Ces mesures encouragent les femmes et les filles à rendre compte des actes de violence fondée sur le genre.
C.Renseignements sur la suite donnée à la recommandation figurant à l’alinéa d) du paragraphe 28
Par l’entremise des dispositifs de coordination existants, l’État partie recueille des données sur les actes de violence fondée sur le genre auprès d’entités publiques et privées compétentes. La police de la République du Zimbabwe, les centres de soins de santé, les tribunaux, les organisations de la société civile et les structures locales compétentes recueillent et transmettent ces données sur une base mensuelle. Elles sont ensuite ventilées par sexe et par type de violence. L’État partie reconnaît que le système actuel présente des déficiences.
Le Gouvernement élabore actuellement un système de gestion de l’information relative à la violence fondée sur le genre, qui rendra possible la collecte de données en ligne et en temps réel et celle d’autres variables, selon les instructions qui seront fournies par le Comité. L’État partie a également mis au point un dispositif intégré de gestion des dossiers rigoureux, qui relie entre elles toutes les institutions constitutives du système judiciaire.
D.Renseignements sur la suite donnée à la recommandation figurant à l’alinéa b) du paragraphe 30
Le Gouvernement a engagé les travaux de modification de la loi relative à la traite des personnes [section 9:25]. Les grands principes de cette modification ont été approuvés par le Cabinet en avril 2022, et l’Attorney General’s Office (bureau du procureur général) a entrepris la rédaction de la version initiale du projet de loi. Il est proposé d’inclure tous les éléments constitutifs de l’infraction, à savoir l’acte commis, les moyens employés et le but recherché. Le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes seront considérés comme répréhensibles. La fraude, l’emploi de la force, la menace ou toute autre forme de coercition seront considérés comme les moyens. La définition donnée du terme « exploitation » sera également modifiée pour inclure toutes les formes d’esclavage ou de pratiques similaires à l’esclavage, d’exploitation sexuelle, de prostitution, de pornographie mettant en scène des enfants et des adultes, de servitude pour dettes, de sujétion, de travail forcé, de mendicité et de mendicité forcée, de desseins criminels, de travail des enfants, de prélèvement illicite d’organes, de mariages forcés et de fécondation forcée aux fins de la vente d’enfants après la naissance. La définition donnée de l’infraction dans la loi relative à la traite des personnes sera donc en harmonie avec le Protocole de Palerme de 2000.