Objet

Lieu

Une école complète du fondamental

Laoussi, Commune Barkéoul

École Complete Fondamentale à Jrana

Commune d’Adelbagrou

Complexe scolaire à Touymiret Lemarid

Commune de Bougadoum

École Complète fondamentale à Yengui leksar

Commune de Koumbisaleh

École fondamentale à la Localité de Afodiar Nouazir commune de Bokol

Monguel

École fondamentale complète à la Localité de Elmachra (Lot1)

Commune de Tamouret Enaj, Moudjeria

École complète à Akneikir commune de Tamouret Enaj (Lot2)

Moudjeria

École Complète à Medina, Commune de Touil (Lot 1)

Tintane

École complète à SET, Commune de Touil (Lot 1)

Tintane

École Compl è te à Breima, Commuune de Touil (Lot 2)

Tintane

École Compl è te à Kerkerate, commune de Voulaniya (Lot 4)

Koubeni

École Compl è te à Gogui Zemal, Commune de Koubeni (Lot 4)

Koubeni

École complète à Koussane, commune de Vassala

Bassiknou

École complète à Terwen, commune d’Atar

Atar

École complète à Kindierle, commune de Vassala

Bassiknou

École complète à Likhdeima, commune de Tamourt Naaj

Moudjéria

École complète à Ouad Naga, commune de Ouad Naga

Ouad Naga

École complète à Ouad Naga, commune de Ouad Naga

2 écoles complètes à Bouratt

Bouratt

4 classes+Bureau Dir+3 latrines+ 1 mur de clôture à Niaylia

Touil

4 classes+Bur Dir+3 latrines+ 1 mur de clôture à Hreijat ehel Cheikh Ahmed

Touil

Construction de salles de classe en complément des écoles existantes 48 sallesde classe complétant 15 écoles

Intitulé

Lieu

3 classes+Clôture+Latrine à Daghveg, commune de Daghveg

Barkéol

3 classes à Daghveg, commune de Boghé

Boghé

2 classes à Bassinguidi, Commune de Male

Magtaa Lahjar

3 classes à Tendel, commune de Dionaba,

Magtaa Lahjar

3 salles de classe à El Wassaa, commune de Dionaba

Magtaa Lahjar

3 classes à Mohamed Zein, commune de Dionaba

Magtaa Lahjar

2 classes à Zreigatt commune de Hassi chegar

Sélibaby

2 blocs de 2 salles de classes à Hassi sidi commune de Tachot

Sélibaby

2 blocs de 3 salles de classe du Lycée de Monguel commune de Monguel

Mongueul

2 salles de classe pour regroupement autour de Toungad dans la Commune d’Aoujeft

Aoujeft

3 salles de classe pour la Localité de Tirebane dans la Commune d’Aoujeft

Aoujeft

3 salles de classes à Legned, commune Soudoud

Moudjeria

3 salles de classe à Kehmeit, commune de Soudoud

Moudjeria

3 salles de classe) Dakhlet Init

Moudjeria

Volet santé – Postes de santé réalises : 2

Objet du Marché

Lieu

Poste de santé à Ajar El Bouhli dans la commune de Barkéol

Barkéol

Poste de santé à Touymiret Lemarid, commune de Bougadoum

Amourj

Poste de santé à Nbeya Savra

Timbedra

Poste de santé à Elmahrad commune de Ksar Barka

Djiguenni

Poste de Sante à Koussana

Bassiknou

Constr Poste de Sante à Voulaniya Hodh Gharby

Touil

Poste de santé dans la localité de Teichet dans la commune de Touil

Tintane

Poste de santé pour le regroupement Breima, de Bghawa et de N’Baizir,

Touil

Un Poste de santé pour la localité de Niayliya

Tintane

Un Poste de santé pour le regroupement de localités de Galb El Kheir

Tintane

Un Poste de santé pour le regroupement de Hassi Lekwar

Tintane

Poste de santé à la Localité de Afodiar Nouazir

Mounguel

Poste de santé dans la Commune de Zguelim

Mounguel

Poste de Santé à Daghveg

Boghé

Poste de Santé dans la localité de Bassinguidi, commune de male

Mahta lahjar

Poste de santé dans la localité de Tendel

Mahta lahjar

Constr Poste de Sante à Nteichit au Trarza

Boutilimit

Constr Poste de Sante à Jidr Mohguen au Trarza

Rosso

Poste de santé à ZIRA dans la commune d’Atar

Atar

Poste de santé dans la localité de Daber

Moudjeria

Poste de santé dans la localité de Timbreihim

Moudjeria

Nombre forages d’exploitation réalisés : 39

Nombre AEP réalisées : 18

Volet forages : 39 forages d’exploitation réalisés

•3 au Brakna y compris AEP (à TENDEL 3,5 m3/h, SED GADEL 4 m3/h, AGMEIMINE 4 m3/h)

•2 Hodh El Gharbi (à Bounya (10 m3/h) et Hassi Lekwar (14 m3/h).

•2 au Gorgol y compris Adduction sommaire (Regroupement Afodiar, Mounguel); avec des débits d’exploitation respectifs de 3 m3/h et de 7,5 m3/h puis 2 autres forages dans la même localité d’Afodiar respectivement de 7 m3/h et de 2,8m3/h.

•6 forages au Hodh El Gharbi dans les localités de Tegowdit débit 5m3/h (Touil), Lighatha débit 5m3/h (Touil), Messiel Gourvave débit 10 m3/h (Touil), Lehreija débit 6 m3/h (Touil), Lembeidie débit 10 m3/h (Touil), Baghdad Négatif (Touil).

•1 forage en Assaba (Gdemballa) avec un débit d’exploitation de 5 m3/h.

•2 forages au profit du regroupement de Tenkarra, commune de Radhi, Tamchekett, H. El Gharbi dans les localités de Reyoug et de Nichane. Le forage de reyoug faisait du double avec APAUS. Débits d’explotation Reyoug (7 m3/h), Nichane (5 m3/h).

•2 forages d’exploitation dans les localités de Tendewali 1 (18 m3/h) et Tendewali 2 (7 m3/h) dans la ville de Chinguitty.

•4 forages pastoraux dans les localités de au Tagant,

•2 forages d’exploitation en renforcement du champ captant de la ville de Tidjikja pour le compte de la SNDE,

•2 forages d’exploitation dans les localités de Binihmik (Ghoudiya) et de Guelaga, commune de Soudoud, Moudjéria au Tagant,

•10 forages d’exploitation dans les wilayas des deux hodhs, Tagant, Brakna et Guidimagha répartis comme suit :

•1 forage d’exploitation dans la localité d’Ajouer (8 m3/h), Boutilimit, Trarza

Volet AEP : AEP réalisées 18

•Réseau AEP dans la localité d’Afodiar, Mounguel, Gorgol,

•Réseaux AEP des localités d’AGMAMINE, SAD GADEL et TENDEL, Maghta Lahjar au Brakna.

•Rétrocession à l’ONSER de 3 AEP réalisées dans le cadre du Programme de Lehdada dans les localités de Blajmil (Guidimagha), Lemen (H El Gharbi) et Samassak (H Echarghi).

•Construction d’un château d’eau d’une capacité de 150 m3 à Moudjéria,

• AEP Guedmballa 2, commune de Leweissi, AEP Tegowdit, Touil, H El Gharbi,

•AEP Lihreija, Touil, H El Gharbi,

•AEP El Bounya, Ain Varba, H El Gharbi,

•AEP REYOUG 2, Commune de Radhi, Tamchekett, Hodh El Gharbi,

•AEP NICHANE, Commune de Radhi, Tamchekett, Hodh El Gharbi,

•AEP LIGHATHA, Touil, H El Gharbi,

•AEP Messiel Guervave, Touil, H El Gharbi,

•AEP Hassi Lekwar, Ain Varba, H El Gharbi,

•AEP LEMBEDIE, Touil, H El Gharbi,

Barrages réalisés : 6

•Barrage de LEGNED, commune de Male, Maghta Lahjar, Brakna

•JIKH, MOUNGUEL au GORGOL

•DABER; commune de Soudoud, moughataa de Moudjéria, Tagant,

•AKNEIKIR, commune de Tamourt Naaj, moughataa de Moudjéria au TAGANT

•Chlakh Lihmir, moughataa de Maghtaa Lahjar, au Brakna

•LOUEBDA, AKJOUJT,

Aménagements agricoles réalisés : 6

•Aménagement de Debaye Mbeynik, 80 ha, commune de Ntekane, Rkiz, Trarza

•Aménagement agricole de Mbotto, 81 ha, commune de Mbagne moughataa de Mbagne, Brakna,

•Aménagement agricole de Ngourdiane, 70 ha, commune de Dar El Barka; moughataa de Boghé au Brakna,

•Aménagement agricole de Thinguelèl, 40 ha, commune de Mbagne; moughataa de

•Mbagne au Brakna

•Aménagement agricole de Sénékouna/Medina, 40 ha, commune de Aéré Mbar; moughataa de Bababé au Brakna

•Aménagement agricole de Ndiorol, 60 ha, commune de Dar El Avia; moughataa de Boghé au Brakna.

La protection sociale a connu, au cours des cinq dernières années une évolution institutionnelle favorable à travers l’adoption en 2014 de la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS). Celle-ci propose une vision à long terme et une feuille de route pour la création d’un système de protection sociale intégrée, dont le projet d’appui aux filets sociaux, notamment son programme national des transferts sociaux, constitue un des éléments d’opérationnalisation. Aussi, et dans la perspective d’un meilleur ciblage des bénéficiaires potentiels des services de la protection sociale, un registre national d’indigence est en cours d’élaboration. Il s’agit d’un enjeu important pour le pays. Son ancrage institutionnel et l’approche de ciblage seront déterminants. Il s’agit d’un important outil de gestion et de coordination qui aura un impact marqué sur l’efficience et l’efficacité de l’action.

D’autres actions peuvent également être notées : (i) la mise en œuvre de plusieurs projets et initiatives portant sur des programmes de filets sociaux en faveur des groupes sociaux les plus vulnérables (programme EMEL, Cantines scolaires, Cash transfert); (ii) la mise en place de fonds ( cash transfert) pour la prise en charge et l’appui aux malades indigents vivant avec des maladies chroniques; (iii) la promotion et la protection des droits de l’enfant et des personnes handicapées; (iv) l’extension des services de cash transfert au profit des enfants polyhandicapées, et le financement d’AGR au profit de centaines personnes handicapées; (v) l’amélioration de l’autonomie fonctionnelle des personnes handicapées à travers la distribution gratuite des aides techniques; (vi) la prise en charge médicale gratuite des malades indigents (y compris les dialysés) dans les structures hospitalières nationales et à l’étranger (avec appui financier pour ces derniers); (vii) la mise en place d’une base de données des bénéficiaires de l’action sociale et (viii) la promotion du statut social et économique de la femme : adoption en 2015 et mise en œuvre de la stratégie nationale d’institutionnalisation du genre (SNIG).

c)

Le corpus juridique national consacre la prohibition de toutes formes de discrimination. La mise en place d’une institution indépendante des Droits de l’Homme conforme aux principes de Paris, l’adoption de la loi incriminant l’esclavage et les pratiques esclavagistes, la loi portant répression de la traite des personnes, la loi incriminant la torture et celle mettant en place un mécanisme national de prévention de la torture, condamnent fermement toute ségrégation.

La Constitution interdit toute discrimination raciale ou ethnique et reconnaît aux citoyens les droits civiques et politiques ainsi que les droits économiques et sociaux.

Un projet de loi soumis à l’approbation du gouvernement incrimine ce phénomène et dispose dans son article 1er que « la discrimination signifie toute distinction, exclusion, restriction ou préférence ayant ou pouvant avoir pour but ou pour effet de détruire, de compromettre ou de limiter la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique social ou culturel ou dans tout autre domaine de la vie sociale ».

La Mauritanie demeure attachée aux principes et valeurs guidant le combat mené par la communauté internationale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.

Le droit Mauritanien interdit toute incitation aux actes de discrimination raciale. Il contient un ensemble de dispositions déclarant délits punissables toute diffusion d’idées fondées sur la supériorité ou la haine raciale, toute incitation à la discrimination raciale ainsi que tous actes de violence ou provocation dirigés contre toute race ou tout groupe de personnes d’une autre couleur ou d’une autre origine ethnique, de même que toute assistance apportée à des activités racistes :

Le dispositif relatif à la liberté de presse interdit aux média toute publication ou discours incitant à la haine, les préjugés ethniques, régionalistes.

La loi relative aux partis politiques fait injonction à ceux – ci de s’interdire toute incitation à l’intolérance et à la violence, toute propagande qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire ou à l’unité de la nation.

L’État a pris des dispositions législatives et réglementaires de lutte contre la discrimination à travers :

•L’adoption de la loi portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes;

•L’adoption de la feuille de route et son plan d’action pour l’éradication des formes contemporaines de l’esclavage;

•L’adoption de la loi relative à l’aide judiciaire et l’élaboration d’une stratégie nationale d’accès à la justice pour faciliter son application;

•L’incrimination de la torture et la mise en place de mécanisme national pour sa prévention;

•L’opérationnalisation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme conforme aux Principes de Paris;

•La mise en œuvre de la convention contre la torture ainsi que son protocole facultatif;

•La levée de toutes entraves à la liberté d’association, notamment la reconnaissance des organisations membres du Forum National des Droits Humains (FONADH);

•La dépénalisation des délits de Presse;

•L’uniformisation des dispositions relatives à la nationalité;

•L’interdiction de la discrimination dans l’accès à la fonction publique et à l’emploi.

La Mauritanie a intégré dans sa stratégie de lutte contre la discrimination les recommandations du Comité pour l’Élimination de toutes les formes de Discrimination Raciale ainsi que celles du rapporteur spécial des Nations Unies sur la discrimination.

Le code du travail consacre la non-discrimination, et établit expressément l’égalité d’accès à l’emploi. Il interdit toute discrimination, distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, l’ascendance nationale, la couleur, le sexe, la religion, les opinions politiques ou l’origine sociale.

Les pouvoirs publics ne soutiennent et ne tolèrent aucun acte de discrimination raciale. Le fonctionnement de l’État et des institutions publiques est régi par la Constitution qui interdit la discrimination raciale qu’elle érige en infraction. Cette interdiction est consacrée par la loi portant statut général de la fonction publique, principal texte régissant le fonctionnement de l’administration publique en Mauritanie.

Les Conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par la Mauritanie obligent les institutions publiques à interdire et à combattre la discrimination.

Le Code pénal traite de la discrimination dans son titre II relatif aux crimes et délits contre les particuliers. Le chapitre premier du code « Des crimes et délits contre les personnes » permet au juge de puiser dans une large gamme de sanctions pénales qui lui permettent de sanctionner toute pratique raciste selon sa gravité.

d)

Les populations réfugiées Maliennes sont cantonnées dans le camp de M’berra Moughataa de Bassiknou, à la frontière mauritano-malienne. Ce camp est géré conjointement par le Gouvernement Mauritanien et le HCR. Les populations y bénéficient d’assistance dans tous les domaines (santé, éducation, eau assainissement, vivres, sécurité …). Le gouvernement et ses partenaires veuillent à satisfaire les besoins en matière de protection des femmes et qu’elles jouissent de leurs droits.

En conclusion, le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie souhaite la prise en compte des informations fournies et reste engagé à poursuivre un dialogue constructif avec le Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes au sujet des observations et recommandations qui lui ont été adressées à la suite de la présentation de son rapport lors de la 58ème session du Comité tenue à Genève en 2014.