à l’internement administratif, aux arrestations ou à l’emprisonnement et indiquer s’il existe des mesures de compensation ou de réparation pour détention abusive ; expliquer comment l’État partie entend veiller à ce que le projet de loi visant à protéger les défenseurs des droits de l’homme, actuellement en suspens au Parlement, soit tout à fait conforme aux normes et critères régionaux et internationaux concernés, dont la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus.

Le Gouvernement n’est pas au courant des accusations de détention arbitraire et de torture telles que reprises dans ce document. Néanmoins, pour ce qui est de la lutte contre les violences sexuelles, il sied de signaler qu’en RDC, les cas de violences sexuelles commis et portés à la connaissance des autorités judiciaires font l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires et des décisions de condamnation sont rendues par les juridictions compétentes.

Les efforts sont en cours pour harmoniser son contenu en rapport avec les normes et critères régionaux et internationaux concernés, dont la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus.

Éducation

Paragraphe 17 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Fournir des informations sur l’indice de parité des sexes dans l’enseignement secondaire et l’enseignement postsecondaire, ainsi que sur les niveaux d’études des filles et des garçons ; décrire les mesures prises pour améliorer l’accès des femmes et des filles à l’enseignement secondaire et à l’enseignement postsecondaire, et pour lutter contre la discrimination liée à la grossesse et à la violence fondée sur le genre, en particulier la violence sexuelle, dont sont victimes les élèves dans les milieux éducatifs ; fournir des informations à jour et ventilées par sexe sur les dépenses consacrées par l’État partie à l’éducation au cours des années précédentes ; décrire les actions entreprises pour mettre en place des mécanismes de signalement des cas d’exploitation sexuelle dans les écoles, ainsi que les initiatives de sensibilisation du public aux droits des filles à l’école.

Indice de parité  :

L’enseignement secondaire (année scolaire 2013-2014) : 0,6.

L’enseignement Supérieur et Universitaire (année académique 2014-2015) : 0,49.

S’agissant des mesures prises pour améliorer l’accès des femmes et des filles à l’enseignement secondaire et à l’enseignement postsecondaire, et pour lutter contre la discrimination liée à la grossesse et à la violence fondée sur le genre le Gouvernement se réfère aux réponses fournies dans son rapport CEDAW/C/COD/8 paragraphes 7 et 25.

Emploi

Paragraphe 18 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Détailler les mesures prises pour faciliter l’accès des femmes à l’emploi et au crédit, leur donner davantage de possibilités de trouver un emploi dans le secteur structuré de l’économie et éliminer l’écart de rémunération entre les genres dans les secteurs public et privé ; décrire les moyens mis en place pour garantir ou faciliter l’accès des femmes, en particulier celles qui travaillent dans le secteur non structuré de l’économie, à une protection juridique et à une sécurité sociale ; expliquer comment l’État partie entend assurer et contrôler l’application de l’article 28 du Code minier sur l’interdiction du commerce ou de l’exploitation des produits miniers issus d’un site sur lequel une violation des droits de l’homme, y compris des droits des femmes, a été constatée par une autorité compétente.

La question de l’accès des femmes à l’emploi a été prise en compte dans la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle dont l’un des axes stratégiques vise à promouvoir l’emploi des jeunes, des femmes et des personnes vulnérables afin de promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable pour tous d’ici à 2030.

Le Gouvernement est en train de mettre en place une commission de réforme de la sécurité sociale visant à prendre en compte les travailleurs du secteur informel, et libéraliser ce secteur aux privés qui offrent plus d’opportunités pour une couverture universelle.

Santé

Paragraphe 19 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Indiquer les mesures prises pour mettre en œuvre le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes ; détailler les mesures prises pour dépénaliser l’avortement, dont le taux est estimé à 30 % et qui est l’une des principales causes de mortalité maternelle ; fournir des informations sur les effets du Programme national de santé de reproduction sur la santé des femmes et des filles.

Les informations fournies dans le 8e rapport sont également valable pour le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique.

S’agissant en particulier de la dépénalisation de l’avortement, cette question n’est pas encore à l’ordre du jour.

Femmes rurales

Paragraphe 20 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Indiquer les mesures prises par l’État partie pour allouer des fonds suffisants aux initiatives visant à promouvoir l’accès des femmes à la terre et à l’héritage, et à assurer la protection juridique globale des droits économiques des femmes, comme la réforme du droit successoral et la formation des chefs locaux et des personnes qui distribuent les terres à l’importance des droits fonciers pour les femmes ; expliquer dans quelle mesure la prise en compte des besoins propres à chacun des sexes dans tous les programmes de développement ceci a permis de faire baisser les niveaux de pauvreté chez les femmes ; indiquer ce qui a été fait pour améliorer l’accès des femmes vivant dans les zones rurales aux prestations sociales, aux services de santé, à l’éducation, à l’électricité et aux activités génératrices de revenus, en ce compris l’accès aux marchés.

Toutes les préoccupations en rapport avec les femmes rurales relèvent de la mise en œuvre des programmes de développement rural à l’exemple du Programme gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et institutionnelles.

S’agissant en particulier du droit successoral, il y a lieu de noter que sur le plan juridique, il y a égalité entre les hommes et les femmes mais, l’évolution des mentalités demeure un défi.

Paragraphe 21 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Préciser quelles communautés disposent de programmes spécifiques pour l’égalité des sexes sur la foresterie communautaire.

Ces programmes s’exécutent à travers l’ensemble de la République.

Mariage et rapports familiaux

Paragraphe 22 de la liste de points – CEDAW/C/COD/Q/8Le Comité prend note de la Loi no 016/008 du 15 juillet 2016, modifiant et complétant la Loi no 010 du 1er août 1987 portant Code de la famille, qui interdit la polygamie et le mariage précoce. Il prend également note du Plan d’action visant à mettre fin au mariage d’enfants (par. 57). Veuillez indiquer si cette initiative a permis de réduire le nombre de mariages d’enfants. Veuillez indiquer les mesures prises actuellement par l’État partie pour sensibiliser les chefs traditionnels à l’importance de l’élimination de pratiques discriminatoires telles que le mariage précoce, la polygamie et le lévirat.

Le plan d’action national pour mettre fin au mariage d’enfants adopté le 16 juin 2017 n’est pas encore mis en œuvre. Le Gouvernement, avec l’appui de l’UNICEF sont actuellement dans la phase de le traduire en plans opérationnels susceptibles d’être appliqués au niveau de chaque province, en l’adaptant aux réalités locales. En tout état de cause, sa mise en œuvre nécessite la mobilisation des ressources financières conséquentes.

Les Chefs traditionnels sont toujours associés dans les activités de sensibilisations sur les droits des femmes, à l’exemple des activités de vulgarisation du code de la famille révisé le 15 juillet 2016. Les Chefs traditionnels invités à ces activités relayent le message auprès de leurs paires.