Taux brut de scolarisation enseignement primaire (total)

Taux brut de scolarisation enseignement primaire (garçons)

Taux brut de scolarisation enseignement primaire (filles)

Indice de parité des sexes pour le taux brut de scolarisation enseignement primaire

Année / Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

Arabie saoudite

91

91

91

91

91

91

1,01

1,00

Bolivie

113 *

113 *

113 *

1,00 *

Burundi

80

85

87

91

73

78

0,83

0,86

France

105

111

105

111

104

110

0,99

0,99

Liban

107

106

109

108

105

105

0,96

0,97

Luxembourg

99

100

100

100

99

100

1,00

1,00

Maroc

106

105

111

111

100

99

0,90

0,89

Suède

99

97

99

97

99

97

1,00

1,00

b)Données régionales

(En pourcentage)

Taux brut de scolarisation enseignement primaire (total)

Taux brut de scolarisation enseignement primaire (garçons)

Taux brut de scolarisation enseignement primaire (filles)

Indice de parité des sexes pour le taux brut de scolarisation enseignement primaire

Année / Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

Afrique subsaharienne

93

97

99

102

87

91

0,88

0,89

Amérique latine et Caraïbes

117

118*

120

120*

115

115*

0,96

0,96*

Amérique du Nord et Europe occidentale

102

102

102

102

101

102

0,98

0,99

États arabes

94

95

100

100

91

91

0,91

0,91

Source : http://stats.uis.unesco.org/unesco/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=182; Institut de statistique de l’UNESCO, éducation; dernière consultation le 3 octobre 2007.

*Estimation de l’Institut de statistique de l’UNESCO.

2.Enseignement scolaire

a)Données nationales

(En pourcentage)

Taux brut de scolarisation enseignement secondaire (total)

Taux brut de scolarisation enseignement secondaire (garçons)

Taux brut de scolarisation enseignement secondaire (filles)

Indice de parité des sexes pour le taux brut de scolarisation enseignement secondaire

Année/ Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

Arabie saoudite

89

88

91

89

88

86

0,97

0,96

Bolivie

Burundi

12

13 *

14

15*

10

11*

0,75

0,74*

France

111

116

110

116

111

116

1,01

1,00

Liban

89

89

85

85

93

93

1,09

1,10

Luxembourg

95

94

92

91

98

97

1,06

1,06

Maroc

48

50 *

52

54*

43

46*

0,84

0,85*

Suède

103

103

101

103

105

103

1,04

1,00

b)Données régionales

(En pourcentage)

Année/ Pays

Taux brut de scolarisation enseignement secondaire (total)

Taux brut de scolarisation enseignement secondaire (garçons)

Taux brut de scolarisation enseignement secondaire (filles)

Indice de parité des sexes pour le taux brut de scolarisation enseignement secondaire

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

États arabes

68

68

71

71

65

65

0,91

0,92

Amérique latine et Caraïbes

87

88 *

84

84*

90

91*

1,08

1,08*

Amérique du Nord et Europe occidentale

101

102

101

102

102

102

1,01

1,01

Afrique subsaharienne

31 *

32 *

34*

35*

27*

28*

0,78*

0,79*

Source : http://stats.uis.unesco.org/unesco/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=182; Institut de statistique de l’UNESCO, éducation; dernière consultation le 3 octobre 2007.

*Estimation de l’Institut de statistique de l’UNESCO.

3.Enseignement supérieur (CITE 5 et 6) *

a)Données nationales

(En pourcentage)

Taux brut de scolarisation CITE 5 et 6 (total)

Taux brut de scolarisation CITE 5 et 6 ( hommes )

Taux brut de scolarisation CITE 5 et 6 ( femmes)

Indice de parité des sexes pour le taux brut de scolarisation enseignement supérieur

Année/ Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

Arabie saoudite

28

28

11

23

33

34

1,50

1,47

Bolivie

41 **

Burundi

2

2 **

3

3**

1

1**

0,37

0,38**

France

56

56

49

49

63

64

1,28

1,29

Liban

48

51

45

47

50

54

1,12

1,15

Luxembourg

12 **

11**

13**

1,18**

Maroc

11

11

11

12

10

10

0,87

0,85

Suède

84

82

66

64

102

100

1,55

1,55

b)Données régionales

(En pourcentage)

Taux brut de scolarisation CITE 5 et 6 (total)

Taux brut de scolarisation CITE 5 et 6 ( hommes )

Taux brut de scolarisation CITE 5 et 6 ( femmes)

Indice de parité des sexes pour le taux brut de scolarisation enseignement supérieur

Année/ Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

États arabes

21

21

21**

21**

20**

21**

0,95**

1,01**

Amérique latine et Caraïbes

29

29 **

26

27**

31

32**

1,17

1,17**

Amérique du Nord et Europe occidentale

70

70

60

60

79

80

1,32

1,33

Afrique subsaharienne

5

5 **

6

6**

4

4**

0,62

0,62**

Source  : http://stats.uis.unesco.org/unesco/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=167; Institut de statistique de l’UNESCO, éducation; dernière consultation le 3 octobre 2007.

*Classification internationale type de l’éducation; CITE 5 : premier niveau de l’enseignement supérieur (ne conduisant pas directement à un titre de chercheur de haut niveau); CITE 6 : deuxième niveau de l’enseignement supérieur (conduisant directement à un titre de chercheur de haut niveau).

**Estimation de l’Institut de statistique de l’UNESCO.

Pourcentage de filles en maternelle, en primaire et en secondaire et de femmes dans l’enseignement supérieur

a)Données nationales

(En pourcentage)

Pourcentage de filles en maternelle

Pourcentage de filles dans l’enseignement primaire

Pourcentage de filles dans l’enseignement secondaire

Pourcentage de femmes dans l’enseignement supérieur

Année/ Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

Bolivie

49

49*

49*

Burundi

49

49

45

46

43

43*

49

48*

France

49

49

49

48

49

49

44

44

Liban

49

48

48

48

51

52

40

41

Luxembourg

49

49

49

49

50

50

48

49

Maroc

38

39

46

46

45

45*

39

39*

Arabie saoudite

48

48

49

49

48

48

9

9

Suède

48

48

49

49

49

49

44

44

b)Données régionales

(En pourcentage)

Pourcentage de filles en maternelle

Pourcentage de filles dans l’enseignement primaire

Pourcentage de filles dans l’enseignement secondaire (tous programmes)

Pourcentage de femmes dans l’enseignement supérieur (technique et professionnel)

Année/ Pays

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

États arabes

46

46

47*

47*

47

47*

42

42

Amérique latine et Caraïbes

49

49*

48

48*

51

51*

53

53*

Amérique du Nord et Europe occidentale

48

48*

48

49

49

49

44

44

Afrique subsaharienne

49*

49*

46

47

43*

44*

38*

40*

Source  : http://stats.uis.unesco.org/unesco/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=182; Institut de statistique de l’UNESCO, éducation; dernière consultation le 8 octobre 2007.

*Estimation de l’Institut de statistique de l’UNESCO.

B.Rapports par pays : initiatives et projets

Bolivie

Enseignement

La Bolivie n’est pas partie à la Convention de l’UNESCO concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement et n’a pas présenté de rapport dans le cadre de la septième Consultation des États membres sur l’application de la Convention et de la Recommandation concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement pour la période 2000-2005. L’UNESCO l’engage à ratifier cette convention, de même que la Convention sur l’enseignement technique et professionnel (1989).

Aux termes de la Constitution bolivienne, adoptée en 1967, chacun a droit à l’instruction et à la culture et a le droit d’enseigner sous la supervision de l’État (art. 7). Chacun doit au moins suivre l’enseignement primaire (art. 8). L’article 177 dispose en outre que l’enseignement est la fonction la plus importante de l’État et qu’en l’assumant, celui-ci doit promouvoir la culture nationale. La liberté d’enseigner est garantie sous la tutelle de l’État; l’enseignement public est gratuit et doit être dispensé selon le principe démocratique d’une même école pour tous. L’enseignement primaire est obligatoire. La Constitution prévoit également que l’État doit encourager l’enseignement professionnel et technique en fonction du niveau de développement économique et de souveraineté du pays (art. 178) et que l’alphabétisation est une exigence sociale que tous les citoyens doivent contribuer à satisfaire (art. 179).

Depuis septembre 2007, 12 écoles boliviennes participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

La Bolivie est devenue membre de l’UNESCO le 13 novembre 1946.

Programme de participation

Les demandes ci-après ont été approuvées :

a)Constitution d’une base de données pour l’analyse de la participation des femmes à l’enseignement dans l’ensemble du système d’éducation nationale;

b)Organisation au plan national d’un atelier de formation d’universitaires et de chercheurs aux méthodes de recherche scientifique.

Bourses

Quatre bourses ont été attribuées à de jeunes femmes dans les domaines suivants : écologie, génie agricole, sciences de la Terre et communications et information.

Burundi

Enseignement

Le Burundi n’est pas partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement, mais il a présenté un rapport dans le cadre de la septième Consultation des États membres sur l’application de la Convention et de la Recommandation concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement pour la période 2000-2005. L’UNESCO l’engage à ratifier cette convention, de même que la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Le Burundi dispose d’une chaire de l’UNESCO pour l’éducation au service de la paix et de la résolution des conflits et possède deux Centres internationaux de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels. Il participe en outre à l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne, projet décennal de l’UNESCO visant à restructurer les politiques nationales en matière d’enseignants de 46 pays subsahariens. Il participe par ailleurs au projet EDUSIDA, mené par l’UNESCO à l’échelle mondiale avec le financement du Gouvernement japonais pour promouvoir des actions globales contre le VIH et le sida dans les différents pays.

Le Burundi ne fait pas partie du réseau des écoles associées de l’UNESCO.

Il est devenu membre de l’UNESCO le 16 novembre 1962.

Programme de participation

Les demandes ci-après ont été approuvées :

–Réfection et équipement d’écoles primaires et de maternelles (« Debout Bébés de Buyenzi »);

–Équipement de deux ateliers de sculpture et de vannerie (formation et production);

–Fourniture d’instruments de musique et de costumes traditionnels;

–Fourniture de matériel informatique à l’Université de Ngozi (Burundi);

–Mise en place d’une coopération technique pour l’intégration sociale et économique de 43 filles;

–Organisation d’un séminaire et d’un marché national de l’artisanat;

–Ouverture d’un centre multimédia grâce à l’achat de matériel informatique;

–Aide d’urgence : intégration d’enfants et de jeunes orphelins victimes de la guerre et du sida.

Bourses

Quatre bourses ont été attribuées à de jeunes femmes : deux dans les domaines de l’enseignement et de la formation des enseignants et deux autres dans les domaines de la technologie et de l’agriculture.

France

Enseignement

La France est partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement depuis 1961; elle a présenté un rapport à l’UNESCO dans le cadre de la septième Consultation (relative à la période 2000-2005). L’UNESCO l’engage à ratifier la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Le préambule de la Constitution de 1946 dispose que la Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture et que l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État. Par sa décision 77-87 DC de 1977, le Conseil constitutionnel a en outre établi que la liberté d’enseignement est un principe constitutionnel, énoncé dans le Code de l’éducation, lequel est régi depuis 15 ans par la loi-cadre du 10 juillet 1989 et a été modifié par la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005. Le droit à l’éducation est consacré par le Code. Selon l’article L-111-1 de celui-ci, ce droit est garanti à chacun afin de lui permettre de développer sa personnalité, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle et d’exercer sa citoyenneté. L’allocation de ressources publiques à l’enseignement tient compte des différentes situations, notamment sur les plans économique et social. En outre, le système d’enseignement public favorise l’égalité des chances et une loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a été adoptée le 11 février 2005 par l’Assemblée nationale et le Sénat.

Un atelier de formation des enseignants aux défis de l’intégration a été organisé le 28 mars 2007 à l’UNESCO par la Commission nationale pour l’UNESCO, avec la participation d’enseignants et d’inspecteurs des écoles des académies de Paris et de Versailles. Il avait pour objet d’identifier les stratégies permettant de dispenser un enseignement ouvert qui réponde à la diversité des besoins et des élèves et de relever le défi de l’intégration scolaire en Europe, en mettant l’accent sur l’exemple français.

Dans le contexte du lancement de l’étude du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants, l’UNESCO, en collaboration avec le Ministère français des affaires étrangères et la Commission nationale pour l’UNESCO, a organisé en novembre 2006 une table ronde sur la violence sexiste à l’école, à laquelle a participé Paulo Sérgio Pinheiro, expert indépendant de l’ONU. Plus de 150 personnes ont pris part à cette table ronde dont l’objet était de faire œuvre de sensibilisation par un débat sur le rôle et les responsabilités des pouvoirs publics aux niveaux national et local, de la société civile, des organisations non gouvernementales et des enseignants.

Le Ministère français des affaires étrangères poursuivra sa collaboration avec l’UNESCO pour assurer un suivi de cette table ronde sur la violence sexiste à l’école en Afrique. Cette question sera traitée dans le plan régional d’action pour les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans le contexte de l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles, afin d’avancer plus vite sur la voie de la parité des sexes dans l’éducation. Le Bureau régional de l’UNESCO pour l’éducation en Afrique (BREDA) élabore actuellement un module sur la violence sexiste qu’il compte inclure dans un guide pour la formation des formateurs consacré à la prise en compte de la problématique de l’égalité des sexes dans les systèmes éducatifs. Des études nationales sur la violence sexiste, suivies d’ateliers nationaux, seront réalisées dans plusieurs pays d’Afrique centrale et de l’Ouest. Ces ateliers permettront de mettre en commun les résultats des études et de mener une action de sensibilisation. Ils permettront également aux spécialistes des différents pays de déterminer la voie à suivre et de formuler des recommandations sur la lutte contre la violence sexiste à l’école.

Depuis septembre 2007, 193 écoles françaises participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

La France est devenue membre de l’UNESCO le 4 novembre 1946. On trouve également à Paris l’Institut international de planification de l’éducation, qui a pour mission de mettre à disposition les ressources essentielles nécessaires pour l’élaboration de politiques éducatives et la prise de décisions dans le domaine de l’éducation.

Bourses

Deux jeunes femmes se sont vu octroyer une bourse dans le domaine des sciences de la vie.

Liban

Enseignement

Le Liban est partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement depuis octobre 1964, mais n’a pas soumis de rapport dans le cadre de la septième Consultation. L’UNESCO l’engage à ratifier la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Le Liban participe au projet EDUSIDA mené par l’UNESCO à l’échelle mondiale avec le financement du Gouvernement japonais pour promouvoir des actions globales contre le VIH et le sida dans les différents pays.

En août 2007, de jeunes filles et garçons appartenant à 11 pays arabes ont élaboré des idées de projets concernant la santé et le développement communautaire lors du deuxième Forum régional de la jeunesse sur les questions de santé et de développement communautaire. Ce forum, principalement axé sur la prise en compte des questions de santé dans les programmes d’enseignement et de formation, a permis un vaste échange de données d’expériences nationales et régionales dans les domaines de la santé et de l’éducation. Il a été organisé conjointement par l’UNESCO et l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, avec le concours de la Société des médecins généralistes de Tunisie, dans le contexte de la troisième phase (2006-2007) de l’Initiative FRESH (Concentrer les ressources sur la santé à l’école) et de la Décennie internationale pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014). Le troisième Forum régional de la jeunesse doit se tenir au Caire en 2008.

Depuis septembre 2007, 46 écoles libanaises participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

Le Liban est l’un des membres fondateurs de l’UNESCO dont il fait partie depuis le 4 novembre 1946. Le Bureau de l’Organisation à Beyrouth, ouvert en 1961, coordonne la mise en œuvre des programmes éducatifs régionaux et fait également office de Bureau multipays pour le Liban, la République arabe syrienne, la Jordanie, l’Iraq et les territoires autonomes palestiniens au Moyen-Orient, et de Bureau régional pour l’éducation dans les pays arabes.

Bourses

Huit bourses ont été attribuées à de jeunes femmes, à savoir une en biologie moléculaire, quatre en sciences de la vie, une en anthropologie (droits linguistiques), une en sciences de l’environnement et une en dialogue interculturel.

Luxembourg

Enseignement

Le Luxembourg est partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement depuis 1970, mais n’a pas présenté de rapport dans le cadre de la septième Consultation. L’UNESCO l’engage à ratifier la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Le droit à l’éducation n’est pas mentionné expressément dans la Constitution révisée de 1868. Toutefois, son article 23 dispose que l’État veille à l’organisation de l’instruction primaire, qui est obligatoire et gratuite et dont l’accès doit être garanti à tous les ressortissants luxembourgeois. Il dispose également que l’État est tenu de créer des établissements d’enseignement secondaire et d’établir les cours d’enseignement supérieur nécessaires ainsi que des cours gratuits de formation professionnelle. S’agissant du mode de fonctionnement du système d’enseignement, l’article précise que la loi détermine les moyens de subvenir à l’instruction publique ainsi que les conditions de surveillance par le Gouvernement et les communes et prévoit un système d’aides financières en faveur des élèves et étudiants. Selon le rapport établi par Eurybase sur le système d’enseignement du Luxembourg pour la période 2001-2002, celui-ci est très centralisé et la législation s’appuie fortement sur le principe d’un enseignement gratuit et universel (autrement dit obligatoire).

Depuis septembre 2007, quatre écoles luxembourgeoises participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

Le Luxembourg est devenu membre de l’UNESCO le 27 octobre 1947.

Maroc

Enseignement

Le Maroc est partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement depuis 1968, mais il n’a pas présenté de rapport dans le cadre de la septième Consultation. L’UNESCO l’engage à ratifier la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Aux termes de l’article 13 de la Constitution, tous les citoyens marocains ont droit à l’enseignement. La réforme de 1985 a institué neuf années de scolarité obligatoire.

L’UNESCO s’efforce d’améliorer la qualité de l’enseignement et de restructurer le système éducatif de sorte qu’il réponde mieux aux besoins véritables du pays. Le Maroc est l’un des 11 pays qui ont été retenus pour expérimenter les stratégies d’appui à l’éducation nationale de l’UNESCO. Lancée en mai 2006, cette initiative a pour objet d’aider les gouvernements concernés à mettre en place des politiques éducatives cohérentes pour parvenir à l’enseignement pour tous.

En août 2007, des jeunes originaires de 11 pays arabes ont élaboré des idées de projets concernant la santé et le développement communautaire lors du deuxième Forum régional de la jeunesse sur les questions de santé et de développement communautaire. Ce forum, principalement axé sur la prise en compte des questions de santé dans les programmes d’enseignement et de formation, a permis un vaste échange de données d’expériences nationales et régionales dans les domaines de la santé et de l’éducation. Il a été organisé conjointement par l’UNESCO et l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, avec le concours de la Société des médecins généralistes de Tunisie, dans le contexte de la troisième phase (2006-2007) de l’Initiative FRESH (Concentrer les ressources sur la santé à l’école) et de la Décennie internationale pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014). Le troisième Forum régional de la jeunesse doit se tenir au Caire en 2008.

Le Maroc a établi deux chaires de l’UNESCO, l’une sur l’eau, les femmes et le pouvoir de décision et l’autre sur la femme et ses droits. La première s’est vu décerner le label IAP-WHEP 2007 (Inter-Academy Panel on International Issues– Women Health Education Programme). Ce label récompense des projets innovants qui contribuent à promouvoir l’éducation des femmes en matière de santé.

Depuis septembre 2007, 126 écoles marocaines participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

Le Maroc est devenu membre de l’UNESCO le 7 novembre 1956. Il accueille le Bureau de l’UNESCO de Rabat, qui a ouvert en 1991 une antenne multipays couvrant l’Algérie, la Jamahiriya arabe libyenne, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie.

Science

MmeRhimou Bouhlal, jeune chercheuse en biologie marine, a reçu en mars 2007 au siège de l’UNESCO l’une des bourses internationales UNESCO-L’ORÉAL pour les femmes et la science, d’un montant de 20 000 dollars.

Bourses

Sept bourses ont été attribuées à de jeunes femmes, à savoir deux en sciences de l’environnement, quatre en sciences de la vie et une en hydrologie.

Arabie saoudite

Enseignement

L’Arabie saoudite est partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement depuis août 1973, mais elle n’a pas présenté de rapport dans le cadre de la septième Consultation. L’UNESCO l’engage à ratifier la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Selon l’article 30 de la Constitution, adoptée en 1992, l’État pourvoit à l’enseignement public et s’engage à lutter contre l’analphabétisme. Le Document d’orientation sur l’éducation promulgué par la résolution no 779 du Conseil des ministres le 17 décembre 1969 constitue la référence principale en ce qui concerne les fondements, les buts et les objectifs de l’enseignement. Ce document détaillé met l’accent sur l’orientation islamique appropriée de l’enseignement et prévoit un essor scientifique et technologique considérable, l’objectif ultime étant de promouvoir la dignité et la prospérité de chacun. Il spécifie que l’État doit pourvoir à l’éducation et faire en sorte qu’elle soit largement accessible à tous les niveaux, dans les limites des capacités et ressources existantes. Aucune loi ne prévoit expressément la scolarité obligatoire, mais les mesures suivantes vont dans ce sens : accès à l’éducation pour tous les enfants d’âge scolaire, répartition équilibrée des écoles dans toutes les zones peuplées, transport gratuit pour les filles et les garçons, aide financière pour inciter à la poursuite des études et fourniture de manuels gratuits à tous les niveaux.

En 2001, l’Arabie saoudite a établi à l’Institut Sebai pour le développement une chaire de l’UNESCO pour la formation d’enseignantes dans le domaine des soins de santé.

En août 2007, des responsables politiques, des enseignants et des spécialistes des programmes d’enseignement originaires de Bahreïn, du Koweït, de l’Oman, du Qatar, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Yémen et de la Finlande se sont réunis dans le cadre de la quarante-huitième session de la Conférence internationale de l’éducation pour débattre des différents aspects de l’éducation pour tous sous l’angle national et régional.

Depuis septembre 2007, quatre écoles saoudiennes participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

L’Arabie saoudite est devenue membre de l’UNESCO le 4 novembre 1946.

Suède

Enseignement

La Suède est partie à la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement depuis 1968 et elle a présenté un rapport à l’UNESCO dans le cadre de la septième Consultation (relative à la période 2000-2005). L’UNESCO l’engage à ratifier la Convention sur l’enseignement technique et professionnel.

Quatre lois fondamentales régissent le pays. L’une d’elles, appelée Instrument de gouvernement, compte des dispositions sur l’enseignement. Selon l’article 21 de l’Instrument, tous les enfants soumis à la scolarité obligatoire ont droit à l’enseignement élémentaire gratuit dans un établissement public. De plus, les établissements publics sont chargés de dispenser un enseignement supérieur. L’un des principes de base du système éducatif suédois est que tous les enfants et tous les jeunes doivent avoir accès à des enseignements équivalents indépendamment de leur sexe, de leur lieu de résidence ou de leur situation sociale ou financière. Les programmes et emplois du temps sont ainsi valables à l’échelle du pays. La réglementation relative au système éducatif, y compris les activités préscolaires, la prise en charge des enfants d’âge scolaire et les classes maternelles, est énoncée dans la loi sur l’enseignement, la loi sur l’enseignement supérieur et un certain nombre d’ordonnances.

Le projet pilote sur les établissements d’enseignement supérieur agréés a fait l’objet d’une conférence tenue à l’UNESCO en mars 2007 dans le but de fournir des renseignements et un accès aisé aux ressources en ligne concernant les établissements de ce type par l’intermédiaire d’un portail Web hébergé par l’UNESCO. La conférence a examiné tout particulièrement l’élément renforcement des capacités du projet sur le plan national. Trois autres conférences sont prévues durant la phase pilote. Le Groupe directeur du projet comprend des représentants de tous les pays participants, à savoir l’Argentine, l’Australie, le Canada, la Chine, le Danemark, l’Égypte, les États-Unis d’Amérique, l’Inde, la Jamaïque, le Japon, le Kenya, la Malaisie, le Nigéria, la Norvège, la République de Corée, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, la Suède et la Suisse. Tous les renseignements au niveau des pays sont gérés et mis à jour par les autorités nationales compétentes. Ce projet s’inscrit dans le cadre du suivi des directives de l’UNESCO et de l’Organisation de coopération et de développement économiques relatives à la qualité dans l’enseignement supérieur transnational.

Une chaire de l’UNESCO d’enseignement au service du développement durable a été établie en septembre 2007 à l’Université technologique Chalmers de Göteborg en vue d’intégrer les politiques nationales et régionales de développement durable au moyen des programmes et pratiques de l’Université et favorise une conception multidisciplinaire de l’apprentissage, de la recherche et de la formation, en mettant l’accent sur les jeunes femmes. Cette chaire est un moyen essentiel de renforcement des capacités par l’échange de connaissances et le partage dans un esprit de solidarité.

Depuis septembre 2007, 27 écoles suédoises participent au réseau des écoles associées de l’UNESCO.

La Suède est devenue membre de l’UNESCO le 23 janvier 1950.