NATIONS UNIES

CRC

Convention relative aux droits de l’enfant

Distr.GÉNÉRALE

CRC/C/DOM/Q/2/Add.112 décembre 2007

FRANÇAISOriginal: ESPAGNOL

COMITÉ DES DROITS DE L’ENFANTQuarante‑septième session14 janvier-1er février 2008

RÉPONSES ÉCRITES DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE À LA LISTE DES POINTS À TRAITER (CRC/C/DOM/Q/2) À L’OCCASION DE L’EXAMEN DU DEUXIÈME RAPPORT PÉRIODIQUE DE LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE (CRC/C/DOM/2)*

[Réponses reçues le 27 novembre 2007]

ABRÉVIATIONS ET SIGLES

AECI

Agence espagnole pour la coopération internationale

CAIPACL

Centre de prise en charge des adolescents en conflit avec la loi

CND

Conseil national contre les stupéfiants

CERMENOR

Centre d’évaluation et d’aiguillage des mineurs

CESDEM

Centre d’études démographiques et sociales

CONANI

Conseil national de l’enfance et de l’adolescence

CONADIS

Conseil national sur le handicap

COPRESIDA

Conseil présidentiel sur le SIDA

DEE

Direction de l’éducation spécialisée

IPEC

Programme international pour l’abolition du travail des enfants

ONAPLAN

Office national de planification

OIT

Organisation internationale du Travail

ONE

Bureau national de statistique

PGR

Services du Procureur général de la République

SCJ

Cour suprême de justice

SEE

Secrétariat d’État à l’éducation

SEEPyD

Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement

SESPAS

Secrétariat d’État pour la santé publique et l’assistance sociale

SET

Secrétariat d’État au travail

UAAES

Service de l’analyse économique et sociale

I. INFORMATIONS ET DONNÉES STATISTIQUES

A. NOMBRE ET POURCENTAGE D’ENFANTS DE MOINS DE 18 ANS. Fournir pour les années 2004, 2005 et 2006 des données statistiques ventilées (par sexe, tranche d’âge, origine sociale, zone urbaine ou rurale, ainsi que concernant les enfants migrants et réfugiés) sur le nombre et le pourcentage de personnes de moins de 18 ans qui vivent dans l’État partie.

1.Voir tableau 1 ci‑dessous.

Tableau 1: Population de 0 à 17 ans, par sexe, tranche d’âge, zone de résidence et condition sociale (2004 ‑2007)

 Catégories

2004

2005

2006

2007

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Sexe

Masculin

1 788 760

20,0

1 783 960

19,6

1 803 617

19,5

1 808 783

19,3

Féminin

1 698 766

19,0

1 723 265

18,9

1 723 945

18,6

1 678 363

17,9

Total 0 à 17

3 487 526

38,9

3 507 225

38,5

3 527 562

38,1

3 487 146

37,3

≥ 18 ans

5 467 355

61,1

5 593 033

61,5

5 720 430

61,9

5 873 144

62,7

Total

8 954 881

100,0

9 100 258

100,0

9 247 992

100,0

9 360 290

100,0

Tranches d’âge

< 5

887 878

9,9

837 832

9,2

826 325

8,9

812 683

8,7

De 5 à 12

1 611 314

18,0

1 637 113

18,0

1 641 363

17,7

1 626 181

17,4

De 13 à 17

988 334

11,0

1 032 279

11,3

1 059 875

11,5

1 048 283

11,2

≥ 18 ans

5 467 355

61,1

5 593 033

61,5

5 720 430

61,9

5 873 144

62,7

Total

8 954 881

100,0

9 100 257

100,0

9 247 993

100,0

9 360 291

100,0

Zone de résidence

Urbaine

2 189 872

62,8

2 197 564

62,7

2 223 402

63,0

2 225 648

63,8

Rurale

1 297 653

37,2

1 309 661

37,3

1 304 161

37,0

1 261 499

36,2

Total

3 487 525

100,0

3 507 225

100,0

3 527 563

100,0

3 487 147

100,0

Condition sociale

Non pauvres

1 652 658

47,4

1 738 803

49,6

1 882 742

53,4

1 914 943

54,9

Pauvres

1 834 868

52,6

1 768 422

50,4

1 644 821

46,6

1 572 204

45,1

Total

3 487 526

100,0

3 507 225

100,0

3 527 563

100,0

3 487 147

100,0

Sources : ONAPLAN et Enquête sur la population active de la Banque centrale. Renseignements fournis par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement.

B. CRÉDITS BUDGÉTAIRES ALLOUÉS À L’ENFANCE ET ÉVOLUTION DES DÉPENSES PUBLIQUES. À la lumière de l’article 4 de la Convention, fournir pour les années 2005, 2006 et 2007 des données ventilées sur les crédits budgétaires alloués à l’application de la Convention et sur l’évolution (en chiffres absolus et en pourcentage du budget national) des dépenses budgétaires, en ce qui concerne:

1. L’éducation

2.Voir tableau 2 ci‑dessous.

Tableau 2: Dépenses publiques dans le secteur de l’éducation, 2005-2007 (en millions de pesos)

Dépenses annuelles

En chiffres absolus

Pourcentage du budget national

2005

2006

2007

2005

2006

2007 *

Enseignement initial (4-5 ans, préscolaire)

182 142 188

1 459 813 532

2 444 632 426

0,09

0,61

0,95

Enseignement de base (6-13 ans, primaire)

11 147 880 410

11 545 692 809

17 002 898 468

5,40

4,82

6,58

Enseignement intermédiaire (14 ‑18 ans, lycée)

1 605 600 000

2 861 785 991

5 385 265 686

0,78

0,98

2,68

Total

15 352 992 539

17 783 386 728

24 832 796 580

8,13

8,06

9,60

Source : Secrétariat d’État à l’éducation.

* Budget du Secrétariat à l’éducation et du Gouvernement pour 2007.

3.Comme on peut le voir, d’une année sur l’autre, les dépenses augmentent sensiblement, bien que la part du budget de l’État allouée à l’éducation se réduise. Ces augmentations budgétaires ont permis d’améliorer la qualité et l’égalité en ce qui concerne la fourniture des manuels scolaires, la cantine, la construction de salles de classe et la fourniture de chaussures et d’uniformes. Dans le budget, ces programmes ont le statut de «programmes protégés».

2. Les soins de santé

4.Dans le secteur de la santé, les «programmes protégés» aux fins de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement sont les programmes de promotion de la santé et de prévention des maladies et le programme d’élargissement de la couverture de l’assurance familiale de santé.

Tableau 3: Programmes protégés aux fins de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Secteur de la santé, 2005-2007 (en millions de pesos)

Programmes

Objectifs

2005

2006

2007 *

Promotion, prévention et contrôle de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile

Nº 4: Réduire la mortalité des garçons et des filles de moins de 5 ans Nº 5: Améliorer la santé maternelle

NA **

102,7

101,7

Nutrition

1,0

18,4

39,8

Promotion et contrôle de la santé buccale

18,8

33,2

32,8

Programme élargi de vaccination

63,8

86,3

102,9

Renforcement de l’organe chargé des directions provinciales de santé

NA

71,8

170,2

Régime subsidiaire de sécurité sociale (Conseil national de la sécurité sociale)

261,0

724,5

1 566,4

Promotion et prévention des maladies chroniques, des accidents et de la violence

NA

11,2

9,0

Promotion et prévention des troubles mentaux et des troubles du comportement

0,9

21,1

15,0

Vigilance épidémiologique

3,9

21,8

32,9

Prévention et lutte contre le paludisme, la dengue et d’autres maladies transmissibles par vecteurs

Nº 6: Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies

46,2

1,0

85,2

Prévention et lutte contre les IST et le VIH/sida

64,4

74,5

91,0

Prévention et lutte contre la tuberculose

32,1

51,7

68,2

Prévention et lutte contre la rage et autres

9,6

4,5

16,2

Intervention en cas de situations d’urgence et de catastrophes

Nº 7: Assurer un environnement durable

0,1

8,3

13,7

Surveillance et lutte contre les risques écologiques

19,0

30,7

33,6

Total

520,7

1 261,7

2 378,6

Source : Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement, avec des données du système intégré de gestion financière (SIGEF).

* Les chiffres de 2007 correspondent aux montants inscrits au budget. ** NA = «non applicable» parce que les programmes n’existaient pas à l’époque.

Tableau 4: Synthèse des dépenses publiques dans les secteurs de l’éducation et de la santé, en pourcentage du PIB

Dépenses dans les secteurs de l’éducation et de la santé (2004-2007)

Années

Éducation

Santé 1

Éducation et santé

2004

1,52 %

1,24 %

2,75 %

2005

1,94 %

1,60 %

3,54 %

2006

2,08 %

1,74 %

3,83 %

2007 2

2,53 %

1,85 %

4,37 %

Source : Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement.

1 Y compris les transferts aux fins de l’assurance santé de la population pauvre. 2 Inscrit au budget.

3. Les programmes et services destinés aux enfants handicapés

5.D’après le CONADIS, en 2006, les subventions accordées par l’État aux centres d’éducation spécialisée se sont élevées au total à 577 152 268 pesos, ce qui représente la part du budget du CONADIS consacrée directement ou indirectement aux enfants handicapés. En 2007, ce montant est passé à 580 175 264 pesos.

4. Les programmes d’aide à la famille dans les diverses régions

6.Le programme Solidarité comprend trois volets: Comer es Primero (Manger est primordial), Incentivo a la Asistencia Escolar (Incitation à l’assiduité scolaire) et Dominicanos y Dominicanas con Nombre y Apellido (Un prénom et un nom pour les Dominicains et les Dominicaines), ce dernier volet n’étant pas encore lancé.

7.Le programme Comer es Primero touche 239 643 familles extrêmement pauvres, réparties dans tout le pays. Le programme Incentivo a la Asistencia Escolar, lui, concerne 146 669 familles. Dans le cadre du premier programme, chaque famille reçoit 550 pesos pour l’achat de nourriture. Pour le deuxième, chaque famille avec un ou deux enfants entre 6 et 16 ans, qui vont à l’école, reçoit 300 pesos, et 150 pesos pour chaque enfant supplémentaire (jusqu’à quatre enfants), pour acheter des médicaments, des biens de première nécessité et des fournitures scolaires, grâce à une carte de crédit appelée Solidaridad (solidarité) utilisable dans les établissements participant au programme.

8.Le programme Vamo’ Arriba est destiné aux chefs de famille, hommes et femmes, qui sont bénéficiaires du programme Solidarité et sont au chômage. Ils participent à la réalisation ou à l’entretien de travaux communautaires dans leur quartier et reçoivent en échange, pendant trois mois, 3 000 pesos par mois. Le programme Envejecientes, lui, vise les personnes âgées qui vivent dans une pauvreté extrême.

Tableau 5: Programmes d’appui et de soutien aux familles, 2005-2007 (en millions de pesos)

Principaux programmes d’appui et de soutien aux familles

Montant (en chiffres absolus, budgets nationaux)

2005

2006

2007

Comer es Primero

576 428 600

1 378 099 800

1 172 420 700

Incentivo a la Asistencia Escolar (ILAE)

57 286 800

76 051 200

74 923 200

Vamo’ arriba

-

-

74 730 833,33 ( sic )

Envejecientes

-

-

42 985,80 ( sic )

Source : Cabinet de coordination de la politique sociale. Programme Solidarité.

9.Pour recevoir ces montants, les familles doivent s’acquitter de certaines obligations qui s’inscrivent dans le cadre des programmes de développement humain et social, et le chef de famille doit présenter les pièces justificatives correspondantes: a) Respect du plan élargi de vaccination (vaccination de base des moins de 5 ans); b) Présentation des enfants à tous les contrôles de croissance et de développement, liés à la qualité de la nutrition; c) Réalisation des démarches pour l’obtention de papiers d’identité pour les membres de la famille qui n’en ont pas; d) Soutien scolaire des enfants entre 6 et 16 ans; e) Participation des chefs de famille à des journées de formations. Le respect des deux premières obligations (vaccination et suivi de la croissance) se vérifie au moyen de la carte de santé de l’enfant fournie par le SESPAS.

C. UTILISATION DES BUDGETS ET MÉCANISMES DE SURVEILLANCE. Indiquer comment les budgets susmentionnés ont été utilisés et quels mécanismes ont été établis pour surveiller ces dépenses.

10.En 2005, le Gouvernement dominicain a créé la catégorie budgétaire «programmes protégés aux fins de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement». Cette catégorie est présentée dans la loi relative aux dépenses publiques comme un moyen de réaffirmer la volonté de l’État dominicain de réaliser chacun des objectifs. Cette même loi définit les programmes qui ont le plus d’impact et leur octroie le plus gros des ressources, en même temps qu’elle protège contre tout détournement pendant le processus d’exécution.

D. ENFANTS PRIVÉS DE MILIEU FAMILIAL ET SÉPARÉS DE LEURS PARENTS. En ce qui concerne les enfants privés de milieu familial et séparés de leurs parents, fournir pour les années 2004, 2005 et 2006 des données ventilées (par sexe, tranche d’âge, groupe ethnique, zone urbaine ou rurale) sur le nombre d’enfants:

1. Placés en institution

11. Voir tableau 6 ci‑dessous.

Tableau 6: Enfants et adolescents placés en institutions relevant d’organisations non gouvernementales, 2004 ‑2007

Région

2004

2005

2006

2007

Nord

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Sous ‑total

76

349

71

379

78

349

171

481

2004

2005

2006

2007

Sud

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Sous ‑total

885

58

148

60

853

62

434

69

2004

2005

2006

2007

Saint ‑Domingue

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Sous ‑total

42

317

263

432

249

438

262

551

2004

2005

2006

2007

Total République Dominicaine

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Sous ‑total

1 003

724

334

871

1 180

849

867

1 101

Total par an

3 731

3 210

4 035

3 975

Source : Département de l’enregistrement et de l’accréditation des programmes des ONG − CONANI.

2. Placés dans des familles d’accueil

12.Voir tableau 7 ci‑dessous.

Tableau 7: Enfants et adolescents placés dans des foyers d’accueil

Sexe

2005

2006

2007

Masculin

297

455

438

Féminin

292

199

199

Total

589

654

637

Source : Direction des foyers d’accueil, CONANI.

13.Les foyers d’accueil sont l’option institutionnelle publique en République dominicaine, gérée dans le cadre du CONANI.

3. Adoptés dans le pays ou à l’étranger

14.Voir tableau 8 ci‑dessous.

Tableau 8: Adoptions nationales ou internationales

2005

2006

2007

Total

NATIONALES

59

66

27

152

Par sexe

Garçons

28

31

13

72

Filles

31

35

14

80

Par âge

0-5 ans

33

33

8

74

6-12 ans

11

16

12

39

13 ans et plus

15

17

7

39

INTERNATIONALES

60

41

25

126

Par sexe

Garçons

37

14

9

60

Filles

23

27

16

66

Par âge

0-5 ans

40

25

16

81

6- 12 ans

10

6

6

22

13 ans et plus

10

10

3

23

Total national/international

119

107

52

278

Total national/international par groupe d’âge

0-5 ans

155

56 %

6-12 ans

61

22 %

13 ans et plus

62

22 %

Source : CONANI.

E. ENFANTS HANDICAPÉS DE MOINS DE 18 ANS. Fournir pour les années 2004, 2005 et 2006 des données ventilées (par sexe, tranche d’âge et, si possible, groupe ethnique et zone urbaine ou rurale), sur le nombre d’enfants handicapés âgés de 18 ans au plus.

15.D’après le huitième recensement national de la population et du logement de la République dominicaine (2002), le pourcentage de personnes handicapées de moins de 19 ans se décompose comme suit:

Tableau 9: Personnes handicapées de moins de 19 ans, par type de handicap

Handicap

Physique

Mental

Cécité partielle

Cécité totale

Troubles de l’audition

Troubles de la parole

Autres

Tranche d’âge

0-4

1,68

1,83

1,52

1,12

1,67

5,60

5,10

5-9

2,15

5,62

1,95

1,52

4,65

11,95

5,68

10-14

2,61

8,58

2,47

1,71

5,71

12,47

5,72

15-19

2,82

8,77

2,45

1,76

3,80

8,28

4,83

Source : Diagnostic de l'éducation spécialisée et de la prise en charge de la diversité en République dominicaine . Agence espagnole de coopération/SEE, Saint-Domingue, 2004.

16.D’après le même recensement, environ 400 000 personnes résidant sur le territoire, soit 5 % de la population totale, souffrent d’un handicap. Se fondant sur ce recensement, le CONADIS a établi à 38 622 le nombre de personnes handicapées de moins de 18 ans qui vivaient en 2006 sur le territoire (21 759 filles et 16 863 garçons).

2. Enfants placés en institution

17.Pour les personnes souffrant d’un handicap lourd, le centre Angeles du CONANI est le seul établissement d’accueil du pays. On trouvera des précisions dans le tableau ci‑après.

Tableau 10: Enfants handicapés de moins de 18 ans placés en institution

Sexe

2005

2006

2007

Féminin

35

39

41

Masculin

77

94

92

Total

112

113

133

Source : Direction des foyers d’accueil − CONANI.

3. Enfants adoptés

18.Entre 2005 et 2007, il n’y a eu aucune adoption d’enfant ou d’adolescent handicapé mais des demandes ont été présentées en ce sens. Elles sont actuellement à l’étude.

4. Enfants qui fréquentent une école ordinaire ou spécialisée

19.D’après le huitième recensement national de la population et du logement de la République dominicaine (2002), le pourcentage de personnes handicapées de moins de 18 ans qui bénéficient d’une assistance scolaire s’élève à 64,3 %. Dans trois provinces (Elías Piña, San Juan et San José de Ocoa), la proportion d’enfants handicapés scolarisés est supérieure.

20.D’après le Bureau de la planification de l’enseignement du Secrétariat d’État à l’éducation, au début de l’année scolaire 2005/06, 4 894 enfants étaient inscrits en école spécialisée, publique ou privée.

5. Enfants non scolarisés

21.À partir des informations relatives à la scolarisation des enfants handicapés, on peut déduire approximativement le nombre d’enfants présentant des besoins spéciaux qui ne sont pas scolarisés. Les données fournies montrent qu’un peu plus d’un tiers des enfants handicapés de 5 à 18 ans ne peuvent satisfaire leurs besoins éducatifs. Ce pourcentage atteint 50 % dans les provinces de San Juan de la Maguana et de San José de Ocoa. La province de Pedernales est celle où le pourcentage d’enfants ou d’adolescents handicapés ne fréquentant pas un établissement d’enseignement est le plus faible, ce qui peut s’expliquer par le type de handicaps dont souffrent ces enfants.

Tableau 11: pourcentage d’enfants de 5 à 18 ans qui ne fréquentent pas un établissement d’enseignement, par province

Source : Diagnostic de l’éducation spécialisée 2004. Direction de l’éducation spécialisée du Secrétariat d’État à l’éducation/Agence espagnole pour la coopération internationale.

F. SERVICES DE SANTÉ. Pour ce qui est des services de santé, fournir pour les années 2004, 2005 et 2006 des données statistiques ventilées (par sexe, tranche d’âge, groupe ethnique, zone urbaine ou rurale) sur:

1. Les taux de mortalité infantile et juvénile

22.Voir tableau 12 ci-dessous.

Tableau 12: Taux de mortalité infantile et juvénile *

Zone de résidence

Mortalité néonatale

Mortalité postnéonatale

Mortalité infantile

Mortalité postinfantile

Mortalité des moins de 5 ans

Total

20

10

30

6

35

Urbaine

18

9

26

6

32

Rurale

25

12

37

5

42

Source : Rapport préliminaire ENHOGAR 2006. Données fournies par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement.

* Pour la période 0 ‑4 ans avant l’enquête, selon la zone de résidence, moyenne 2002 ‑2006.

23.Ces données correspondent à celles fournies par l’enquête démographique et sanitaire (ENDESA 2007), dont le rapport préliminaire (p. vii) précise que le taux de mortalité infantile était de 32 pour mille naissances vivantes au cours des cinq années précédant l’enquête.

2. Les taux de vaccination

24.Voir tableau 13 ci‑dessous.

Tableau 13: Taux de vaccination des enfants de 12 à 23 mois contre les maladies infantiles

Sources

BCG

DPT 1

DPT 2

DPT 3 **

Polio 1

Polio 2

Polio 3

Rougeole

Tous

Aucun

Nombre d’enfants 12 ‑23 mois

Objectif de vaccination

66,9

66,4

62,7

56,9

66,6

63,8

57,9

42,3

36,7

0

756

Information de la mère

28,5

26,3

15,5

7,5

28,4

23,7

11,6

25,2

7

1,6

756

Toutes sources

95,5

92,7

78,2

64,5

95

87,5

69,4

67,5

43,7

1,6

756

Vaccinés avant 12 mois

94,2

88,4

77,8

64,2

93,9

85,9

66,5

62,8

33,9

1,6

756

Source : Rapport préliminaire ENHOGAR 2006. Données fournies par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement.

* (sic) À tout moment de l’enquête et avant le premier anniversaire, selon différentes sources, 2006.

25.Ces données sont complétées par celles fournies par l’enquête démographique et sanitaire (ENDESA 2007), dont le rapport préliminaire (p. vii) indique que 48,8 % des enfants de 12 à 23 mois avaient reçu tous les vaccins recommandés, selon «toutes sources» (voir troisième ligne du tableau, où ce taux est estimé à 43,7 %).

3. Les taux de malnutrition

26.Voir tableau 14 ci‑dessous.

Tableau 14: Pourcentage d’enfants de 0 à 59 mois souffrant de malnutrition modérée ou sévère, par zone de résidence, 2006

Zone de résidence

Poids pour l’âge

Taille pour l’âge

Poids pour la taille

Nombre d’enfants 0‑59 mois

% < ‑2 écarts types *

% < ‑3 écarts types *

% < ‑2 écarts types **

% < ‑3 écarts types **

% < ‑2 écarts types ***

% < ‑3 écarts types ***

% > +2 écarts types

Urbaine

5,3

0,5

6,7

1,4

1,4

0,1

5,2

2 428

Rurale

5,3

0,8

8

2,1

1,4

0,1

3,6

1 354

Total

5,3

0,6

7,2

1,6

1,4

0,1

4,6

3 782

Source : Rapport préliminaire ENHOGAR 2006. Données fournies par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement.

*, **, *** ( sic ).

4. Les enfants infectés par le VIH ou atteints du sida

27.D’après les données fournies par le Conseil présidentiel sur le sida, 3 000 enfants et adolescents sont séropositifs; 1 116 bénéficient d’un traitement et d’un suivi, assurés par l’État dominicain sous les auspices du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

28.Cinquante-quatre mille enfants sont devenus orphelins ou vulnérables à cause du VIH/sida.

29.À quelques variations près, qui s’expliquent par l’aggravation de la vulnérabilité ou l’amélioration de la prise en charge, ces données correspondent à celles fournies en 2006 dans le document de politique nationale pour la protection des enfants et adolescents orphelins ou vulnérables à cause du VIH/sida en République dominicaine.

5. Les taux de grossesses précoces chez les adolescentes

30.Voir tableau 15 ci-dessous.

Tableau 15: Pourcentage d’adolescentes de 15 à 19 ans qui ont déjà été enceintes par zone de résidence et par âge, 2006

Sont déjà mères

Première grossesse

Ont fait uniquement des fausses couches

Total

Zone de résidence

Urbaine

15,3

3,8

1,4

20,5

Rurale

18,6

3,0

,0

22,6

Âge

15

4,3

0,7

0,5

5,5

16

9,5

2,2

1,4

13,1

17

15,1

5,2

0,9

21,2

18

24,9

5,2

1,2

31,3

19

33,9

5,2

2,6

41,6

Total

16,5

3,5

1,2

21,2

Source : Rapport préliminaire ENHOGAR 2006. Données fournies par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement.

6. Les adolescentes qui meurent en couches

31.Selon le rapport préliminaire de l’enquête démographique et sanitaire (ENDESA 2007, p. 29), la mortalité maternelle chez les 15‑19 ans est de 0,19 %, soit 13 pour cent mille pour l’ensemble des femmes. Ce taux est calculé d’après les informations sur le nombre d’accouchements par adolescente et sur le nombre de grossesses, d’accouchements et d’avortements chez les adolescentes, les décès étant pris en compte jusqu’à deux mois après la maternité.

7. La toxicomanie, l’alcoolisme et le tabagisme chez les adolescents

32.Le Conseil national contre les stupéfiants (CND) s’appuie sur les données recueillies lors de l’enquête menée en 2004 auprès des élèves du cycle intermédiaire par la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues, afin d’évaluer la consommation de substances psychotropes par cette population. L’actualisation des données est prévue pour 2008. Voir tableau 16 ci‑dessous.

Tableau 16: Âge auquel les élèves du secondaire ont commencé à consommer des substances

Substance

Âge moyen

Solvants ou inhalants

12,62

Tranquillisants

12,65

Morphine

13,00

Stimulants

13,06

Autres drogues

13,11

Boissons alcoolisées

13,36

Haschich

13,38

Cigarillos

13,46

Opium

13,50

Pâte de coca

13,71

Cocaïne HCL

14,29

Marijuana

14,33

Crack

14,35

Héroïne

14,50

Hallucinogènes

15,00

Ecstasy et autres métanphétamines

15,57

33.La Direction du traitement et de la réadaptation du Conseil national contre les stupéfiants recueille des informations trimestrielles par le biais des formulaires de demande de traitement utilisés dans les centres qui offrent une aide aux toxicomanes. À l’heure actuelle, il existe 33 centres de traitement dont 11 offrent des services aux enfants et aux adolescents.

Tableau 17: Demande de traitement *

Année

Nombre de patients traités

Nombre de mineurs traités

%

Nombre de centres pris en compte

2006

3 867

280

7,20

17

2007 **

5 560

266

4,78

28

Source : CND.

* Sans discrimination de sexe, âge ou niveau scolaire. ** Données disponibles jusqu’au troisième trimestre.

8. Les féminicides

34.Voir tableau 18 ci-dessous.

Tableau 18: Morts violentes de femmes, par an et par tranche d’âge, 2004 ‑2006 (chiffres absolus)

2005

2006

2007

< 15 ans

19

9

22

15 ‑24 ans

55

57

55

25 ‑34 ans

40

56

26

35 ‑44 ans

32

31

26

45 ‑54 ans

8

13

13

55 ‑64 ans

4

5

9

> 65 ans

7

6

9

Inconnu

22

14

22

Total

187

191

182

Source : Police nationale. Données fournies par le Bureau national de statistique.

G. CRITÈRES DE DÉFINITION DE LA PAUVRETÉ ET NOMBRE D’ENFANTS VIVANT EN DESSOUS DU SEUIL DE PAUVRETÉ. Indiquer les critères appliqués pour définir la «pauvreté» et le nombre d’enfants vivant en dessous du seuil de pauvreté.

35.Selon la méthode de mesure de la pauvreté établie par la Banque mondiale, la proportion d’enfants et d’adolescents vivant en dessous du seuil de pauvreté (pauvreté monétaire) est la suivante:

Tableau 19: Incidence de la pauvreté monétaire chez les enfants et les adolescents de 0 à 17 ans, 2004 ‑2007

2004

2005

2006

2007

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

i) Par sexe

Garçons

0,5282

944 912

0,5071

904 691

0,4648

838 313

0,4525

818 530

Filles

0,5239

889 957

0,5012

863 730

0,4678

806 508

0,4491

753 674

Total

0,5261

1 834 868

0,5042

1 768 422

0,4663

1 644 821

0,4509

1 572 204

ii) Par tranche d’âge

< 5 ans

0,5408

480 122

0,5085

426 019

0,4770

394 155

0,4635

376 717

5 ‑12 ans

0,5478

882 718

0,5262

861 470

0,4914

806 491

0,4732

769 529

13 ‑17 ans

0,4776

472 029

0,4659

480 933

0,4191

444 174

0,4063

425 958

Total

0,5261

1 834 868

0,5042

1 768 422

0,4663

1 644 821

0,4509

1 572 204

iii) Par zone de résidence

Urbaine

0,4399

963 329

0,4268

937 875

0,3894

865 741

0,3780

841 204

Rurale

0,6716

871 539

0,6342

830 547

0,5974

779 080

0,5795

730 999

Total

0,5261

1 834 868

0,5042

1 768 422

0,4663

1 644 821

0,4509

1 572 204

Source : Élaboré par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement à partir d’informations fournies par les enquêtes sur la population active de la Banque centrale.

H. DROIT À L’ÉDUCATION. En ce qui concerne le droit à l’éducation, fournir pour les années 2004, 2005 et 2006 des données statistiques ventilées (par sexe, tranche d’âge et, si possible, groupe ethnique, zone rurale ou urbaine, ainsi que concernant les enfants réfugiés/déplacés et immigrés) sur:

1. Les taux d’alphabétisation chez les personnes âgées de moins de 18 ans et de plus de 18 ans

36.Voir tableau 20 ci-dessous.

Tableau 20: Taux d’alphabétisation des enfants et des adolescents de 0 à 17 ans, 2004-2007

Groupe d’âge

Sexe

Année de l’entretien

2004

2005

2006

2007

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

i) Par âge et par sexe

5 ‑12 ans

Garçons

0,79

569 219

0,80

578 204

0,81

592 433

0,80

584 469

Filles

0,82

578 100

0,84

604 160

0,83

589 530

0,83

573 675

Total

0,80

1 147 318

0,82

1 182 364

0,82

1 181 963

0,81

1 158 145

13 ‑17 ans

Garçons

0,96

490 677

0,97

516 183

0,97

533 444

0,97

536 700

Filles

0,97

466 717

0,98

491 245

0,99

505 729

0,99

491 687

Total

0,97

957 394

0,98

1 007 428

0,98

1 039 173

0,98

1 028 387

≥ 18 ans

Garçons

0,88

2 369 890

0,88

2 435 247

0,88

2 460 253

0,88

2 543 549

Filles

0,88

2 452 070

0,88

2 491 023

0,88

2 579 919

0,89

2 665 874

Total

0,88

4 821 960

0,88

4 926 270

0,88

5 040 172

0,89

5 209 423

Total

Garçons

0,88

3 429 786

0,88

3 529 634

0,88

3 586 130

0,88

3 664 718

Filles

0,88

3 496 887

0,89

3 586 428

0,89

3 675 178

0,89

3 731 236

Total

0,88

6 926 673

0,88

7 116 061

0,88

7 261 308

0,89

7 395 954

ii) Par âge et lieu de résidence

5 ‑12 ans

Zone urbaine

0,82

723 932

0,84

742 486

0,84

747 546

0,82

736 664

Zone rurale

0,77

423 387

0,79

439 877

0,79

434 417

0,80

421 480

Total

0,80

1 147 318

0,82

1 182 364

0,82

1 181 963

0,81

1 158 145

13 ‑17 ans

Zone urbaine

0,98

627 172

0,98

643 490

0,98

671 401

0,99

671 382

Zone rurale

0,96

330 222

0,96

363 937

0,97

367 772

0,97

357 004

Total

0,97

957 394

0,98

1 007 428

0,98

1 039 173

0,98

1 028 387

≥ 18 ans

Zone urbaine

0,92

3 291 954

0,92

3 382 896

0,92

3 446 350

0,92

3 541 062

Zone rurale

0,81

1 530 006

0,80

1 543 374

0,81

1 593 822

0,82

1 668 361

Total

0,88

4 821 960

0,88

4 926 270

0,88

5 040 172

0,89

5 209 423

Total

Zone urbaine

0,91

4 643 058

0,91

4 768 873

0,91

4 865 297

0,92

4 949 109

Zone rurale

0,82

2 283 615

0,82

2 347 189

0,83

2 396 011

0,83

2 446 845

Total

0,88

6 926 673

0,88

7 116 061

0,88

7 261 308

0,89

7 395 954

Source : Élaboré par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement à partir d’informations fournies par les enquêtes sur la population active de la Banque centrale.

2. Le taux de scolarisation dans les établissements préscolaires, primaires et secondaires et dans l’enseignement professionnel

37.En vertu de la loi générale sur l’éducation 66‑97 de la République dominicaine, «on appelle niveau initial le premier cycle d’enseignement, qui précède l’enseignement de base et est dispensé en coordination avec la famille et la communauté. Il est destiné aux enfants jusqu’à 6 ans. La dernière année est obligatoire et commence à 5 ans» (art. 33).

38.L’enseignement de base est défini comme suit à l’article 35 de la même loi: «l’instruction minimale à laquelle a droit tout habitant du pays. Il commence généralement à 6 ans. Il est obligatoire et proposé gratuitement par l’État». L’article 37 fixe à huit ans la durée de ce cycle d’enseignement.

39.L’article 40 de la même loi dispose ce qui suit: «Le cycle intermédiaire succède au cycle d’enseignement de base. Il dure quatre ans, divisé en deux cycles de deux ans chacun. Il offre une formation générale et des options pour répondre aux aptitudes, aux intérêts, aux vocations et aux besoins des élèves, afin de leur permettre de s’intégrer de manière efficace dans le monde du travail et/ou de suivre des études supérieures.». Au cours du deuxième cycle de l’enseignement intermédiaire, les élèves peuvent opter pour une formation technico‑professionnelle.

Tableau 21: Nombre d’élèves, couverture et taux d’inscription, Secteurs public et privé, cycle initial 2003-2006

2003 ‑2004

2004 ‑2005

2005 ‑2006

Nombre enfants de 3 ‑5 ans

555 376

553 196

551 158

Nombre total d’inscrits

178 454

191 845

206 055

Couverture brute

32,13 %

34,68 %

37,39 %

Écoles publiques

104 528

112 523

112 438

Écoles privées

73 926

79 322

93 617

Source : Secrétariat d’État à l’éducation − Département de statistique. Plan décennal pour l’éducation 2007 ‑2017 − Diagnostic, version préliminaire, p. 52.

Tableau 22: Nombre d’élèves, couverture et taux d’inscription Secteurs public et privé, cycle de base 2003 ‑2006

2003 ‑2004

2004 ‑2005

2005 ‑2006

Nombre enfants de 6 ‑13 ans

1 498 925

1 494 263

1 489 868

Nombre total d’inscrits

1 610 288

1 608 110

1 520 595

Couverture brute

107,43 %

107,62 %

102,62 %

Couverture nette secteur public

91,00 %

91,20 %

91,70 %

Écoles publiques

1 332 900

1 339 005

1 246 363

Écoles privées

277 388

269 105

274 232

Source : Secrétariat d’État à l’éducation − Département de statistique. Plan décennal pour l’éducation 2007 ‑2017 − Diagnostic, version préliminaire, p. 58.

Tableau 23: Nombre d’élèves, couverture et taux d’inscription Secteurs public et privé, cycle intermédiaire 2003 ‑2006

2003 ‑2004

2004 ‑2005

2005 ‑2006

Nombre enfants de 6 ‑13 ans

721 390

730 991

737 400

Nombre total d’inscrits

443 003

452 086

469 162

Couverture brute

61,41 %

61,85 %

63,62 %

Écoles publiques

340 593

345 288

353 753

Écoles privées

102 410

106 798

115 409

Source : Secrétariat d’État à l’éducation − Département de statistique. Plan décennal pour l’éducation 2007 ‑2017 − Diagnostic, version préliminaire, p. 63.

Tableau 24: Nombre d’élèves, couverture et taux d’inscription, cycle intermédiaire, formation technico-professionnelle, 2007 ‑2008

Filières

Nombre d’inscrits pour 2007 ‑2008

En pourcentage

Total administration, comptabilité et autres

7 068

29,21

Total hôtellerie, tourisme et autres

3 266

13,50

Soins infirmiers

1 436

5,93

Informatique

4 687

19,37

Total technologies industrielles

5 057

20,90

Total technologies agro-industrielles

935

3,86

Autres filières

1 750

7,23

Total formation technico-professionnelle

24 199

100,00

Source : Secrétariat d’État à l’éducation − Département de statistique. Plan décennal pour l’éducation 2007 ‑2017 − Diagnostic, version préliminaire, p. 69.

3. Le pourcentage d’enfants qui achèvent leurs études primaires et secondaires

40.Voir tableau 25 ci-dessous.

Tableau 25: Pourcentage d’enfants et d’adolescents de 0 à 17 ans qui ont achevé leurs études primaires et secondaires, 2004 ‑2007

Groupe d’âge

Sexe

2004

2005

2006

2007

% ayant achevé le primaire

% ayant achevé le secondaire

% ayant achevé le primaire

% ayant achevé le secondaire

% ayant achevé le primaire

% ayant achevé le secondaire

% ayant achevé le primaire

% ayant achevé le secondaire

i) Par âge et par sexe

< 5 ans

G

%

0

0,00

0

0,00

0

0,00

0

0,00

Nombre

0

0

0

0

0

0

0

0

F

%

0

0,00

0

0,00

0

0,00

0

0,00

Nombre

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

%

0

0,00

0

0,00

0

0,00

0

0,00

Nombre

0

0

0

0

0

0

0

0

5 ‑12 ans

G

%

0

0,00

0

0,00

0

0,00

0

0,00

Nombre

2 111

0,00

4 361

0,00

3 541

0,00

1 644

0

F

%

0,00

0,00

0,01

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

3 199

324

4 436

0

3 108

0

2 407

0

Total

%

0,00

0,00

0,01

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

5 310

324

8 797

0

6 649

0

4 051

0

13 ‑17 ans

G

%

0,39

0,01

0,41

0,01

0,42

0,02

0,42

0,01

Nombre

196 954

5 463

215 211

6 572

231 962

8 680

229 571

4 976

F

%

0,48

0,02

0,52

0,02

0,55

0,02

0,54

0,02

Nombre

232 203

10 352

259 944

12 196

281 088

10 914

268 623

8 590

Total

%

0,43

0,02

0,46

0,02

0,48

0,02

0,48

0,01

Nombre

429 157

15 814

475 156

18 768

513 050

19 593

498 195

13 566

ii) Par âge et par zone de résidence

< 5 ans

Zone urbaine

%

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Zone rurale

%

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

%

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

5 ‑12 ans

Zone urbaine

%

0,00

0,00

0,01

0,00

0,01

0,00

0,00

0,00

Nombre

4 242

324

5 610

0

5 166

0

4 051

0

Zone rurale

%

0,00

0,00

0,01

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

1 068

0

3 187

0

1 484

0

0

0

Total

%

0,00

0,00

0,01

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Nombre

5 310

324

8 797

0

6 649

0

4 051

0

13 ‑17 ans

Zone urbaine

%

0,48

0,02

0,50

0,02

0,52

0,02

0,51

0,01

Nombre

311 448

11 598

329 582

12 993

353 394

13 727

348 532

8 806

Zone rurale

%

0,34

0,01

0,39

0,02

0,42

0,02

0,41

0,01

Nombre

117 710

4 217

145 574

5 775

159 656

5 866

149 662

4 760

Total

%

0,43

0,02

0,46

0,02

0,48

0,02

0,48

0,01

Nombre

429 157

15 814

475 156

18 768

513 050

19 593

498 195

13 566

Source : Élaboré par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement à partir d’informations fournies par les enquêtes sur la population active de la Banque centrale.

41.Les données présentées dans le tableau ci-dessus sont complétées par celles fournies par le Secrétariat à l’éducation lui‑même dans le cadre du diagnostic du système éducatif, dans le document du Plan décennal 2007‑2017 (rapport préliminaire, p. 112): «Même si les taux d’abandon scolaire et de redoublement ont sensiblement baissé, sur 100 enfants qui entrent en première année du cycle de base, seuls 63 terminent la huitième année et 48 le cycle intermédiaire.». Ces chiffres n’entrent pas en contradiction avec la tendance que fait apparaître le tableau 26 ci‑après, à savoir un fort taux de passage dans la classe supérieure, qui s’explique par les caractéristiques des pratiques en matière d’évaluation.

4. Le nombre et le taux d’abandons scolaires et de redoublements, et les programmes consacrés à ce problème

42.Voir tableau 26 ci‑dessous.

Tableau 26: Passage en classe supérieure, redoublement et abandon, par cycle d’enseignement, 2000-2005

Secteur public, indicateurs du cycle de base par an

Indicateurs

2000 ‑2001

2001 ‑2002

2002 ‑2003

2003 ‑2004

2004 ‑2005

Passage classe supérieure

85,5

87,6

87,2

88,2

86,3

Redoublement

7,6

7,3

7,2

7,4

7,3

Abandon

6,9

5,1

5,6

4,3

6,4

Secteur public, indicateurs du cycle intermédiaire par an

Indicateurs

2000 ‑2001

2001 ‑2002

2002 ‑2003

2003 ‑2004

2004 ‑2005

Passage classe supérieure

81,8

80,9

83,6

83,1

84,8

Redoublement

7,0

5,6

7

3,6

6,4

Abandon

11,2

13,5

9,4

13,3

8,8

Source : Bureau de planification de l’enseignement − Secrétariat d’État à l’éducation.

5. Le nombre d’élèves par enseignant et par classe

43.D’après les données du Secrétariat d’État à l’éducation, il y avait, en 2005, 2 416 449 élèves et 97 387 enseignants, soit 24,8 élèves par enseignant. En 2006, il y avait 2 362 395 élèves et 99 679 enseignants, soit 23,7 élèves par enseignant.

44.On trouvera ci‑après trois tableaux explicatifs. Le premier concerne le cycle initial et les deux autres présentent des données groupées pour tous les degrés d’enseignement.

45.Compte tenu de la forte demande de scolarisation enregistrée ces dernières décennies, il a fallu tirer le meilleur parti possible des infrastructures existantes. C’est pourquoi, dans de nombreux établissements, les cours se répartissent en trois sections ou périodes d’enseignement, le matin, l’après-midi et le soir. Par conséquent, au tableau 29, les chiffres figurant dans la colonne «élèves par salle de classe» sont une moyenne de tous les élèves qui utilisent la salle de classe à différents moments de la journée. La colonne «élèves par section» donne le nombre d’élèves qui partagent simultanément chacune des périodes d’enseignement.

Tableau 27: Nombre d’élèves du cycle initial par section et par salle de classe,par région − secteur public (2005‑2006)

Régions éducatives

Nombre d’élèves par enseignant

Nombre d’élèves par section

01. Barahona

36,82

32,32

02. San Juan de la Maguana

26,45

23,79

03. Azua

32,39

28,28

04. San Cristóbal

30,28

27,50

05. San Pedro de Macorís

34,32

32,46

06. La Vega

27,08

25,74

07. San Francisco de Macorís

22,14

18,90

08. Santiago

26,28

24,27

09. Mao

29,52

23,91

10. Saint-Domingue I

35,62

27,58

11. Puerto Plata

22,48

21,41

12. Higüey

37,95

29,12

13. Monte Cristi

24,94

27,19

14. Nagua

28,76

25,82

15. Saint-Domingue II

36,68

29,50

16. Cotuí

28,57

23,26

17. Monte Plata

25,95

23,53

18. Bahoruco

54,73

-

Source : Secrétariat d’État à l’éducation − Département de statistique. Plan décennal pour l’éducation 2007 ‑2017 − Diagnostic, version préliminaire, p. 54.

Tableau 28: Nombre de centres, de sections et de classes par secteur (2005-2006)

Secteur

Centres

Sections

% d’inscrits

Élèves par enseignant

Élèves par centre

Classes

Public

11 183

64 046

77

25,1

163,1

31 248

Privé

1 927

22 467

21

19,9

254,3

Semi-officiel

242

1 803

2

21,7

198,2

Total

13 353

88 316

100

23,7

176,9

Source : Bureau de planification de l’enseignement − Secrétariat d’État à l’enseignement.

Tableau 29: Nombre d’écoles par édifice et d’élèves par section et classe, par région − secteur public (2005 ‑2006)

Nombre d’écoles par édifice

Nombre d’élèves par section

Nombre d’élèves par classe

Moyenne des régions

2,07

26,92

55,77

01. Barahona

1,96

26,69

52,80

02. San Juan de la Maguana

2,05

24,66

51,62

03. Azua

2,01

29,38

54,35

04. San Cristóbal

2,18

31,16

64,86

05. San Pedro de Macorís

2,04

31,48

74,84

06. La Vega

1,97

27,65

55,54

07. San Francisco de Macorís

1,97

22,15

41,96

08. Santiago

2,08

30,02

61,39

09. Mao

1,90

22,94

48,73

10. Saint-Domingue I

2,40

36,88

78,14

11. Puerto Plata

2,05

23,33

44,11

12. Higüey

2,04

26,51

56,03

13. Monte Cristi

1,85

23,01

42,55

14. Nagua

2,11

23,08

52,72

15. Saint-Domingue II

2,43

33,85

75,85

16. Cotuí

2,08

25,30

49,69

17. Monte Plata

1,99

20,86

48,46

18. Bahoruco

2,12

25,53

50,19

Source : Secrétariat d’État à l’éducation − Département de statistique. Plan décennal pour l’éducation 2007 ‑2017 − Diagnostic, version préliminaire, p. 81.

I. JUSTICE POUR MINEURS. Concernant la justice pour mineurs, fournir pour les années 2004, 2005 et 2006 des données statistiques ventilées (notamment par région géographique, sexe, âge et type d’infraction), en particulier sur le nombre de:

1. Personnes âgées de moins de 18 ans qui auraient commis une infraction signalée à la police

46.Voir les tableaux 30 et 31 ci‑dessous.

Tableau 30: Affaires pénales connues, dans le district national et la province de Saint-Domingue en 2005-2006 (jeunes de 13 à 17 ans)

Infraction pénale

2005

2006

Vol

495

949

Loi 50 ‑88

235

467

Agression physique

282

382

Agression sexuelle

57

36

Agression verbale

159

0

Homicide

128

69

Loi 36

02

162

Loi 241

10

06

Menace de mort

22

-

Falsification

16

8

Enlèvement

7

4

Source : Services du Procureur général de la République − Bureau du Procureur pour les enfants et les adolescents. Chiffres provisoires.

Tableau 31: Affaires connues dans les régions de la République dominicaine, 2006 (jeunes de 13 à 17 ans)

Infraction pénale

Région Nord *

Région Sud

Région Est

Vol

17

241

Loi 50 ‑88

16

359

Agression physique

06

93

Agression sexuelle

06

26

Agression verbale

01

58

Homicide

03

03

Loi 36

-

-

Loi 241

01

14

Menace de mort

-

-

Falsification

-

-

Enlèvement

-

-

Source : Services du Procureur général de la République − Bureau du Procureur pour les enfants et les adolescents. Chiffres provisoires.

* ( sic ).

2. Personnes âgées de moins de 18 ans qui ont été inculpées et, parmi elles, combien ont été condamnées, en indiquant la nature des peines ou sanctions prononcées

47.Voir les tableaux 32 à 35 ci‑dessous.

Tableau 32: Personnes âgées de moins de 18 ans inculpées

Sexe

2004

2005

2006

Masculin

340

453

465

Féminin

32

28

33

Source : Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille − Cour suprême de justice.

Tableau 33: Personnes de moins de 18 ans condamnées

Sexe

2004

2005

2006

Masculin

268

59

62

Féminin

-

-

-

Source : Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille − Cour suprême de justice.

Tableau 34: Nature des peines ou des sanctions prononcées à l’encontre de personnes de moins de 18 ans: mesures conservatoires *

Type de sanction

2004

2005

2006

Détention provisoire dans des centres spécialisés

32

145

107

Mise en liberté sous caution

17

69

75

Changement de résidence

0

0

6

Assignation à résidence

1

4

4

Interdiction de sortie de la localité ou du pays

0

0

0

Surveillance par une personne ou une institution déterminée

1

4

59

Interdiction de rendre visite à certaines personnes et/ou de les contacter

0

0

5

Autres mesures

0

0

9

Source : Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille − Cour suprême de justice.

* Données consignées à partir du mois d’octobre 2004, dans le rapport sur les activités mensuelles, en raison de l’entrée en vigueur de la loi 136 ‑03.

Tableau 35: Nature des peines ou des sanctions prononcées à l’encontre de personnes de moins de 18 ans: jugements au fond

Type de sanction

2004

2005

2006

Admonestation ou avertissement

0

0

0

Liberté surveillée

25

5

20

Travaux d’intérêt général

0

1

2

Cessation des relations avec certaines personnes

0

0

0

Internement domiciliaire

0

1

1

Internement dans des centres

133

34

33

Semi-liberté

0

0

1

Placement en centre éducatif

0

0

0

Traitement médical

0

0

0

Autres mesures

56

0

2

Source : Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille − Cour suprême de justice.

3. Personnes âgées de moins de 18 ans qui se trouvent en détention provisoire, et durée moyenne de leur détention

48.Voir le tableau 36 ci‑dessous.

Tableau 36: Nombre de personnes âgées de moins de 18 ans en détention provisoire

Sexe

2004

2005

2006

Masculin

27

144

107

Féminin

-

-

-

Source : Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille − Cour suprême de justice.

49.À partir des années 2005 et 2006, suite à l’entrée en vigueur du nouveau Code de procédure pénale, dans le cadre de la mise en œuvre des mesures préventives, la durée de la détention provisoire va de dix à trente jours; dans la majorité des cas, elle a une durée de dix jours, la moyenne étant de vingt jours, ce délai permettant d’enquêter sur les faits.

4. Personnes âgées de moins de 18 ans qui font l’objet de mesures éducatives en remplacement d’une peine privative de liberté

50.Voir le tableau 37 ci‑dessous.

Tableau 37: Nombre de personnes âgées de moins de 18 ans qui font l’objet de mesures éducatives en remplacement d’une peine privative de liberté

Sexe

2004 *

2005

2006

Masculin

-

5 cas

60 cas

Féminin

-

0 cas

10 cas

Source : Direction nationale de la prise en charge intégrée des adolescents en conflit avec la législation pénale.

* ( sic ).

51.En juin 2005, la Direction nationale de la prise en charge intégrée des adolescents en conflit avec la législation pénale a été créée. Il s’agit d’un organe administratif chargé de l’exécution des sanctions pénales imposées aux adolescents en conflit avec la loi. Cet organe, qui relève des services du Procureur général de la République, est chargé de coordonner, conjointement avec le Conseil national de l’enfance et de l’adolescence, tous les programmes et actions concernant l’exécution desdites sanctions (loi 136-03, art. 359 et suiv.), et de superviser, notamment, les mesures socioéducatives.

5. Centres de détention destinés aux mineurs de 18 ans en conflit avec la loi, capacité de ces centres et nombre de personnes internées

52.Pour l’année 2006, la Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille de la Cour suprême de justice a recensé cinq centres de privation de liberté, un destiné aux femmes, et quatre aux hommes:

a)Institut préparatoire pour les jeunes filles de Saint-Domingue, pouvant accueillir 22 adolescentes;

b)Centre d’évaluation et d’aiguillage des mineurs (CERMENOR), à Saint-Domingue, destiné uniquement aux adolescents en détention provisoire, pouvant accueillir 40 adolescents;

c)Institut préparatoire pour les mineurs de San Cristóbal, pouvant accueillir 132 adolescents;

d)Centre de prise en charge intégrée des adolescents en conflit avec la loi pénale (CAIPACL), situé à Najayo (San Cristóbal), pouvant accueillir 220 adolescents;

e)Institut préparatoire pour mineurs Máximo Antonio Álvarez, situé à La Vega, pouvant accueillir 132 adolescents.

53.La loi 136‑03 (art. 359) a confié à la Direction nationale de la prise en charge intégrée des adolescents en conflit avec la législation pénale la gestion des centres privatifs de liberté, où les adolescents sont séparés en fonction de leur sexe et de leur groupe d’âge. Ces centres accueillent des adolescents placés en détention provisoire, et faisant l’objet d’une sanction. En revanche, les centres de détention sont gérés par le Bureau du Procureur pour les enfants et les adolescents.

Tableau 38: Rapport entrées/sorties dans des centres privatifs de liberté pour mineurs de 18 ans (2006)

Centres privatifs de liberté

2006 (détention provisoire)

2006 (condamné(e)s)

Institut préparatoire pour filles

31

13

CERMENOR

193

1

Institut préparatoire pour mineurs de San Cristóbal

23

110

CAIPACL

649

666

Institut préparatoire pour mineurs Máximo A. Alvarez

55

63

Total

951

853

Source : Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille − Cour suprême de justice.

54.Ces chiffres correspondent à l’ensemble des adolescents privés de liberté qui ont été admis dans ces centres en 2006, sur décision des tribunaux pour enfants du pays, lesquels ont adopté des mesures telles que l’imposition de formes procédurales préétablies, l’habeas corpus et/ou des décharges. De même, les personnes condamnées l’ont été à des peines inférieures à un an, sanctionnant des délits simples.

55.D’après les informations statistiques mensuelles des centres reçus par la Direction de l’enfance, de l’adolescence et de la famille, en ce qui concerne les admissions et sorties d’adolescents en 2007, on estime à 360 la moyenne des adolescents détenus, chiffre qui est proche de celui de l’année dernière.

6. Nombre de personnes âgées de moins de 18 ans détenues avec des adultes

56.Depuis 2000, cette situation ne s’est pas produite en République dominicaine.

7. Nombre de personnes âgées de moins de 18 ans jugées et condamnées comme des adultes, et âge minimum de la responsabilité pénale

57.Jusqu’à présent, aucun cas de mineur jugé et condamné comme un adulte n’a été enregistré. Ce qui a pu se produire en revanche, c’est qu’un mineur en conflit avec la loi, mêlé à des affaires (ordinaires) impliquant des adultes, a été présenté à une juridiction qui n’est pas appropriée, laquelle s’est déclarée incompétente et a renvoyé l’affaire devant le tribunal compétent, à savoir la chambre pénale du tribunal pour mineurs. En République dominicaine, l’âge minimum de la responsabilité pénale est de 13 ans.

J. MESURES SPÉCIALES DE PROTECTION. En ce qui concerne les mesures spéciales de protection, fournir, pour les années 2004, 2005 et 2006, des données statistiques ventilées (notamment par sexe, âge et, si possible, origine sociale et zone urbaine ou rurale) sur:

1. Le nombre d’enfants de moins de 16 ans qui travaillent et le type de travail qu’ils effectuent

58.Voir le tableau 39 ci‑dessous.

Tableau 39: Importance du travail des enfants et des adolescents de 5 à 15 ans (2005 ‑2007)

2005

2006

2007

%

Valeur absolue

%

Valeur absolue

%

Valeur absolue

i) Par sexe

Masculin

0,0603

69 541

0,0572

66 563

0,0485

55 952

Féminin

0,0174

19 727

0,0183

20 701

0,0121

13 342

Total

0,0390

89 269

0,0380

87 264

0,0308

69 294

ii) Par groupes d’âges

De 5 à 9 ans

0,0028

2 823

0,0036

3 602

0,0018

1 835

De 10 à 15 ans

0,0669

86 446

0,0648

83 661

0,0542

67 459

Total

0,0390

89 269

0,0380

87 264

0,0308

69 294

iii) Par zone de résidence

Urbaine

0,0386

54 708

0,0361

51 787

0,0292

41 829

Rurale

0,0397

34 561

0,0412

35 477

0,0335

27 465

Total

0,0390

89 269

0,0380

87 264

0,0308

69 294

iv) Par type d’établissement ou d’entreprise où est effectué le travail

Agriculture et élevage

0,1724

15 386

0,1951

17 025

0,2031

14 071

Exploitation de mines et de carrières

0,0025

224

0,0000

0

0,0000

0

Industries manufacturières

0,1443

12 884

0,1687

14 725

0,0784

5 430

Bâtiment

0,0089

796

0,0278

2 426

0,0023

159

Commerce, restauration et hôtellerie

0,4837

43 178

0,4333

37 812

0,5350

37 075

Transports et communications

0,0227

2 026

0,0257

2 245

0,0101

702

Intermédiation financière et assurances

0,0000

0

0,0023

204

0,0079

545

Administration publique, défense, et autres services

0,1655

14 774

0,1470

12 826

0,1633

11 313

Total

1,0000

89 268

1,0000

87 263

1,0000

69 295

Source : Établi par le Service de l’analyse économique et sociale du Secrétariat d’État pour l’économie, la planification et le développement, à partir des renseignements émanant des enquêtes sur la main ‑d’œuvre réalisées par la Banque centrale.

2. Le nombre d’enfants qui vivent ou travaillent dans les rues et le type d’aide qui leur est apportée

59.Comme cela est indiqué dans le document intitulé Principes directeurs de la politique de protection intégrale des enfants des rues en République dominicaine 2007 ‑2012, édité par le Conseil national de l’enfance et de l’adolescence (version préliminaire, p. 36): «En 2000, selon les résultats de l’enquête nationale sur le travail des enfants en République dominicaine (ENTI‑2000), 436 000 enfants et adolescents effectuent un travail d’un type ou d’un autre.».

60.Cette estimation globale, qui s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique pour l’élimination des pires formes de travail des enfants en République dominicaine (2006‑2016), est plus importante que celle mentionnée plus haut; par ailleurs, elle est antérieure aux actions publiques menées en vue d’éliminer les pires formes de travail des enfants, qui sont généralement celles qu’exercent les enfants des rues. Cette estimation est établie à partir d’une population indéterminée, qui n’a pas fait l’objet d’un diagnostic spécifique permettant de la quantifier de manière distincte du reste de la population active. Dans le cadre du programme IPEC de l’OIT, l’accent est essentiellement mis sur les pires formes de travail des enfants, qui est l’angle sous lequel est examinée la situation des enfants des rues.

61.Les réponses institutionnelles concernant les enfants des rues, qui ressortent du document susmentionné, sont détaillées ci‑après.

62.S’agissant des pires formes de travail des enfants, on trouve dans la deuxième partie de ce rapport des données sur les programmes menés en la matière, un grand nombre desquels sont mis en œuvre par les institutions citées ci‑dessous.

63.DIGFARCIN (Direction générale des forces armées chargée de l’hébergement et des foyers d’accueil pour la réinsertion des enfants et des adolescents). Créée en 2003 par le décret 446‑03, et rattachée à la SEFA, la DIGFARCIN dispose des trois centres suivants:

a)«Ciudadela Libertador de Nazaret», à l’intérieur du pays (Matas de Farfán);

b)«Albergue Virgen de la Altagracia», à Barahona;

c)Atelier de travail «San Miguel» à Boca Chica.

64.HOGAR RENACER. Ce foyer accueille des enfants et des adolescents de 11 à 17 ans, victimes d’abus physiques, psychologiques, sexuels et/ou de négligences; il dispose d’un programme éducatif et thérapeutique, fondé sur des stratégies psychosociales, pédagogiques, de travail et ludo‑artistique.

65.MAIS (Mouvement pour l’autodéveloppement international de la solidarité, MAIS‑ECPAT). Établi à Puerto Plata, il s’efforce d’apporter une réponse à des situations particulières d’exploitation sexuelle à des fins commerciales qui existent dans cette province, notamment dans des poches de pauvreté proches d’un important centre touristique. Son programme de soins destiné aux enfants et adolescents victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales comporte diverses formes d’appui éducatif et de sensibilisation sociale.

66.REMAR («Réinsertion de marginaux») s’est spécialisée dans l’appui aux enfants et aux adolescents victimes de maltraitance et/ou atteints par le VIH/sida. L’association peut accueillir 120 enfants et adolescents environ, dans quatre foyers:

a)Foyer Jeshua pour enfants de 3 à 8 ans;

b)Foyer Rebeca pour fillettes et adolescentes de 3 à 17 ans, abandonnées ou victimes de maltraitance;

c)Foyers pour adolescents Siloé et Josué, pouvant accueillir 50 et 18 jeunes, respectivement.

67.Fédération NINA. Bénéficiant du soutien technique et financier des Catholic Relief Services (CRS‑RD), cette fédération est celle qui a la plus grande expérience en matière de soins aux enfants et adolescents des rues en République dominicaine. Soutenue financièrement par l’USAID, NINA représente, au niveau économique, la structure la plus importante existant actuellement en République dominicaine, puisqu’elle touche plus de 3 000 enfants des rues. Elle constitue également un modèle de cohésion sociale interinstitutionnelle, fondé sur une perspective systémique de la problématique et l’originalité professionnelle des différentes institutions membres, lesquelles sont présentées dans le tableau ci‑dessous.

Tableau 40: Programmes et services de la fédération NINA

Institution/Sujets

Programmes/Services

Objectifs/Zones/Actions

ACCIÓN CALLEJERA

ONG Santiago (1989) *

Enfants et adolescents qui travaillent (7 ‑14 ans)

Nombre d’enfants soutenus par jour, en moyenne: 30 à 50

Action éducative dans les rues

Centre pour les jeunes

Action éducative dans le quartier

Services : soutien éducatif et psychologique, éducation artistique, activités récréatives, soutien juridique (documentation)

Identifier un enfant des rues et observer son comportement et ses activités

Établir une relation avec l’enfant

Comprendre la situation et les circonstances individuelles de l’enfant

Présenter les activités et les possibilités offertes par l’association à l’enfant

Mettre en place un plan personnel d’éducation pour l’enfant.

CAMINANTE

ONG Boca Chica (1994)

Enfants et adolescents de 8 à 18 ans susceptibles d’être victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales

Services : bourses pour des centres techniques professionnels, matériel scolaire, sorties, ateliers et cours, thérapie familiale et individuelle, suivi de cas d’abus et d’exploitation sexuelle à des fins commerciales

Appuyer l’éducation formelle/technico-profesionnelle; sensibiliser la famille et la communauté à des environnements sains; activités récréatives

Formation intégrale: valeurs, ETS, santé sexuelle génésique, genre

Promouvoir les droits: mères adolescentes, en particulier

Favoriser la santé physique et mentale des enfants et adolescents

Soutenir les enfants et adolescents en situation d’exploitation sexuelle à des fins commerciales: santé, accueil, alimentation, services consultatifs, loisirs, vêtements

NIÑOS DEL CAMINO

ONG Saint ‑Domingue (1993)

Intervention et soins complets

Prévention

Sensibilisation et incidence politique

Services : formation, matériel pédagogique, promotion, assistance juridique, suivi familial

Promouvoir la santé intégrale, l’éducation, la formation humaine, la formation technico ‑professionnelle, le sport, la culture, les loisirs, la réinsertion socioprofessionnelle

Identifier et conseiller les enfants et adolescents en situation de risque, et assurer leur suivi

Promouvoir des alliances communautaires, renforcer les facteurs de protection

Créer des alliances stratégiques et renforcer la communication effective en ce qui concerne les droits

QUÉDATE CON NOSOTROS

Programme O. Salesiana Saint ‑Domingue (2001)

Enfants et adolescents de 8 à 13 ans (dans la rue depuis moins de six mois)

Opération de rue

Foyer d’accueil

Réinsertion familiale

Services : accueil (jusqu’à 16 ans), orientation professionnelle, appui psychologique, soutien familial

Contacter et conseiller les enfants qui vivent depuis peu dans la rue

Les accueillir et leur offrir un environnement familial et une éducation intégrale

Favoriser leur réinsertion dans leur famille d’origine ou un autre type de foyer

Leur offrir des programmes d’éducation et de formation «Muchachos con Don Bosco»

YO TAMBIÈN

Pastoral Juvenil − Église catholique Saint ‑Domingue (1990)

Foyer de passage pour 30 enfants et adolescents

Services : thérapie de groupe, occupationnelle, comportementale et d’apprentissage; formation humaine et religieuse; assistance médicale et juridique; espace de divertissement et de sport; appui à l’insertion professionnelle et familiale

Encourager les enfants des rues à améliorer leur estime de soi, et à choisir entre le retour dans leur famille ou une famille de remplacement, ou encore une institution d’enseignement

Entrer en relation avec les enfants des rues

Offrir un environnement familial dans la maison d’accueil

Favoriser la réinsertion familiale

Source : Principes directeurs de la politique de protection intégrale des enfants des rues en République dominicaine (2007 ‑2012). CONANI.

* L’année de fondation est donnée entre parenthèses.

II. MESURES D’APPLICATION GÉNÉRALES

A. Indiquer quel organisme gouvernemental est chargé de coordonner la mise en œuvre de la Convention et quelles mesures ont été prises pour élaborer un plan national en faveur de l’enfance (inclure les plans sectoriels existants).

68.Conformément à la loi 136‑03 (art. 417 et suiv.), le Conseil national de l’enfance et de l’adolescence (CONANI) est l’organe administratif chargé de formuler, d’approuver, d’évaluer, de contrôler et de coordonner les politiques publiques en matière d’enfance et d’adolescence, ainsi que d’en assurer le suivi, dans le cadre du mandat institutionnel ci‑après:

a)Mission: garantir les droits fondamentaux des enfants et des adolescents, et promouvoir leur développement intégral en République dominicaine, moyennant la formulation, la coordination et le suivi des politiques publiques;

b)Stratégie: diriger le Système national de protection des droits des enfants et des adolescents.

69.Le CONANI a donc pour mission d’animer et de promouvoir des mécanismes de formulation et d’approbation de politiques de protection spéciales, axées sur les soins aux enfants en situation de risque personnel et social. À cet égard, la Direction nationale du CONANI est l’instance plurielle, interinstitutionnelle et intersectorielle, qui exerce des fonctions administratives de direction dans le cadre du Système national de protection, comme indiqué ci‑après.

Tableau 41: Fonctions directives de la Direction nationale du CONANI (loi 136 ‑03, art. 420)

I

Diriger les organes qui le composent,à savoir le Bureau national, les bureauxnationaux, les directions municipaleset les bureaux municipaux

III

Assurer le fonctionnement des mécanismeschargés de protéger les enfants etles adolescents dont les droits sontmenacés ou violés, dans les domainesadministratif et juridictionnel

II

Coordonner et suivre la conception etl’exécution des politiques socialesde base, d’aide et de protection des entités qui composentsa Direction nationale

IV

Fournir des conseils aux organes de l’Étatchargés de signer les engagements, traités,conventions et autres instrumentsinternationaux acceptés par le pays dansle domaine des droits des enfants etdes adolescents

Source : CONANI.

B. Indiquer quelles politiques ont été conçues et quels programmes ont été élaborés par le CONANI. Présenter les programmes mis en œuvre par le CONANI.

70.En 2006, la politique nationale de protection des enfants atteints par le VIH/sida, élaborée en coordination avec le Conseil présidentiel sur le sida, a été présentée au pays.

71.En 2007, ont été présentés les Principes directeurs de la politique de protection intégrale des enfants des rues en République dominicaine (2007‑2012).

72.En ce qui concerne les programmes dirigés par le CONANI dans le cadre de sa stratégie de prise en charge de la petite enfance, le Programme de prise en charge intégrée fournit, par le biais de ses centres infantiles de soins complets (CIANI), des services mettant systématiquement l’accent sur un «modèle écologique intégral».

73.La population cible de ce programme se compose d’enfants âgés de 45 jours à 6 ans, de familles à faibles revenus et/ou de communautés marginalisées. Les services fournis par ces programmes s’adressent aux enfants, à leur famille et aux communautés dans lesquelles se trouvent les centres. Régi par les principes de qualité attachés à l’éducation infantile (niveau initial), le programme CIANI, en coordination avec les différents organes du Secrétariat d’État à l’éducation, contribue à promouvoir la scolarisation obligatoire dans les centres éducatifs à partir de l’âge de 6 ans, facilitant ainsi l’obtention des résultats prévus dans la fiche multidisciplinaire, et permet de connaître la réalité vécue par les enfants.

74.Le tableau ci‑dessous indique le nombre total de personnes prises en charge depuis 2004 par le programme CIANI.

Tableau 42: Couverture du programme CIANI (2004 ‑2007)

Sexe

Année

2004

2005

2006

2007

Total

Masculin

3 432

2 783

2 260

4 956

13 431

Féminin

2 787

2 856

2 077

4 785

12 505

Total

6 219

5 639

4 337

9 741

25 936

Source : CIANI ‑CONANI.

C. Expliquer comment sont coordonnés les plans d’action locaux et sectoriels, et en particulier ceux destinés à l’enfance.

75.Grâce à l’ensemble de normes spécialisées dont elle s’est dotée au cours de ces dix dernières années (voir le deuxième rapport périodique présenté au Comité en janvier 2007), la République dominicaine dispose d’un cadre juridique fondamental (conventions, lois, décrets, directives ou règlements indicatifs), qui constitue le socle et la référence pour la mise en œuvre des politiques fondées sur les droits, comme cela est indiqué dans le tableau 43 ci‑dessous.

76.Les plans d’action locaux et sectoriels sont coordonnés par différentes commissions de suivi et d’action interinstitutionnelle, notamment celles indiquées ci‑dessous:

a)La Commission pour le droit à un nom et à une nationalité;

b)La Commission pour l’administration de la justice pour mineurs (CEJNNA);

c)La Commission contre l’exploitation sexuelle à des fins commerciales;

d)La Commission contre l’exploitation du travail des enfants;

e)La Commission contre le trafic et la traite des enfants et des adolescents.

77.Comme indiqué dans le document intitulé Principes directeurs de la politique de prise en charge intégrée des enfants des rues en République dominicaine (2007 ‑2012), édité par le CONANI (version préliminaire, p. 38):

«Ces commissions ont la possibilité d’identifier les arrêtés départementaux, résolutions et normes existantes susceptibles d’être adaptés pour servir intégralement les droits des enfants et des adolescents. La même observation s’applique aux instances à caractère collégial, comme c’est le cas des conseils établis, tels que le CONANI lui‑même ou le Conseil national de l’éducation, dans le cadre desquels chaque institution membre peut exercer une incidence réciproque.».

Tableau 43: Cadre pour les politiques publiques relatives à l’enfance et à la famille en République dominicaine

Conventions internationales

Organisation des Nations Unies :

Convention relative aux droits de l’enfant Déclaration du Millénaire Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous Déclaration d’engagement sur le VIH/sida Sommet mondial pour les enfants − Déclaration en faveur de l’enfant (2002) Cadre pour la protection, les soins et l’appui aux orphelins et aux enfants vulnérables atteints par le VIH/sida

OIT :

Convention n o 77 concernant l’examen médical d’aptitude à l’emploi dans l’industrie des enfants et des adolescents Convention n o 79 concernant la limitation du travail de nuit des enfants et adolescents dans les travaux non industriels Convention n o 138 concernant l’âge minimum d’admission à l’emploi Convention n o 182 concernant l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leur élimination

Organisation mondiale de la santé/Organisation panaméricaine de la santé :

Stratégie-cadre pour la santé dans les Amériques

Lois

Décrets

Plans et programmes

Loi 16 ‑92 − Code du travail

Loi 55 ‑93 sur le sida

Loi 8 ‑96 sur l’allaitement maternel

Loi générale 66 ‑97 sur l’éducation

Loi 24 ‑97 sur la violence dans la famille

Loi 86 ‑99 relative au secrétariat d’État aux affaires féminines

Loi 42 ‑00 relative à l’incapacité

Loi-cadre 49 ‑2000 relative à la jeunesse

Loi 87 ‑01 relative à la sécurité sociale

Loi-cadre 42 ‑01 relative à la santé

Loi 136 ‑03 − Code pour la protection des droits des enfants et des adolescents (remplace la loi 14 ‑94)

Loi 137 ‑03 relative à la traite des personnes

Décret 144 ‑97 portant création du Comité directeur national pour la lutte contre le travail des enfants; et décret 566 ‑01 (qui modifie et élargit la composition du Comité)

Décrets 476 ‑01 et 477 ‑01 qui font de l’enfance une priorité du Gouvernement, préparent la réforme de la loi 14 ‑94, et ordonnent l’élaboration d’un plan national

Décret 1082 ‑04 portant création et intégration des cabinets de politique institutionnelle, de politique économique, de politique sociale et de politique environnementale et pour le développement physique

Décret 1073 ‑04 portant création du système unique de bénéficiaires (SIUBEN), qui identifi e les familles pouvant prétendre aux prestations prévues par les programmes sociaux et les aides publiques

Décret 536 ‑05 portant création du Programme Solidarité dans le réseau de protection sociale

Décret 1554 portant création du Programme de protection sociale de la présidence de la République

Décret 570 ‑05 portant création de la Commission pour la rationalisation et la restructuration du secteur social, composée de l’équipe technique et des assesseurs du Cabinet de la politique sociale, et coordonnée par le Vice ‑Président de la République

Programme Progresando/ Arrêté de la Première Dame de la République

Plan national de lutte contre la pauvreté

Programme de transferts conditionnés du Cabinet social

Plan national pour la garantie des droits des enfants et des adolescents (en cours de révision)

Plan stratégique national pour l’élimination des pires formes de travail des enfants (2006 ‑2016)

Plan d’action contre l’exploitation sexuelle à des fins commerciales des enfants et des adolescents

Plan décennal d’éducation (2007 ‑2017)

Programme à phases multiples pour l’équité dans l’enseignement primaire. Programme d’appui à la qualité de l’enseignement (PACE)

Agenda stratégique pour la réforme du secteur de la santé

Processus de mise en œuvre du système de sécurité sociale

Source : CONANI. Informations non exhaustives.

D. Fournir des informations à jour sur l’exécution et les résultats des mesures et programmes de lutte contre l’exploitation économique et sexuelle.

78.Au nombre des interventions inscrites au Plan stratégique pour l’élimination des pires formes de travail des enfants (2006‑2016), coordonnées par le Secrétariat d’État au travail, on relève la mise en œuvre d’un système d’information intégrée par les instances ci‑après:

Le Secrétariat d’État à la santé publique, qui s’attachera à collecter des informations comportant des variables sur le travail des enfants;

La Banque centrale de la République dominicaine, qui a incorporé des variables sur le travail des enfants dans son enquête annuelle sur la population active;

Le Bureau national des statistiques, qui incorporera des variables sur le travail des enfants dans ses différentes enquêtes et études.

79.Comme illustration de cette action, parmi les tableaux figurant dans le présent rapport, certains contiennent des données recueillies par ces organes d’information.

80.La Commission interinstitutionnelle contre la maltraitance et l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents à des fins commerciales, coprésidée par le Secrétariat d’État au travail et le CONANI, et qui regroupe une vingtaine d’institutions gouvernementales, organisations non gouvernementales et organisations internationales, a reformulé en 2002 le Plan d’action de la République dominicaine pour la lutte contre la maltraitance et l’exploitation sexuelle à des fins commerciales, qui transpose les recommandations du deuxième Congrès mondial contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (tenu à Yokohama (Japon) en 2001).

81.Ce plan a bénéficié du soutien de l’OIT‑IPEC (Programme international pour l’abolition du travail des enfants), qui appuie la République dominicaine en mettant à exécution des programmes et des projets, et qui vise à mettre les enfants à l’abri des pires formes de travail des enfants. Les domaines ou secteurs où les impacts sont les plus importants sont les suivants:

a)Programmes dans les secteurs agricoles à haut risque à Constanza (légumes), San Juan de la Maguana (haricots), San José de Ocoa (café), Azua (tomates) et les provinces de Duarte et de María Trinidad Sánchez (riz);

b)Programmes destinés à prévenir et éliminer l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents à des fins commerciales dans les municipalités de Boca Chica, Sosúa et Las Terrenas;

c)Programmes destinés à prévenir et éliminer les pires formes de travail des enfants dans les zones d’habitation d’ouvriers agricoles (bateyes) (Barahona, San Pedro de Macorís);

d)Programmes destinés à prévenir et éliminer le travail des enfants dans des familles tierces à Santiago, Villa Altagracia et Saint‑Domingue;

e)Programme destiné à prévenir et éliminer le travail des enfants urbains à Saint‑Domingue.

82.On trouvera dans le tableau ci‑dessous, établi par le Secrétariat d’État au travail et l’OIT‑IPEC (2006), des renseignements plus détaillés concernant les programmes et les alliances avec les organismes qui les mettent en œuvre.

Tableau 44: Programmes de lutte contre les pires formes de travail des enfants

Zone d’intervention

Organisme d’exécution

Exploitation sexuelle à des fins commerciales

Boca Chica

Direction générale des forces armées; s’occupe des structures d’hébergement et foyers d’accueil (DIGFARCIN)

Institut de la famille (IDEFA)

Projet éducatif Caminante

Sosúa

Mouvement pour l’autodéveloppement international de la solidarité (MAIS ‑ECPAT)

Las Terrenas

Fondation Azúcar, Inc.

Travail dangereux des enfants dans l’agriculture

Azua

Groupe environnemental Hábitat (GAH)

Institut de développement et de santé intégrale, Inc. (INDESUI)

Vision du monde

Costanza

Action pour l’éducation de base (EDUCA)

Coordination ibéro ‑américaine pour l’action socioculturelle (CASCO)

San Francisco de Macorís

Caritas ‑Pastoral Social

Institut de développement de l’économie associative (IDEAC)

San José de Ocoa

Association pour le développement de San José de Ocoa, Inc. (ADESIO)

San Juan de la Maguana

Plan international

Pires formes de travail des enfants dans les bateyes

Barahona

Vision du monde

San Pedro de Macorís

Fondation Univers et communauté (FUNICOM)

Travail informel urbain

Saint ‑Domingue

Garçons et filles avec Don Bosco

Centre d’investigation pour l’action féminine (CIPAF)

Santiago

Acción Callejera

Villa Altagracia

Maison de la femme Villaltagraciana (CAMUVA)

Source : 2001 ‑2006, Succès et projets. OIT ‑IPEC/SET.

E. Indiquer quel est l’état d’avancement du processus de réforme du Code pénal. Quelles sont les modifications proposées qui concernent les enfants et les adolescents?

83.En 2006, le pouvoir exécutif a renvoyé le Code pénal révisé au Congrès, alors que les deux chambres l’avaient déjà approuvé, suite aux pressions exercées par différents secteurs en rapport avec la possible légalisation de l’avortement, entre autres.

84.La Commission pour l’exécution de la justice pour mineurs (CEJNNA) et la Commission interinstitutionnelle contre l’exploitation sexuelle et commerciale ont exigé que les abus et l’exploitation sexuelle à des fins commerciales soient dûment sanctionnés. À cet égard, il a été demandé que la possibilité de mettre fin à l’action pénale lorsque l’auteur d’une atteinte contracte mariage avec la victime, maintenue dans le Code révisé, soit supprimée.

85.Il est donc nécessaire que les délits contre les enfants et les adolescents soient qualifiés et sanctionnés par de lourdes peines, comme cela est le cas dans la loi 136‑03.

F. Quelles mesures ont été adoptées par l’État pour recueillir des données statistiques en se fondant sur les droits de l’enfant?

86.Poursuivre la publication d’enquêtes nationales telles que ENHOGAR, réalisée par le Bureau national de statistiques, qui a produit l’édition de 2005 et celle de 2006. La version préliminaire de cette dernière, réalisée sous les auspices de l’UNICEF, est déjà disponible. Les résultats devraient permettre, notamment, d’évaluer le niveau de réalisation des objectifs fixés lors des sommets.

G. Quelles mesures ont été financées au moyen des crédits budgétaires destinés à l’enfance?

87.Sur ce point, le succès le plus significatif a été l’établissement de «programmes protégés», comme cela est indiqué au point 3 de la partie A du présent rapport. Dans un pays où les crédits budgétaires pour financer les dépenses sociales sont limités, le fait de garantir l’exécution annuelle du projet de budget et de la loi de finances publiques constitue un objectif de grande portée pour la cohérence des politiques publiques.

H. Indiquer quels sont les problèmes propres à l’enfance que l’État partie considère comme des priorités auxquelles il faut s’atteler de toute urgence dans le cadre de l’application de la Convention.

88.Dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, des objectifs du Plan national pour l’enfance et des autres instruments normatifs mentionnés dans le présent rapport, les activités ci‑après constituent des synergies prioritaires:

a)Extension de la couverture des soins primaires et de l’enseignement initial;

b)Augmentation du taux de succès du système éducatif, grâce à l’amélioration des indicateurs de qualité aux niveaux initial, de base et moyen;

c)Réduction significative des pires formes de travail des enfants, préalable à leur élimination;

d)Développement de la procédure d’établissement des actes de naissance en ce qui concerne les enfants et les adolescents du pays;

e)Mise en relation de toutes ces priorités avec l’amélioration de l’appui aux familles en situation d’extrême pauvreté.

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